Le port d'attache de Lison et Alric

Mandray avait dégusté avec délice les plats préparés par Lison et avait devisé joyeusement avec ses amis.
Mais la fatigue commencait à le gagner, et avec elle revenait les sombres pensées.

Merci Lison pour se délicieux repas. Et tu remercieras Alric pour moi.
Je m'en retourne maintenant à Longueau, où Wilfried attend mon retour pour fermer les grilles.

Bonne nuitée à tous. Et soit prudente en rentrant chez toi Lilly, même si je sens que tu va dormir ici!

Bonne nuit Mandray merci d'etre venu

*Lison lui donna un peu de repas pour son servant*

Tient tu lui donnera cela

a demain Mandray rentre bien

*Lison et lilly continuerent leur discution*

bonne nuit Mandray, ne te perd pas en chemin surtout tongue

Lilly le bisouilla juste pour l'embêter^^ et continua à parler avec sa Lison

Alric se réveilla avant le soleil. Lison dormait, il entendait le doux son de son souffle dans le silence nocturne. Il avait passé une merveilleuse soirée, la veille. Jamais cette maison n'avait reçu autant de monde.
Lison avait vraiment apporté beaucoup d'heureux changements en ces murs.

Comme il laissait ses pensées voguer au grès des courants, elles prirent malheureusement cap sur les récifs...

Où allons-nous ? se dit-il.

Il ne songeait plus, bien sûr, en cet instant, à Lison et lui-même. Leur route à eux était bien tracée, sûre. Mais le cap de l'Artois lui semblait chaotique.

Quel est ce capitaine qui fait route vers la tempête ? se demanda-t'il.

Hermès, pigeon émérite n’ayant nulle peur de braver vents et tempêtes, mais quelque peu chapardeur on peut bien l’avouer, arriva et se posa sur le rebord de la fenêtre.
Bien éduqué, il frappa quelques coups aux carreaux dans l’attente qu’on vienne lui ouvrir…

A sa patte, une missive.

Une amiénoise en vadrouille a écrit:: Bien le bonjour vous deux !

Je suis à Péronne d’où je vous écris ces quelques mots.
Tout d’abord merci pour la belle soirée d’hier, rien de tel pour retrouver le sourire…
Ensuite je suis désolée de vous le demander comme ça, sans même vous laisser la possibilité de refuser( ), mais j’ai oublié hier soir.
Si l’un de vous deux pouvait passer nourrir Màno, car maîtresse indigne que je suis, j’ai failli ne pas m’en souvenir.
Si vous faites signer une pétition dans tout Amiens pour me démettre de mes droits de propriétaire sur ce pauvre chien, je comprendrai…

J’espère pouvoir vous faire vite parvenir d’autres nouvelles (sauf si vous n’en voulez pas, là encore, je comprendrai… )
Je vous embrasse fort.
Jula

PS: Méfiez vous d'Hermès si vous avez un sac de graines non loin, il a tendance à être un petit peu voleur sur les bords... Je sais pas d'où il tient ce penchant, que nenni...

Alric était au fournil quand il entendit frapper à sa vitre. Il ouvrit l'huis pour recueillir en ses mains le volatile messager et lut la lettre de Julatine.
Qu'elle soit bien arrivée à Péronne le rassurait un peu ; mais les événéments à venir ne lassait pas de l'inquiéter.

Il déposa Hermès, puisque tel était son nom, sur le perchoir et remplit la mangeoire. Mieux valait le nourrir que de le laisser chercher lui-même sa pitance.
Calypso était de nouveau d'humeur féline...

Il appelat :

Ma Lison ?! Julatine est bien arrivée à Péronne. Mais elle a totalement oublié de donner à manger à Màno.

Je vais aller m'en occuper mon amour.

Il vérifia que le pigeon demeurait hors d'atteinte de Calypso, quitta le fournil et enfila ses chausses pour aller nourrir le chien de Julatine.

Après son détour sur les remparts, Alric rentrait dans leur maison...

A son entrée, il appela :
Tu es là mon amour ?

*Lison rentra enfin apres avoir été en taverne, puis elle avait fait un tour à Amiens mais la vie en ce moment était bien triste*

Bonsoir Alric
Désole de rentré si tard mais j'étais aller en taverne

Alric serra Lison contre son coeur et l'embrassa.
Puis, il lui montra Màno, toujours assis sagement.

Nous avons un pensionnaire, ma Lison. Je n'ai pas voulu le laisser tout seul dans la maison de Julatine.

J'espère que ça va bien se passer avec Calypso.

Comme pour illustrer ses propos et répondre à sa question, la susnommée fit son apparition, suivie de sa progéniture. Elle adressa un regard curieux à l'invité et s'en approcha...
Màno baissat la tête et renifla celle du félin.

Alric sourit.

