La maison de Julatine & Zoggy

La jeune femme avait eu le plaisir de pouvoir se blottir dans les bras de son homme la nuit précèdente. Son ange lui manquait et sa présence l'avait rempli d'un amour si profond qu'elle aurait souhaité que le temps se fige, la tête posé sur son coeur avec pour berceuse sa respiration.
Au matin elle avait eu le plus grand mal pour trouver assez de volonté pour s'extirper de ces couvertures si confortables et de la chaleur du corps d'Altair.

Chose exceptionnelle, Màno avait décidé de faire une trêve et la jeune femme n'avait pas dû résister aux assauts frénètiques du fauve vers sa gamelle. Elle l'avait rempli pour la peine plus génèreusement que d'habitude et après avoir laissé un copieux petit déjeuner pour son homme, elle était partie travailler.

Elle rentrait ce soir là exténuée et après avoir permis à Màno de gambader un long moment dans le jardin, elle avait filé jusque dans sa chambre et s'était étendue sur le lit avant de sombrer peu à peu dans un sommeil profond et sans rêves.

Elle eut une dernière pensée pour son ange avant que le sommeil ne l'emporte:

Je t'aime.

Julatine rentrait plus que ravie du travail.
Elle était désormais bouchère et sa nouvelle échope lui plaisait énomèment. La veille au soir, elle avait fêté la nouvelle en taverne et il lui restait encore dans les oreilles, les rires et voix de ses amis. Mais une voix lui manquait tout particulièrement, celle de son homme, Altair.

Quand elle franchit le seuil de la porte Màno veint se jeter sur elle.
La jeune femme prit le chiot dans ses bras avec un peu plus de difficultés qu'avant. Outre le fait que la boule de poils gigote dans tout les sens, Màno avait grandit et pris un peu de poids.
Elle le reposa par terre et lui dit:

Tu vois petit fripon, aujourd'hui ta maîtresse est devenue bouchère!

Comme si le chiot avait compris, il agita la queue pour montrer sa joie.

Attention, ne vas pas croire que tu auras ta gamelle remplit en permanence de viande! dit-elle en riant.

Mais apparemment le jeune chien ne l'entendait pas de cette oreille, aussitôt il se posta devant son écuelle avec un air innocent.
Tout en riant, Julatine monta les escaliers en direction de la salle de bain.
Elle n'avait qu'une envie, se délasser dans une eau bien chaude...

*Un valet de Lison, arriva frappa à la porte de Messire Julatine*

Bonjour je suis le valet de Dame Lisonlune de Penthièvre, elle ma chargé de vous remettre cette médaille signe de votre bapteme

La maison de Julatine & Zoggy - Page 7 Croix10cp9

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Au revoir messire

Julatine vint ouvrir la porte le bout du nez enfariné, sortant de la cuisine où elle venait de mettre au four un gâteau.
Un valet se tenait là. Elle lui adressa un grand sourire qui s'élargissa d'émerveillement en voyant la magnifique médaille de baptême.
Elle fut un peu surprise de s'entendre appeller "messire" mais ne s'en formalisa pas, certainement encore un qui avait fait un détour par une taverne avant de venir...

Elle referma la porte et se dirigea vers le séjour où dormait le jeune Màno. Elle s'arrêta brusquement dans son mouvement et tourna les talons pour se rendre dans sa chambre, une idée venant de lui traverser l'esprit. Une fois devant sa commode, elle retourna pratiquement littèrallement les tiroires à la recherche d'une chose bien précise.
Elle se redressa avec un sourire triomphale, une fine chaîne d'argent à la main.

La chaîne était un cadeau de sa mère fait il y a bien longtemps et qui avant de se retrouver dans ce tiroir avait été le support d'une fleur délicatement ciselée. La fleur avait eu un regrettable accident et désormais, la médaille de baptême prendrait sa place. La jeune femme passa la chaîne et la médaille à son cou, bataillant ferme avec le fermoire pendant quelques instants. Elle redescendit ensuite au séjour.

Altair avait du prendre la route pour affaires pendant quelques jours et la jeune femme essayait de s'occupper tant bien que mal, ne sachant trop quoi faire.
Prise d'une soudaine inspiration, elle attrappa une couverture et partit en direction du verger...

