Le port d'attache de Lison et Alric

*Lison qui n'avait pas dormi depuis plusieurs jours chez elle, décida de rentrer tard certe mais elle pourra enfin aller dormir dans les bras de son bien aimé.

Elle monta se blotti dans les bras d'Alric l'embrassa et s'endort *

A son réveil, Alric avait découvert Lison, blottie dans ses bras. Ainsi, il n'avait pas rêvé ce merveilleux baiser, au milieu de la nuit... Il resta longtemps, tandis que le soleil prenait de la hauteur, à la contempler, à s'enivrer de son parfum.

Mais il fallu bien, à un moment, se lever...

En bas, il nourrit les animaux en sifflotant. Puis, il se demanda à quelle activité il allait consacrer sa journée. Etudes ou travail ?

Il s'avisa finalement que son esprit était trop euphorique pour que ses études soient profitables. Aussi décida-t'il de laisser ses doigts courir dans les plis d'un beau brocard, et son esprit vagabonder sur les doux traits de Lison.

Alric, ayant terminé les ourlets, retira la dernière épingle et suspendit la cape qu'il venait de terminer. Ses doigts étaient crispés et avaient du mal à retrouver leur souplesse. Même ses bras et ses épaules étaient douloureux. La longueur de tissu était telle que cela nécessitait de vrais efforts de la travailler.

Il s'assit pour contempler son oeuvre, et imaginer sa douce Lison dedans...

De concert, Màno et Calypso se rapprochèrent, chacun d'un côté d'Alric.
Il caressa les deux têtes, en se reprochant d'avoir, ces derniers temps, un peu délaissé la ménagerie.

Les deux petits de Calypso qui prenaient encore pension dans la maison avaient bien grandi, mais avaient encore l'âge de l'insouciance et du jeu. Ils avaient découvert quelque bobine vide abandonnée et jouaient à l'envoyer de la patte à travers la pièce.

*Lison qui avait travailler plusieurs jours sans rentrer chez elle, décida ce soir d'aller passer la soirée avec Alric. Depuis le debut de cette guerre Lison rentrait tres peu dormir chez elle, souvent dans son bureau à la mairie ou au conseil.*

Bonsoir Alric tu es la?

Alric commençait à piquer du nez dans son fauteuil quand il entendit une douce voix, la plus douce qui pouvait être à ses oreilles, l'appeler. Il s'éveilla instantanément et sourit.

Je suis là mon amour, dans l'atelier.

Au son de la voix de Lison, les oreilles de Màno et Calypso s'étaient également dressées, et ils avaient tous deux bondi sur leurs pattes.

*Lison vit Mano et Calypso arriver*

Coucou les amis, vous allez bien

*Lison les caresse, mais lorsqu'elle vit Alric elle se precipita dans les bras de son amour pour le serrer fort et l'embrasser*

Je suis venue passer la soirée ici mon amour

Alric posa le bout de son nez sur celui de Lison et planta son regard dans le sien. Leurs lèvres étaient proches, très proches... si proches.
Il déposa un long baiser sur ces lèvres si tendres, qui lui avaient tant manqué.

Je t'aime, ma Lison. lui souffla-t'il.

Il regarda les deux quadrupèdes.

Tu vois, il n'y a pas qu'à moi que tu as manqué.

Oui vous m'avez manqué aussi, heureusement que toi mon amour je te vois au conseil.

Sinon cela serait trop dur.

Tu as l'air fatigué?

*Lison serra Alric dans ses bras et l'embrasse tendrement*

Tout en gardant Lison entre ses bras, Alric la fit asseoir sur ses genoux et regarder devant.
La cape se détendait doucement...

J'ai travaillé dessus toute la journée, mon amour.

Elle te plaît ?

*Lison regarda la cape*

Elle est magnifique mon amour, je t'en remercie de l'avoir fait si vite.

*Embrasse Alric pour le remercier*

*Lison posa sa tête sur l'épaule d'Alric pour profiter un peu de ce moment avec lui*

Je suis heureuse d'être la ce soir, cela me manquait tellement.

Un bras passé autour de ses épaules, la tête de Lison sur la sienne... Alric se sentait bien, heureux...

Moi aussi je suis heureux, ma Lison ; cela fait tellement longtemps.

Alric se pencha vers Lison et déposa un doux baiser sur son front.

Je t'aime ma Lison.

je t'aime aussi mon amour,

*Lison alla cherche deux verres d'un bon vin*

*Elle en donne un à Alric puis le regarde*

A notre Amour, santé mon amour

Alric trinqua avec Lison, but une gorgée et regarda Lison à travers le verre. Le liquide donnait à son visage un teint rosé...
Il lui sourit.

