Le port d'attache de Lison et Alric

Alric avait entendu la douce voix de sa tendre épouse qui l'appelait. Du fond de son échoppe, il sourit à cette voix et répondit :

Je suis là, mon amour.

*Lison entend la voix de son époux et s'approche vers lui.*

Bonsoir mon tendre époux comme tu peux voir je recommence a me lever un peu mais je ne dois pas encore trop forcer.

Que fais tu de beau?

*lison depose un bisou tendre sur les levres d'alric*

Les traits de Lison étaient encore marqués par la fièvre et la fatigue, mais elle était toujours aussi belle ; chaque jour plus belle, d'ailleurs.
Alric fit durer le baiser aussi longtemps qu'il se le put permettre sans faire risquer l'asphyxie à sa douce épouse. La prenant dans ses bras, il s'assit sur le siège le plus proche et la déposa sur ses genoux.

Je ne faisais rien de bien passionnant, à vrai dire... un peu de rangement, c'est tout.

L'atelier était, il fallait en convenir, marqué par un certain désordre. L'honnêteté commandait toutefois de reconnaître que l'artisan n'en était pas en totalité responsable. Quel que fut leur âge, les chatons restaient joueurs, et les bobines vides - ou pleines - entre autres, constituaient de bien tentants amusements.

Alric déposa un baiser sur les lèvres de Lison. Et Calypso profita de cet instant pour faire son apparition, et marquer sa joie de revoir Lison par un joyeux miaulement.

C'est le rangement de printemps mon amour?

*Lison embrasse Alric tendrement*

Dis moi comment se passe ton travail? Tu n'es pas trop épuisé? je t'ai donné beaucoup de travail avec ma maladie et notre fils.

Alric sourit.

Avec toi, mon amour, c'est tout les jours le printemps !!!

Il l'embrassa.

Non, ca va, j'arrive à garder la tête hors de l'eau. Bon, c'est vrai que le guet est expérimenté, donc ça marche tout seul. Pour le reste, ça se passe bien.

Il la serra contre son coeur.

Et puis, tu sais, le plus important reste toi et Guliver, mon amour. Je t'aime ma Lison.

*Lison s'etait reveillé tard aujourd hui elle était encore un peu fatiguée, elle descend pour voir si son bien aimé était dans leur maison ou dans son échoppe. Guliver commençait a faire quelques pas, lison le pris dans les bras*

Mon cher enfant, que tu grandit vite, je n'ai rien vu passer ses derniers temps.

*Lison l'embrasse tres fort et il fit une petite grimace, lison le posa au sol lui prit la main*

Alors voir donc ton cher papa mon enfant, allons voir se qu'il a confectionné comme vetements pour toi.

Alric tu es la?

Alric se préparait pour partir patrouiller en ville. Ne lui restait qu'à ceindre son baudrier et y accrocher son épée. Décrochant l'arme du ratelier, il tira quelques pouces de lame du fourreau, pour l'admirer. Elle brillait comme au premier jour, avec le même éclat que quand Lison lui avait livrée. Il ne s'était jamais aventuré dans la forge de son épouse quand elle y travaillait, et cela demeurait toujours un mystère pour lui que des mains aussi fines et délicates puissent travailler l'acier avec autant de force et de précision.

Il s'arracha à ses rêveries et repoussa la lame dans le fourreau. Alors qu'il allait accrocher l'arme à son côté, son attention fut appelée par deux paires de pas ; il y avait ceux de Lison, légers et d'autres, plus maladroits.

Il s'entendit appeler par la voix de son épouse.

Oui ma Lison, je suis encore là.

*Lison et Guliver, avacent pour rejoindre Alric.*

Comment vas tu mon bien aimé? tu as vu notre fils comme il a fait de grands pas en avant

*Lison se mit a rire*

On ne te derange pas j'espere?

J'avais envie de marcher un peu avec notre fils et de venir voir si tu avais de nouveaux vetements pour lui?

Alric sourit, embrassa son épouse et souleva Guliver de terre. D'abord surpris, le petit bonhomme sourit en reconnaissant son père.

Tu as vraiment bien grandi, mon fils. Tu seras bientôt aussi grand que ton papa...

Sonfils toujours dans les bras, Alric bondit dans l'atelier. Sur une tringle, il y avait les nouveaux vêtements qui l'attendaient. Il les lui montra, mais Guliver semblait manifester moins d'intérêt pour les vêtements que pour Castor et Pollux qui jouaient avec une pelote de laine.

Tu t'y intéresseras plus tard...

Alric retourna auprès de Lison et lui tendit Guliver.

Ses nouveaux vêtements sont dans l'atelier. Je suis désolé, mais il faut que j'y aille.

Il vola un baiser à son épouse et en déposa un autre sur le front de leur fils.

Je t'aime ma Lison. A plus tard.

Il sortit en se disant que le bonheur, finalement, tenait avant tout à des choses simples : l'amour d'une femme, le sourire d'un enfant...

a plus tard mon amour, merci pour les vetements je vais voir.

*Lison embrasse son epoux*

*Lisonlune avait envie d'aller voir son Alric*

Coucou mon bien aimé; comment vas tu par cette belle journée?

Allons donc nous promener un peu dans le verger qu'en penses tu?

C'est une merveilleuse idée mon amour !

Alric souleva Guliver de terre et le jucha sur ses épaules. Sans doute décontenancé par l'instabilité de sa position, le petit garçon s'agrippa à la première chose qu'il put rencontrer sous ses doigts : les cheveux de son père.
Alric, cependant, le maintenait en place avec ses deux mains glissées derrière son dos.

Allons-y, mon amour., dit-il en souriant à Lison.

Je te suis mon amour.

*Lison prit le bras de son bien aimé et se dirigea vers le Verger, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Depuis qu'elle allait mieux elle n'avait guère quitté sa maisonnée.*

Le bras de Lison, sous celui d'Alric qui tenait toujours Guliver, était bien haut, et Alric craignait d'indisposer son épouse. Aussi déplaçât-il son autre main pour pouvoir maintenir le jeune garçon en place sans obliger Lison à de périlleuse acrobaties.

Ils prirent le chemin du jardin.

Les arbres étaient en fleurs, sur certains, des fruits naissants pendaient déjà aux branches.
A l'ombre d'un chêne pluricentenaire qui veillait sur la frondaison, Alric déposât Guliver et s'assit sur la mousse à ses cotés. Il aida Lison à s'installer, se pencha vers elle ; les yeux de la jeune femme se fermèrent à demi. Il l'embrassa.

Je t'aime, ma Lison.

*Lison s'approcha des ruines de sa maison, dire qu'amiens fut complètement détruit il n'y avait plus rien juste des souvenirs de ses amis de sa vie dans cette maison avec son époux. Lison était triste les larmes aux yeux d'être revenu ici. Il n'y avait pas un bruit. Personne aux alentour. Lison s'assoit sur un caillou et pensa à tous les bons moments à Amiens.*

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