La jeune femme était rentré chez elle et depuis une heure jouait avec Màno. Ce dernier n'avait plus rien du jeune chien pataud mais était désormais un bel animal fringant dont les muscles étaient parfaitement dessinés sous son pelage sombre.

Elle avait pensé entraîné ce beau reprèsentant de l'espèce canine à diffèrentes choses qu'il pourrait accomplir pour le guet. C'est dans cette obtique qu'elle jouait avec lui à cacher diffèrents objets en son absence pour l'entrainer à les retrouver.
Màno s'en sortait plus qe bien et la jeune femme était satisfaite de voir à quel point il y prenait plaisir.

Elle attrapa la fine corde qu'elle accroché au collier de son chien pour aller se promener. Voyant le regard implorant que ce dernier lui lança, elle reposa la laisse.

Je veux bien essayer cette fois de ne pas t'attacher pour aller se promener, mais gare à toi si tu fais des bêtises!

Il inclina de la tête et alla se poster devant le petit portail du jardin qu'il aurait pu aisément passer d'un bond.
Une fois dans la rue, il prit bien garde de rester aux pieds de sa maîtresse et il partirent tranquillement se promener.

Julatine avait quitté prestemment sa maison au son des cloches quelques heures auparavant...

Ayant appris ce qui se passait et ayant reçu ses instructions, elle sillonait la ville. En passant dans sa rue, elle se rappela de Màno et pour qu'il ne risque rien elle l'attacha à l'intèrieur de la maison, son écuelle et sa gamelle d'eau non loin.

Elle repartit rapidement arpenter les rues...

La jeune femme venait de finir de placarder des affiches dans la ville et elle rentrait chez elle afin de prendre quelques heures de sommeil.
En arrivant à sa porte, elle entendit Màno aboyer, inquiète elle s'empressa d'ouvrir et se précipita à la cuisine, où le chien était attaché.

Màno avait le poil hérissé et les crocs apparents tout en poussant un profond grognement. A quelques mètres de lui se tenait un rat, immmonde bête, qui fixait le chien d'un air agressif.

Sans hésitation, la jeune femme se saisit du pique qui lui servait à tisonner les buches de la cheminée et assena un coup monumentale sur le dos du rat.
Un craquement sinistre ce fit entendre et la répugnante vermine se retrouva sans vie...

Le chien jappa à la fois de peur et de soulagement et Julatine s'empressa d'aller vérifier qu'il n'avait pas était mordu. Ce n'était pas le cas, fort heuresement...
La jeune femme n'était pas rassurée d'avoir trouver un rat chez elle et s'empressa donc d'aller chercher des couvertures.

Elle mit à Màno sa laisse et ils partirent tous les deux en direction du bureaux du guet de Julatine, là il n'y avait pas de nourriture pour attirer ce flèau qu'était les rats...

Julatine arrivait chez elle après une dure journée, fatiguée son homme lui manquait et les temps avaient été difficiles...
Beaucoup de travail, suivit de cette épidèmie n'avaient fait que l'éreinter un peu plus heure après heure...

Lasse, elle se laissa tomber dans le fauteuil.
Màno vint poser sa tête sur ses genoux pour fixer sur elle un regard plein de tendresse.
Un peu de réconfort, voilà ce qui lui manquait ces derniers jours.

Le caractère d'un naturel enjoué de la jeune femme ne tarderait pas à reprendre le dessus mais pour l'instant, la mélancolie l'emportait...

Elle se laissa complètement aller dans le fauteuil et sombra peu à peu dans un sommeil sans rêve...

Citation :: Coucou jula,

je t'écris malgré la distance, et te dire que je ne t'oublis pas^^, je vais t'adresser peut etre mes derniers mots car je vais peut etre ne pas revenir dans l'état que je souhaiterai. J'espère que tu va bien, que ta boucherie tourne, mais pas mieux que celle de ma Douce (attention), que tu écris de nouveaux poèmes, et surtout que le guet défend bien la ville.

Malgré la distance, j'arrive a tenir le cercle, mais j'ai pas mal de difficulté, et le concours actuel ne ramène pas beaucoup d'oeuvre. Si tu pouvais faire de la pub, cela m'aiderai. Bon, sur ces mots, je te laisse, tu pourra me répondre si tu le désir.

Bisoux, a bientot.

