Le port d'attache de Lison et Alric

Le soir tombait, et avec lui le froid de la nuit. Alric abandonna le jardin pour la maison.
Lison était déjà partie ; elle devait célébrer un baptême.

Alric décida de l'attendre au coin du feu.

*Lison était rentre tres tard apres le bapteme, elle s'etait occupe des tournois. Puis apres avait etre retarde sur mesange pour son cousin.*

*Alric devait surement dormir*

Les mains dans la farine, Alric repensait à la soirée de la veille.

Il avait attendu Lison jusque fort tard puis, ne la voyant pas revenir, était monté dans sa chambre, s'était étendu sur son lit...
Mais le sommeil l'avait fui ; il ne l'espérait pas de toute façon. Ses espoirs étaient tout autres.
Il avait entendu Lison rentrer après que minuit eut sonné au clocher de la cathédrale. Mais il n'avait pas osé se lever pour lui parler.

Elle devait, de toutes façons, être très fatiguée...

La soirée était déjà bien avancée, Lison n'était pas rentrée.
Alric se sentait un peu seul. Il aurait bien aimé parler avec elle ; Calypso était, bien entendu, toujours à l'écoute, mais ses paroles n'étaient pas toujours très claires...

Alric était vraiment épuisé ce soir... il s'adossa sur son fauteuil... et s'endormit comme une masse.

Alric n'avait pas vu Lison depuis longtemps, trop longtemps d'ailleurs à son goût. Il allait sortir, voir si, par hasard, elle n'était pas en sa demeure.

Il invitat Calypso à l'accompagner, qui ne se fit pas prier longtemps.

Aussi, sa chatte lovée sur ses épaules, Alric sortit...

Alric était invité ce soir à dîner chez Lison ; la seule idée de cette soirée suffisait déjà à le réjouir. Elle lui avait demandé une bûche pour le dessert, aussi y mettait-il la dernière touche.

Le résultat était satisfaisant. Il mit la patisserie au frais et monta se rafraichir avant de changer de tenue.

Naru continua son tour de village et après être passé chez Inhel, elle se diriga vers chez son ami Alric.

Elle frappa à la porte, puis s'assit au pas de la porte de Alric puis elle commenca à se remémoré son passé a Amiens, puis son voyage. Puis elle pensa qu'elle allait pas tardé a repartir de Amiens. Et rien que d'y pensé elle avait le caffard.

Puis elle mumura: "Alric, je t'attendrais ici car il faut que l'on parle un peu tout les deux car on ne s'est pas beaucoup vu depuis mon retour".

Du fond de sa maison, Alric entendit des coups discrets frappés à sa porte. Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit.

Naru était assise sur la marche, tournant le dos à la porte.

Bonjour Naru ! Quelle bonne surprise !

Son amie avait l'air triste.

Nous n'avons pas eu l'occasion de beaucoup nous voir depuis que tu es arrivée. J'espère que tu me pardonnes ?

Naru entendit la douce voie de son ami.

Bonjour mon ami. Je n'ai rien à te pardonner car j'ai pas pris le temps moi non plus de venir te voir.
Je suis si heureuse de te revoir.

Naru se leva et fit un énorme bisous sur la joie de son ami.

Ils étaient là, tous les deux, sur le pas de la porte...

Entre donc Naru, ne restons pas sur le perron comme deux idiots.

Il entraina son amie à sa suite dans la maison et l'installa dans un fauteuil devant l'âtre ; il prit place face à elle.

Minuit sonnait longuement au clocher de la cathédrale...
Alric interrompit la discussion, se leva de son fauteuil et embrassa la joue de Naru.

Bonne année mon amie.

Alric était seul ce soir, en sa maison. Assis face à la cheminée, il regardait les flammes danser dans l'âtre. Il laissait ses pensées vagabonder...

Où était Lison en ce moment ?
Calypso ne lui causait-elle pas de soucis ?
Que lui réservait, à lui, cette année nouvelle ?

Il ouvrit sa chemise et sortit le petit médaillon qu'il portait autour du cou. Un cadeau ancien, d'un amour ancien, mais toujours présent à son coeur... Le souvenir d'un bonheur simple volé, un soir, sur un rivage de Normandie.

Il referma sa chemise. La nostalgie ne guérissait pas les blessures.

Lilly n'avait pas oublié son Alric, elle lui déposa son cadeau et lui glissa un objet dans le paquet. Elle avait observé son filleul ses derniers jours et il était temps pour lui qu'il offre cet objet à une autre

Citation :: Kikou mon alric
Joyeux noel
Comme tu peux le voir avec ton cadeau, je te rend ta clé
Et oui, j'en ai bien pris soin
Gros bisous
lilly

Le port d'attache de Lison et Alric - Page 14 57151

Revenant de ses bureaux, Alric découvrit un paquet devant sa porte.

