Le port d'attache de Lison et Alric

Alric rentrait du verger, son échelle sur l'épaule. Il déposa sa cueillette à l'abri des rongeurs dans la remise, bien au frais, essuya son échelle et la posa bien calée contre le mur.

Sur le perron, il ôta ses chausses pleines de terre et entra dans la maison.
La porte n'était pas sitôt refermée qu'il entendit un grand fracas, suivi d'un long miaulement affolé. Il se précipitat.

Le tas de bûches s'était effondré, et Calypso était au pied du tas, tournant, cherchant, miaulant. Alric jeta un regard sur le panier : l'un des petits manquait.
Vivement, il commença à déplacer les bûches, les jetant dans un coin.

Il trouva bientôt ce qu'il cherchait, et que Calypso cherchait aussi : son petit, coincé entre deux bûches, l'air affolé. Il prit le chaton dans ses mains ; il tremblait comme une feuille.
Alric s'agenouilla et le présenta à Calypso, qui aussitôt lui donna de tendres coups de langue.

Tiens, Calypso, je te le rend.

Il déposa le chaton entre les pattes de sa mère, qui aussitôt le saisi par le cou et l'emporta dans son panier.
Alric s'assit et regarda le désordre...

Le petit diable avait sans doute voulu faire l'ascension du tas de bûches, qui n'avait pas tenu longtemps.
Heureusement, tout se finissait bien...

*Un pigeon arriva d'Arras il avait voyagé avec Lison, il se deposa sur la fêntre en attendant Alric*

Le port d'attache de Lison et Alric - Page 23 Pigeon

Le messager était revenu, et le vol avait du être long.
Alric le déposa sur son perchoir et le délivra de son chargement.

Lison était sur la route du retour...

Alric calcula rapidement ; mercredi, elle serait là.
Il regarda autour de lui.

Tu as intérêt de faire un peu de ménage, Alric...

Lison passerait nécessairement ici à son arrivée, puisqu'il avait la clé de sa maison autour de son cou.
Et puis, ici, c'était aussi chez elle.

Alric sourit à cette idée.

Alric relut sa lettre, la roula, et l'accrocha à la patte du messager.
Il sortit. Là-bas, vers Péronne, le soleil commençait à se lever.

Tu n'as qu'à aller vers le soleil... dit-il en caressant la tête de l'animal.

Tu rentreras dans les bras de Lison, veinard.

Alric tendit le bras et l'oiseau prit son essor.

Il restat à le regarder disparaître, puis s'équipa pour se rendre au verger.
Dans le fournil, Calypso et ses petits avaient déjà commencé leur journée.

*Lison avait essuyer ses larmes le long du trajet puis pensa a Alric, il lui avait tellement manqué. Elle se demande s'il etait chez lui ou bien occupé à travailler chez quelqu'un?. Lison entra puis alla voir si son Alric était la pour l'embrasser*

Alric revenait, son échelle sur l'épaule. Il était particulièrement joyeux de rentrer ce soir, car Lison revenait - enfin - du cortège.
Il était même fort possible qu'elle fut déjà arrivée.

En pénétrant dans le jardin, il remarqua que la porte de sa maison était entrouverte. Lison était sûrement déjà arrivée.

Il négligea son échelle, la posant simplement contre le mur, et s'engouffra dans la maison - et tant pis s'il salissait partout avec ses chausses pleines de terre.

C'est toi, Lison ?!

*Lison entendit la voie d'alric de dehors, elle fit demi tour pour se diriger vers la porte*

Alric je suis la

*Lison sauta dans ses bras*

Alric accueilli Lison dans ses bras ouvert et déposa sur ses lèvres un long baiser.

Te voilà revenue, ma Lison. dit-il enfin, à bout de souffle.

Bienvenue à Amiens, mon amour.

*embrasse Alric*

Oui enfin sa fait du bien de revenir à Amiens j'ai l'impression d'être parti depuis si longtemps

Alric sourit à Lison.

J'ai l'impression, moi aussi, que cela fait une éternité, tant tu m'as manqué...

Il déposa un autre baiser sur les lèvres de Lison.

Mais tu sais Alric, ce voyage m'a fait beaucoup de bien.

J'en avais vraiment besoin.

*serre Alric dans ses bras*

Renversant la tête pour essayer de prendre un peu de recul, Alric la regarda avec attention.

C'est vrai ma Lison, tu as l'air plus en forme, apaisée.

Oui sa va vraiment mieux, prete à travailler pour Amiens.

Et surtout profiter de toi, comment vas les bebe??

Alric tourna la tête en direction du panier. Calypso était partie se dégourdir les pattes et les petits jouaient, comme le plus souvent, à se grimper dessus.