Tiberre

Entendant frapper à la vitre Julatine qui avait le regard plongé dans les flammes de la cheminée, sursauta.
En voyant le pigeon, elle alla lui ouvrir et lui donna quelques graines avant de lire la missive qu'il lui apportait.

Elle prit une plume et écrivit :

Au dos de la missive de Tiberre, elle a écrit:: Bonsoir Tib,

Je ne t'oublis pas moi non plus, seulement je t'interdis de dire que ce sont tes derniers mots hein!
Rien que pour ça tu vas devoir en écrire d'autres...
Tu reviendras en un seul morceaux ou nous nous chargerons (si Cdingue veut bien de mon aide bien entendu) de les recoller...

Pour le concours, je vais faire de la pub, ne t'en fais pas.
D'ailleurs ne t'en fais pas non plus pour la défense d'Amiens, occuppes toi de te défendre je me charge du reste ^^ (ok pas toute seule je te l'accorde...)
Quant à ma boucherie, je suis loin de pouvoir faire la moindre concurrence à celle de ma Marraine !
Garde le moral, c'est l'essentiel tu sais...

A très bientôt,
Bisoux

Julatine

Elle rattacha le parchemin à la patte du pigeon rassasié et le regarda s'envoler paisiblement le ventre plein.
Elle se rasseya dans son fauteuil et laissa son regard errer de nouveau dans la danse envoutante des flammes...

La jeune femme revenait de taverne le sourire aux lèvres. Elle était de bonne humeur et avait une envie folle d'exercice physique.

Cela faisait déjà quelques temps qu'elle avait fait l'acquisition d'une épée et d'un bouclier pour des projets qu'elle avait en tête mais elle n'avait pas eu le temps de s'entrainer et de s'habituer au poid de la lame.

C'était une épée ordinaire, sans extravagance mais bien aiguisée. La jeune femme avait été séduite par son poid plus léger qu'une arme habituelle et qui lui permettait d'avoir l'impression que la lame n'était qu'un prolongement de son bras.

Sous les yeux de Màno, elle commença à faire quelques moulinets dans les airs. S'il avait pu, la jeune femme aurait parié que le chien rillaient. Multipliant les assauts contre un ennemi imaginaire, Julatine parait et se fendait pour mettre à mal son rival.

Seulement ce dernier, infatigable, eût vite fait d'épuiser la jeune femme. Elle se laissa tomber dans l'herbe et Màno vint s'assoire à côté d'elle non sans avoir auparavant examiné l'épée et l'avoir poussé du museau.
Satisfait il vint se coucher près de sa maîtresse.

L'air été froid et le souffle de Julatine formait des petits nuages de buée. Quand elle commença à sentir le froid traverser ses vêtement que l'exercice avait réchauffé, elle décida de rentrer.

Elle rangea son épée à côté de celle de son homme et s'en alla préparer le repas.

Altair rentrait tard ce soir du moulin. Il grelottait tant l'air était froid et se languissait de retrouver le feu...de la cheminée et de Julatine ;-) Il remarqua avec étonnement que l'épée de Julatine et son bouclier avait perdu leurs toiles d'araignées...
Il sourit car celà signifiait que son amour était en forme...et qu'elle saurait comment le rechauffer. ;-)

A peine eut-il mis un pied sur le parvis que Mano se mit à aboyer. Cen'était plus le jappement d'un chiot mais bel et bien un aboiement.

Chut! Mano, c'est moi! Tien re'garde ce que je t'apporte!

Il lui jeta quelques os qui lui restaient de son dernier repas au moulin. Une fois le chien occupée, il en profita pour aller pister sa belle...

Julatine venait d'allumer un feu dans la cheminée quand ell entendit Màno aboyait.

Intriguée, elle alla voir se qui se passait. A peine eût-elle le temps d'apercevoir Màno aux prises avec quelques os qu'elle se retrouva dans les bras de son Ange.

Surprise et ravie, elle l'embrasssa tendrement et l'attira à l'intèrieur où la tempèrature était meilleure.

Comblée de joie à l'idée de la soirée qui se profilait, Julatine prépara rapidement le dîner pendant que son homme se réchauffait devant la cheminée. Ils dînèrent rapidement pour aller se blottir au coin du feu.