Je crois qu'ils font connaissance.

*Lison serra Alric*

Ou la notre maison va être l'arche de noé^^

Bne oui j'espere que sa ira bien entre eux mon amour

Les petits de Calypso commençaient à essayer de grimper le long des grandes pattes de Màno, qui ne bougeait pas et regardait le manège d'un air amusé.
Calypso surveillait ses petits...

Et Alric embrassa de nouveau Lison.

Mon amour, je suis fatigué. Si nous allions nous coucher ?

Oui alric allons nous couche nous avons eu une dure journée

Alric prit la main de Lison, l'embrassat, et l'entrainat à sa suite jusque dans leur chambre.
Au pied du lit, il l'enlaça, la serra contre son coeur et, d'un mouvement, les fit choir sur la couche.

Je ne te lâche plus, mon amour.

*Lison serra son alric et l'embrassa*

Bonne nuit mon amour,je t'aime

Alric colla son visage contre celui de Lison.

Bonne nuit mon amour. Et qu'Aristote nous protège.

Il était désormais tant qu'Hermès reprenne son envol. Alric terminait sa lettre pour Julatine...

Citation :: Ma chère Julatine,
Hermès est, comme tu t'en doutes, bien arrivé, et je te le renvoie après qu'il ait pu prendre quelque repos chez nous.
Je suis allé chercher Màno et l'ai invité à la maison, pour qu'il ne soit pas seul pendant ton absence. Calypso et lui ont l'air de bien s'entendre.

Sois très prudente. Bien à toi,

Alric

Il roula le parchemin.
En relevant la tête, il eut le privilège d'un charmant spectacle. Màno était couché à côté du panier de Calypso, et les petits de celle-ci jouaient entre ses pattes. Leur mère, dans le panier, les regardait.
Elle semblait sourire.

Alric équipa Hermès.

Allez, il faut y aller maintenant.

Au bout de son bras, le pigeon s'envola dans la nuit.

Pour oublier un moment la gravité des événements, Lison et Alric avaient passé un moment ensemble en taverne, à l'Ecu d'or. Ils y avaient vu leurs amis et s'étaient détendus.
Mais Alric avait oublié ses pensionnaires...

Il arriva tout essouflé à leur demeure.

Cependant, au fournil, Calypso, ses petits et Màno étaient sages. Ils semblaient s'entendre à merveille. Les chatons jouaient autour de leur mère et du chien de Julatine. Le grand canidé avait même, à leur égard, les attentions d'un père.
Alric sourit.

Il sortit des assiettes, découpa quelques morceaux de viande et servit les convives.
Il s'assit pour les regarder manger. Le spectacle était beau...

*Lison et Alric rentrent apres avoir passé la soiree avec leur amis en taverne*

Nous voila rentré mon amour
Nous avons passé un agreable moment

Alors qu'ils franchissaient la porte, Alric fit face à Lison et l'embrassa vivement. Puis, prestement, il la prit dans ses bras et la porta jusqu'en haut de l'escalier, dans leur chambre.
Elle rit de ce transport surprenant.

Doucement, il déposa Lison toujours riante sur la couche.

*Lison embrasse alric, puis s'installa dans ses bras pour s'y endormir*

Je t'aime mon Alric bonne nuit

Le pigeon de Cdingue arriva et attendit que l'on prenne possession de son message.

Citation :: Bonsoir Alric et Lison,

Je me demandais si mon chaton n'était pas prêt à venir me retrouver.

Je vous attend dès que possible, à bientôt

Votre amie Cdingue

*Lison entra chez elle pour préparer un petit festin pour ses amis pour les remercier. En arrivant elle voit un pigeon et prit la missive.*

Il faudra que j'en parle à Alric pour le chatton sa lui ferra plaisir à Cdingue.

*Puis elle se mit au travail, de la bonne viande parfumait la maison, des petits legumes*

Une douce odeur filtrait jusque dans le fournil. Lison s'était mise aux fourneaux et faisait, de nouveau, démonstration éclatante de ses talents de cuisinière.
Alric abandonna aux bons soins du four le pain du jour, sous la compétente surveillance de Calypso. Il fallait bien qu'elle eut quantité d'yeux, pour surveiller à la fois la cuisson et garder sur ses petits le regard attentif de la mère. Dans leurs jeux, le chaton de Cdingue était le plus actif, le plus espiègle...

Alric essuya ses mains et accrocha son tablier au clou pour rejoindre Lison.

*Lison continua de preparer puis Alric arriva*

Mon amour Cdingue à envoyé une missive pour savoir quand récuperer son chaton

Alric embrassa Lison.

Tout cela sent merveilleusement bon, ma Lison.

Je pense que Cdingue peut venir le chercher dès qu'elle veut. Il mange seul désormais, et c'est de loin le plus dégourdi des trois.