Ils essayaient aussi d'escalader les bords du panier ; l'un d'entre eux avait déjà, une fois, réussi à partir à l'aventure, mais son expérience avait du maintenant le refroidir.

Comme tu vois, ils sont en pleine forme. Calypso commence à les laisser de plus en plus longtemps tous seuls.
Et je pense qu'ils commenceront bientôt à goûter une autre nourriture que le lait maternel.

Alric eut une pensée pour Cdingue, qui devait se languir d'accueillir son compagnon à poils.

Et oui sa grandit si vite.

*Lison s'approcha d'eux pour les caresser*

Oui Calypso je l'ai pas vu elle à du aller se promener, la pauvre elle a du tellement s'occuper d'eux qu'elle avait besoin de liberté

Oh, je ne sais pas si elle est allée bien loin, tu sais...

Mais tu as raison, elle a besoin de retrouver un peu de liberte.

Alric prit un chaton dans ses mains.

Tu es d'accord, toi ? Maman a bien besoin d'aller se dégourdir la pattes ?!

Le chaton semblait d'accord, et le fit savoir en gratifiant le nez d'Alric d'un coup de langue rapeux.

Oui elle a pas du aller bien loin ses petits son tout pour elle.

*Lison fit un bisou aussi sur le nez d'Alric*

Alric ma jument aurait besoin que je m'occupe un peu d'elle et que j'enleve mes denrees puis lui donner a boire.

Il faudrait que je la ramene dans son champ a moins que je puisse le faire ici?

Mais bien sûr, tu peux la ramener ici.

En revanche, je n'ai a lui offrir qu'une pauvre remise. Cette maison n'a pas d'écurie.

Alric prit, dans les plis de sa chemise, la clé de la demeure de Lison et lui tendit.

Mais tu auras besoin de cela.

Ben elle est dehors ^^, sinon on peut l'emmener chez moi dans son champ puis on ouvrira un peu puis on reviendra ici apres. Puis sa permet de faire une petite ballade a moins que tu sois fatigué.

*Alric tend la clé de Lison*

Ben sa tombe bien garde la pour ouvrir ma porte Wink

Alric fit sauter la clé en l'air et la rattrapa au vol.
Il tendit le bras à Lison.

Allons-y.

D'abord, nous occuper de ta jument, puis aller ouvrir chez toi.

Tandis que Lison lui passait son bras sur le lien, il lui vola un baiser.

allons y mon alric

*Lison aussi lui vola un baise*

Dehors, la jument de Lison attendait sagement. Alric prit le licol et lui flatta la joue.

Viens avec moi ma grande. Je vais t'installer.

Il attacha l'équidé sous l'abri extérieur. A la fourche, il ramena un peu de foin, et vérifia qu'il y avait de l'eau dans l'abreuvoir. Il ne servait quasiment jamais ; à dire vrai, il allait servir là pour la première fois depuis qu'Alric avait emménagé.

A tout à l'heure...

... et il rejoint Lison qui l'attendait.

*Voila les deux amoureux en destination de chez Lison*

*Lison et Alric rentre ce coucher, lison etait fatiguée de son voyage. Ils montent se coucher rapidement. Lison embrasse Alric et s'endort dans ses bras. Alric l'observa et etait heureux comme Lison*

Tôt réveillé, Alric décida de rester au lit, pour profiter de Lison, endormie à ses côtés. Elle respirait doucement.
Alric se rapprocha d'elle, à la frôler. Il s'ennivrait de son parfum.

Il lui chuchota :

Bonne fête mon amour !

Il resta ainsi plusieurs heures...
Puis le jour finit par se lever. La faible lumière qui filtrait les volets offrait à son regard le doux visage de Lison.

Alric s'arracha à regret à sa contemplation et se leva tout doucement, pour ne pas troubler son sommeil ; elle avait besoin de repos. Il descendit en tentant de prévenir les grincements de l'escalier et sortit au jardin.
Sous l'abri, la jument de Lison était réveillé, et il compléta son fourrage et l'eau de l'abreuvoir. Plus loin, il cueillit une rose.

Au fournil, Calypso et ses petits étaient réveillés. Et la scène surpris Alric.

Calypso avait le museau plongé dans son écuelle et ses petits, autour d'elle, essayaient de se nourrir au même plat.

Ils seront bientôt sevrés. Cdingue sera contente. se dit Alric.

Il prépara un plateau avec pain, miel, fruits, lait et, la fleur à la main, remonta dans la chambre. Il déposa le repas à côté du lit, près de Lison, et posa la rose par dessus.

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