Le port d'attache de Lison et Alric

Oh, j'ai fini. Mais j'avais encore de la farine sur les mains, et je ne voulais pas te salir.

Alric l'embrassa de nouveau puis se recula de trois pas et se perdit dans la contemplation de Lison.

Tu as peut être un peu faim?

J'ai préparé un petit morceau de viande et quelques légumes.

Tu lis dans mes pensées, ma Lison.

Au même instant, l'estomac d'Alric manifesta bruyamment son impatience.
Alric éclata de rire.

Ou dans les bruits de mon estomac...

Le repas préparé par Lison avait en tout point l'air succulent.

Je m'en voudrais de le laisser refroidir.

*Lison se mit a rire aux paroles d'Alric*

Oui passons vite à table alors.

*Lison alla s'installer*

Aller mangeons avant que cela soit tout froid

Lison et Alric entamèrent le repas. Les mets préparés par Lison étaient succulents. La viande et les légumes fondaient dans la bouche.

Quand il eu terminé son assiette, Alric regarda Lison dans les yeux et lui décocha un sourire espiègle...

Le dessert, c'est moi qui m'en occupe.

*Lison avait oublié le dessert mais Alric y avait pensé*

D'accord je t'attends mon bien aimé

Alric se leva, prit la main de Lison dans la sienne, et déposa un doux baiser dans son cou.
Puis, du cou, il remonta sur la joue, y déposa un autre tendre baiser. Le bout du joli nez de Lison fut embrassé à son tour...

Enfin, lentement, tendrement, Alric embrassa les lèvres si douces et si fraîches de Lison.

*Lison embrassa Alric*

Se sont les bisous le dessert mon Alric?

Alrc sourit à la question de Lison, et laissa la réponse en suspend quelques instants.

C'est plutôt l'avant-goût du dessert, ma Lison.

*Lison rougit et serra Alric dans ses bras*

Tout contre Lison, Alric se sentait léger, léger, si léger qu'il lui semblait qu'il allait s'envoler. Il embrassa de nouveau Lison.
Puis, très doucement, il la souleva et, la portant dans ses bras, se dirigea vers l'escalier.

Met tu es fou Alric que fais tu ?

Je voudrais pas que tu te fasses mal.

*Lison embrasse Alric*

En guise de réponse, Alric sourit et embrassa Lison.
Il était sûr de sa force, de cette force que Lison lui donnait.
Lentement, il monta l'escalier pour arriver à la chambre, et déposa Lison sur le lit. Il la regarda quelques instants, et se glissa à ses côtés.

*Lison embrasse Alric et se mit dans ses bras *

Je t'aime Alric je suis bien avec toi

Moi aussi je t'aime, Lison. Et je suis heureux, grâce à toi.

Il se serra contre Lison et l'embrassa.

*Lison s'endort dans les bras d'alric*

*Lison etait dans le fournil pendant qu'Alric finissait de ranger puis elle passe derriere lui mit ses mains sur les yeux d'Alric. Et elle lui murmure à l'oreille*

Je t'aime mon Alric

Alric posa ses mains sur celles, si douces de Lison, mais sans les enlever. L'obscurité, sous ses mains, était un vrai bonheur.

Moi aussi je t'aime, ma Lison.

Il bascula ses bras en arrière et réussit à joindre ses mains dans le dos de Lison.

Je t'aime alric j'aime etre avec toi.
Tu as finit ton travail?

Les yeux toujours caché sous les mains de Lison...

Oui, j'ai terminé. Je suis tout à toi.

Du bout des doigts, Alric commença à chatouiller la taille si fine de Lison.

He sa chatouille

*Lison rit*

Alric je dois t'annoncer quelque chose, l'Artois veut reprendre Compiegne et il risque d'y avoir une guerre

*A ce moment la un homme vient frapper à la porte d'Alric pour lui apporter une misssive pour lui signaler l'état d'urgence*

TOC TOC TOC

Tenez messire de la part du prévot.

*Alric lit la missive*

En relevant la tête de la missive, Alric sut, au regard de Lison, qu'il avait changé de visage...
Il congédia le messager, replia la missive, embrassa Lison.

Je reviens le plus vite possible, mon amour...

Et il s'en fût en courant dans les rues, vers ses bureaux du guet...
La guerre... juste quand ils étaient si heureux... fallait-il que le ciel leur tombe sur la tête chaque fois qu'ils tenaient enfin le bonheur ?

Alric revint enfin, essouflé. Il n'avait pu, sur le chemin du retour, retenir une larme qui lui mouillait maintenant la joue.
Sitôt entré, il se jeta dans les bras de Lison.

Mon amour, sommes-nous punis de vouloir être heureux ensemble ?

Mais non Alric tu n'y es pour rien et je n'y suis pour rien, notre contesse à décidé cela.
Il faut attendre de voir comment cela va se passer mon amour

*Lison serre Alric et l'embrasse*

Je ne veux pas te perdre, ma Lison.

Alric se tût. Puis, il ouvrit sa chemise et en extirpa le médaillon qu'il portait toujours...

Tu vois cette médaille, Lison ?

Sans attendre de réponse, il poursuivit :

Elle appartenait à une jeune fille qui s'appelait Célia... C'était il y a bien longtemps, en terre normande, là où je suis né. Nous nous aimions, nous allions nous marier. Et un soir, alors que nous nous promenions en faisant des projets d'avenir, nous avons été attaqués par des maraudeurs. Et ils l'ont tuée. Avant de mourir, elle m'a donné ce médaillon, son médaillon, en me disant qu'il me porterait chance.

Alric souffla un peu, regarda Lison, et trouva dans ses yeux la force de continuer.

Après cet événement, je n'ai trouvé de raison de vivre que dans mon travail : la pêche. J'ai bravé la mer pendant des années, par tous les temps. Mais, un jour, je l'ai défiée une fois de trop et elle s'est vengée : j'ai fait naufrage. Et je suis certain que, si j'ai trouvé la force de nager jusqu'au rivage, c'est grâce à cette médaille.

Quand j'ai touché terre, j'ai marché droit devant moi. Et, un jour, je suis arrivé à Amiens. La suite, tu la connais, mon amour.

Je suis heureux maintenant. Et je ne veux pas que d'autre maraudeurs viennent de nouveau m'arracher ce bonheur.

Alric n'en pouvait plus... Tel un enfant, il enfouit sa tête dans le cou de Lison et se mit à pleurer.