Tu es belle, ma Lison.

Il l'embrassa. Puis, il fut pris d'un baillement irrépressible.

Ouh... Excuse-moi ma Lison. Mes nuits sont courtes depuis quelque temps. J'imagine que les tiennes aussi d'ailleurs.

Il caressa la joue de Lison. Elle avait les yeux brillants, un peu cernés, certes, mais cela n'entamait en rien sa douce beauté. Peut-être même ces traces de fatigue la rendait encore plus belle ; plus désirable, c'était certain.

Oui tu as raison mes nuits sont souvent courtes mon amour, si on allait se coucher?

*embrasse Alric*

J'allais te le proposer.

Alric embrassa Lison, l'aida à se lever.
Il lui adressa un grand sourire et, prestement, la souleva dans ses bras.
Il l'embrassa et prit le chemin des escaliers.

Par dessus son épaule, il lança à la petite ménagerie :

Bonne nuit !

En grandes enjambées, Lison accrochée à son cou, il avala les degrés de l'escalier. Là-haut, il déposa Lison sur le lit et l'embrassa de nouveau.
Puis il se coucha à ses côtés, tout près, si près...

Il l'embrassa encore... et s'endormit le sourire aux lèvres.

*Lison s'agrippa au cou d'Alric, une fois sur le lit l'embrasse*

Je t'aime Alric, bonne nuit mon amour

*Lison s'endort dans ses bras*

Au cours de sa patrouille, Alric passa rue Motte. La ménagerie devait avoir très faim. En effet, dans l'atelier, Calypso, ses petits, Màno étaient debout et tournaient en rond.
Ils se précipitèrent sur Alric dès son entrée, manquant de le faire tomber à la renverse.

Doucement, les enfants. Je m'occupe de vous.

Alric leur prépara à manger et resta quelques minutes à les regarder.
Les petits de Calypso qui demeuraient encore sous leur toit avaient bien grandi.

Il faudra peut-être songer à vous donner un nom, mes enfants...

Calypso se retourna aux mots d'Alric.

Bien sûr, Calypso, nous choisirons ensemble... Et avec Lison.

Avant de sortir, il gratifia les félins et le grand canidé d'une caresse chacun.

A plus tard... leur lança-t'il en partant.

*Lison rentra se coucher chez elle c'etait rare mais la elle avait envie de voir Alric, elle monta le rejoindre puis ce coucha a ses coté l'embrasse et s'endort *

*Lison avait mis de cote ce soir ses dossiers, puis décida de rentrer voir son bien aimé, mais aussi calypso et les deux bebes et mano qu'elle n'avait pas vu depuis fort longtemps.*

Bonsoir Alric, tu es la?

*Calypso et ses amis, avaient reconnu Lison et etaient vite venu, Lison les caressa*

Alric aussi avait reconnu la douce voix de sa tendre Lison.
Tandis que Calypso, ses deux petits et Màno lui faisaient fête, il se glissa silencieusement derrière elle et posa ses mains sur ses doux yeux. Elle sursauta. Il embrasse sa nuque.

Bonsoir mon amour.

Se retournant, elle lui sourit. Il embrassa ses lèvres si douces et souffla :

Je t'aime ma Lison.

*Lison avait été surprise par Alric*

Bonsoir mon amour, comment vas tu ?

*embrasse Alric*

As tu passé une bonne journée?

Et oui ce soir je suis rentré, tu me manquais trop

Alric serra Lison contre son coeur.

Je vais merveilleusement bien depuis que tu es arrivée. J'avoue que j'ai été bien occupé toute la journée dans l'atelier, mais tu me manquais vraiment beaucoup.

Il prit la main de Lison dans la sienne, la porta à ses lèvres et y déposa un doux baiser.

Cette pauvre petite main en fait trop, mon amour...

Oui mon amour, je t'aime

*embrasse Alric et le serre dans ses bras*

Toi aussi tu as beaucoup de travail

Alric sourit à Lison.

Peut-être... Mais mon plus beau travail, c'est de t'aimer ma Lison.

Les premières lueurs du jour, jouant dans les volets, vinrent réveiller Alric.
Il crut sortir d'un rêve merveilleux... Il chercha du pouce son annulaire gauche ; non, il n'avait pas rêvé. L'anneau était bien lien, signe du lien qui unissait désormais, devant Dieu et les hommes, sa vie à celle de sa Lison.

Lison, qui dormait à ses côtés, paisiblement. Lison, si belle.
Sa main gauche reposait sur les draps et même anneau d'or y brillait dans la faible lumière...

Il murmura, doucement :

Je t'aime ma Lison. Tu as fait de moi le plus heureux des hommes.