Entre les bras de son homme, elle se délecta de sa présence qui lui avait tant manqué, souhaitant que cette soirée soit infinie...

Joyeux Noel

Julatine sortit dans le jardin enneigé accompagnée de Màno.
Le jeune chien qui n'avait encore pas beaucoup vu de neige ne cessait de gambader partout.
Il s'amusait à courir partout et à s'arrêter brusquement dans une gerbe de neige.

Julatine qui avait prévu une petite sortie en taverne avec Màno le rappella pour qu'il la suive.
Bien mal lui en pris car Màno emporté par son élan s'arrêta de justesse au pied de sa maîtresse alors que la neige qu'il venait de soulever, elle, ne s'embarrassa pas d'un arrêt.

La jeune femme se retrouva le visage couvert de neige et les flocons glacés glissant dans son cou.
Avec un cri de surprise, elle s'empressa d'en enlever le plus gros mais le mal était fait...

C'est en frissonant mais aussi en riant qu'elle prit la direction de la taverne, Màno sur les talons.

Le froid avait eu raison de la jeune femme et elle se retrouvait allongée dans son lit.

Elle se sentait fébrile et ne cessait de tousser et d'éternuer. La fièvre avait était son oreiller pour la nuit et de fait, elle n'avait que très peu dormi. Aujourd'hui elle n'avait aucun courage et c'est avec grande peine qu'elle arriva à se lever pour manger ne serait-ce qu'un bout de pain.

Une fois arrivée devant la cheminée, elle s'empressa de ranimer les quelques braises qui restaient et de se faire une infusion bouillante.
Màno avait fort bien compris que sa maîtresse n'était pas en forme et curieusement il la ménagea.

Elle qui était habituée aux grandes effusions du chien quand elle descendait fut tout étonnée de le voir lui faire la fête sans oser la bousculer pour la taquiner.
Elle se dit qu'elle devait vraiment avoir une drôle de tête mais elle fut de suite rassurée quand une fois installée dans le fauteuil devant la cheminée, Màno vint se coucher à côté d'elle comme pour la veiller.
La gratifiant d'une lechouille il s'étendit pour profiter de la chaleur de la cheminée et pour donner l'exemple à Julatine.

Une fois qu'elle eu terminé sa tisane, elle imita son jeune chien et se laissa emporter par le sommeil tout en se blotissant dans le fauteuil.

Julatine s'était vite remise de son rhume et malgré encore un peu de fatigue, elle se portait comme un charme.

Aujourd'hui était un grand jour, le jour du mariage de Bilbokine.
Aussi grand que fut son désir, la jeune femme n'avait pas pu aller jusqu'à Cambrai pour assister au mariage de la belle Etoile.
Toutes les pensées de Jula étaient tournées vers Bilbo et elle espèrait que l'Ange d'Amiens ait un avenir radieux à Cambrai entre les bras de son époux...

Elle pensa avec envie qu'un jour peut être son tour viendrait mais en attendant, elle se mit à danser seule dans le salon à la lumière de la cheminée. Màno intrigué vint se coucher pour observer sa maîtresse et japper quand elle éclata de rire sans pour autant arrêter sa valse.
Son Ange à elle aussi lui manquait...

Elle continua de tournoyer parmis son tourbillon de pensées...

Bilbo, tout le bonheur de monde rien que pour toi...

Julatine assise au coin du feu rêvasser comme à son habitude.
Que de changements déjà en cette nouvelle année.
Elle était à la fois heureuse et triste, deux sentiments qu'il est fort peu aisé de faire cohabiter...

Seul Màno était à ses côtés et ce depuis un certain temps.
Ce chien savait parfaitement deviner l'humeur de sa maîtresse et la consoler quand c'était nécessaire.
Ces derniers temps il s'était considèrablement assagi et la jeune femme savait qu'elle pouvait compter sur son fidèle compagnon à quatre pattes...

Son entrée à l'Ost s'était déroulée le plus parfaitement possible et elle s'y sentait parfaitement bien.
Cependant, comme il lui arrivait de temps en temps, elle repensait à tout ce qu'elle avait fait avant en éprouvant un certain regret qu'elle n'arrivait pas à s'expliquer...
Elle avait toujours vécu "sagement" et il lui prenait l'envie d'aventures, mais sans son prince à ses côtés, elle préfèrait attendre encore un peu, attendre son retour.