Merci beaucoup ma Lilly ! Cette lame est superbe ! s'exclama Alric en ouvrant le paquet. Il lut le petit mot qui l'accompagnait.

Dans le paquet, il prit la clé...

Je ne sais pas si celle à qui tu penses l'accepteras, Lilly. Mais merci beaucoup d'en avoir aussi bien pris soin. pensa-t'il, en regardant le petit objet.

Revenant d'une longue promenade nocturne, Alric jetta du bois dans la cheminée, mangeat un morceau de pain réhaussé de miel, but une tisane et décida de se mettre à l'ouvrage.

Il ne pouvait cependant oublier que sa maison était bien vide depuis quelques temps. Il espérait que Lison viendrait bientôt, avec Calypso.

Arrivée devant la porte, elle frappa et attendit....

Une bonne odeur de pain chaud s'échappait d'une fenêtre entreouverte.

Parmi les crépitements du feu, Alric entendit soudain frapper à sa porte. Il n'attendait personne en particulier ; ce ne pouvait pas être Lison, qui serait entrée sans frapper.
Il essuya ses mains pleins de farine et alla ouvrir.

Cdingue était devant la porte.

Bonjour Cdingue ! Quel heureuse surprise ! Entre donc !

Il guida son invitée surprise jusque dans la salle.

Prend un siège et mets toi à l'aise, je termine de mettre mon pain au four et je reviens.

Prestement, il couru mettre à cuire les quelques miches qui attendaient encore, et revint.

Comment vas-tu mon amie ?

Bonjour Alric

Cdingue suivit Alric dans la salle et s'installa.

J'espère que je ne te dérange pas mais la solitude était pesante ce matin...

Malgré les soucis des derniers jours, je vais assez bien, je te remercie.

Hier soir, en rentrant, je trouvais la maison bien vide et je me suis dis qu'un petit compagnon me ferait du bien au moral.

Alors si un jour Calypso trouvant un fiancé était maman, j'aimerais que tu me préviennes et me ferais un plaisir d'adopter un bébé chat.

Cdingue sourit à Alric et attendit sa réponse.

Et toi comment vas-tu ?

flower

Entendant les paroles de Cdingue, Alric se fit pensif...

Tu as bien raison. C'est exactement ce qui m'est arrivé. L'arrivée de Calypso a été une vraie bénédiction pour moi.

Il s'interrompit quelques instants et réfléchit. Il lui avait semblé, ces dernier jours, que Calypso s'était quelque peu arrondie...

Si ce dont tu me parles arrivait, je te promet de penser à toi. Mais surtout, ce que je veux, c'est que, si jamais ton fardeau devient trop lourd à porter, tu penses à moi, pour le partager. Tu sais que j'ai le dos et les épaules solides.

Alric sourit à Cdingue, espérant, par ce simple signe d'amitié, lui remonter un peu le moral.

Merci Alric, je sais que tu ne laisseras jamais tomber une amie.

N'oublie pas ma demande.

Bon et si je filais travailler !

Cdingue fit une grosse bise à Alric et se dirigea vers la porte

A ce soir en taverne, bonne journée

flower

Après le départ de Cdingue, Alric resta pensif...
Se pourrait-il que le souhait de Cdingue se réalise plus tôt qu'elle ne le pense...

*Lison arriva avec Calypso, entra. Alric était encore sur le pas de la porte. Lison avait failli l'assomer avec la porte*

Oula Alric
Excuse moi j'ai faillit t'assomer

*Eclata de rire*

Sa va je t'ai pas fait mal au moins?

Je suis venue te ramener Calypso

Alric s'était écarté avec suffisament de vivacité pour éviter de prendre en pleine face la lourde porte de sa maison.

Bonsoir Lison, bonsoir Calypso !!!

Il embrassa la joue fraîche et rose de Lison et prit Calypso dans ses bras. Il la considéra quelques instants puis planta son regard dans celui du petit félin :

Je trouve que tu as un peu grossi... Tu n'aurais rien à m'annoncer, par hasard ?

*Lison regarda Alric comtempler Calypso et ne comprennait pas*

De quoi tu parles?

Alric reposa Calypso qui reprit possession des lieux, et se tourna vers Calypso.

Je trouve qu'elle a encore grossi. Il m'avait déjà semblé qu'elle s'était arrondie avant que je ne la laisse en vacances chez toi, mais là, j'ai l'impression que c'est encore plus flagrant.

Ou alors, tu l'as trop nourrie.