Elle soupira et Màno comme en écho à ses pensées vint poser sa truffe froide dans la main de la jeune femme.

Citation :: Ma petite jula,

voilà, je suis parti, mais avant, je voulais te remercier pour les nombreux moment passé ensemble, de la confiance que tu m'a apporté, et du bonheur que envoi autour de toi.

J'espère que Altair va vire réapparaitre, cela m'inquiète franchement, mais je n'ai jamais oser tant parler.

Ensuite pour le cercle, j'aimerai que tu émettes un vote pour savoir si j'en reste le gérant ou non, je ne veux pas le faire moi même. S'il te plait, demande que seuls les membres votent, merci.
Enfin, on se revois a l'armée, si tu me cherche, viens a l'hospital, je prendrais une pause pour te voir^^.

Bisoux ma jula a très vite.

Tiberre.

Jula était heureuse de ce petit mot laissé par Tib.
Elle était triste de son départ mais elle avait conscience que c'était pour le bonheur de son ami et s'en réjouissait donc.

Elle espèrait bien aller lui rendre visite et prendre souvent de ses nouvelles. Quant à l'absence d'Altair, Julatine s'inquiètait. Un mois sans nouvelle, c'est long, trop long. La jeune femme ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui était arrivé à son Ange, son bel Ange qui par son absence avait laissé un gouffre profond dans son coeur.

Altaïr revenait, les traits tirés, le regard vague. Il était silencieux. Son cœur lui faisait autant mal que son corps. Il ne serait probablement plus jamais le même. Tout lui semblait différent...enfin presque tout. Seul Julatine n'avait pas perdu de son éclat pour lui...mais il savait que rien ne pourrait être comme avant. Les passants le regardaient avec curiosité, voire inquiétude. C'est certain que son état actuel contrastait avec l'homme qu'il était auparavant.

Il avait pris la décision de laisser s'envoler celle qui a toujours fait battre son coeur, la beauté n'ayant jamais valut la peine d'être conservée en cage. Il ne se faisait pas de soucis pour elle. L'avenir lui ouvrait grand ses ailes...

Le jardin était toujours aussi beau qu'autrefois et Paquerette n'avait pas pris une ride. Il se surprit à y esquisser un sourire. Il ne savait pas trop ce qu'il arriverait à faire sortir de lui quand il verrait Julatine. Elle ne pouvait certainement pas comprendre ce qui lui était arrivé puisque lui même n'y comprenait rien...un long cauchemar...dont Julatine devait se détacher.

Julatine préparait son paquetage pour le possible départ qui se profilait avec l'Ost.
Màno la regardait intrigué, ne sachant ce que sa maîtresse préparait.

Plongée dans ses pensées, elle sursauta en entendant le portail du jardin grincer. Gonds mal huilés... Perplexe quant à la personne qui venait lui rendre visite à cette heure, elle regarda par la fenêtre mais la nuit étant tombée, elle n'aperçut qu'une silhouette.

Le coeur battant étrangement vite, elle se dirigea vers la porte pour ouvrir...

A peine le portillon du jardin fermé, que la porte de la maison s'entrouvrit. Probablement le grincement strident du portillon qui n'avait plus était graissé depuis longtemps (tien il manque un homme dans cette maison...) l'avait alerté...

Altaïr aurait voulu disparaitre mais ça lui était désormais impossible...

Be... Bonsoir.... J'ai cru que je retrouverai plus jamais le chemin...
Après tout ce que je t'ai fait endurer pendant cette absence... j'imagine que tu seras soulagée de me voir me retourner... J'ai appris sur le chemin que tu dois partir accomplir ton devoir... Je te souhaite tous mes veux de réussite et que tu revienne saine et sauve. Mais je ne me fais pas de soucis pour toi. J'ai toujours su que tu serais une grande dame. Il ne te manque plus qu'un grand homme désormais. Mais je ne me fais pas plus de soucis pour ça...
Saches que malgré les apparences de mes absences je t'ai toujours aimé et je continuerai de le faire. Mais c'est parce que je t'aime que je veux ton bonheur...que je n'ai pu t'apporter.

» [RP] Le 3 septembre 1456, Mariage de Zoggy et Julatine.
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