Demande d'adresse

Jaidelachance, Jaidelachance, Jaidelachance...

Il en fallait de la patience pour se repérer à Amiens et Malbrouk, depuis qu'il était devenu paysan oubliant le temps de l'insouciance et de la beuverie à outrance, n'en avait plus.

Croisant une charmante Dame en train de confier une clef à un homme, il se dit qu'il était peut être en face de la fameuse Jaidelachance.

Permettez que je vous interpelle gente dame mais je pense que c'est à vous que je dois demander si la parcelle 108 près du verger est disponible.
Euh...N'est-il pas ?

Mon nom est Malbrouk et j'ai l'intention de m'installer sur un beau et vieux pommier qui se trouve justement sur ce terrain...
J'aime bien me sentir en hauteur quand je dors et je suis sûr qu'aucun brigand ne viendra me dérober ma fortune de...13 écus du haut de cet arbre.

Jaidelachance, qui était en train de renifler quelque vieux crachat caverneux, se trouva toute gênée face à Malbrouk - Cela faisait un moment qu'elle attendait que le grand homme vienne s'installer ici....


Pardonnez-moi...vous comprenez.... Bredouilla-t-elle. Les registres du village sont si anciens que n'importe quel être humain se mettrait à tousser comme un hérétique.

Elle sentit qu'elle s'embrouillait et chercha la clef du 108 rue Notre Dame tout en contenant un énorme éternuement.

Tenez Sir Malbrouk. Vous serez en hauteur en effet à cette adresse et le pommier donne des fruits excellents. Je suis ravie de vous voir parmi nous. Je vois que vous êtes presque aussi riche que moi

Rien à dire, çà lui réussissait de ne plus tremper dans le vice des boissons frelatées, non content d'avoir trouvé du premier coup ce qu'il cherchait , voilà qu'on lui cédait une parcelle à défaut des quelques deniers habituels lancés avec pitié sur sa carcasse imbibée et endormie n'importe où.

De plus, ce n'était pas n'importe qui qui lui confiait la clef de sa réussite, jamais ô grand jamais une aussi belle dame l'avait appelé...Sir Malbrouk...

Sir Malbrouk, sîîîîr Malbrouk, sîîîîîîîîr Malbrouk...
La voix résonnait dans sa tête comme le bruissement des feuilles sous le vent.

Il fallait qu'il trouve une solution pour réentendre ce chant de cigale qui lui faisait danser son coeur.
L'improvisation était de mise.

Merci bien ma Dame
Hum, une fois mon prommer piêt...euh...pommier prêt...enfin...mon futur logis sur mon déjà pommier prêt...euh...comment dire...bref...oserais-je vous proposer de venir me voir dès que je serai installé car je ne pense pas que ce soit quelques poussières qui vous tourmentent votre charmant petit n...euh votre nez, mais plutôt le manque de repos.

Improvisation, improvisation...

Oui, on parle de plus en plus de l'effet du surmenage sur le...nez , je suis sûr que je résoudrai votre souci en haut de mon arbre...

Stratégie typiquement mâle et rire benêt à l'appui.

Et bien, je vous laisse à votre travail, damoiselle, oups, excusez moi dame peut être ? ... ...

Cré vin dju, v'la t'y pas que cet homme charmant était tombé dans le mille en parlant de son nez... sujet sensible depuis sa plus tendre enfance....et probablement jusqu'à son dernier reniflement de mourante.

Vous avez probablement raison, répondit-elle toute rougissante. [/i]Un peu de repos ne serait pas de trop. Je quitterais volontiers ma vieille caverne pour venir vous rendre visite dans votre pommier

[i]Elle se leva toute suffocante. Le charme et l'improvisation de l'homme avaient réussi à la faire rire


Enchantée de faire votre connaissance Sir Malbrouck, dit-elle en tendant la main la plus amicale possible. Sauf erreur nous avons probablement terminés sur les mêmes trottoirs du village. Il serait temps de renouveler cela un bon soir de boulasse. Ca nous rappellera le bon vieux temps...

Le bonjour à tous. Revenant m'installer dans ces vertes contrées, j'aimerai acquérir un emplacement.

Le n°13 me plait fortement, pourriez-vous m'indiquer si celui-ci est toujours disponible ?

Je vous remercie d'avance.

Petit jardin...Ouch ! Elle se remémora ses tentatives désastreuses de plantations...Pauvres fleurs...Elles ne savaient pas encore ce qui les attendait ! Il faudra qu'elle pense à engager un jardinier dès que possible... Elle sourit à la dame tout en prenant les clés.

Grand merci dame !

L'Artois me manquait en effet tout comme ses habitants. Cependant, je dois avouer que la Bourgogne aura toujours une place spéciale en mon coeur. C'est pourquoi j'en ai ramené quantité de choses...dont plusieurs bouteilles d'un excellent petit vin...
N'hésitez pas à venir me rendre visite, nous en profiterons pour le déguster et faire plus ample connaissance. Ce sera un réel plaisir !

Je suppose que Dame Erwyndyll ne vera pas d'opposition à ce que l'on vivent ensemble.

Donc Seb 1917, forgeron et un champ de maïs.

Re bonjour a tous.

Que de surprise au village aujourd'hui... après l'apparition de la splendide dame Erwyndyll, voici que Seb1917, Alias H.A, faisait irruption lui aussi dans le bureau de la Géomètre folle.

Après l'acte qu'il avait commis dans l'après-midi, Jaid ne le contraria pas. Mais elle s'attendait à tout sauf à le trouver ici face à elle.


Bienvenue à Amiens Monsieur Seb 1917. Voici votre rue, à Dame erwyndyll et vous. Enfin, si cette dame est d'accord ! N'hésitez pas à vous faire connaître, Amiens est en plein renouveau en ce moment. Voici un double des clefs...

Le visage de la Comtesse se fendit d'un grand sourire tandis que son époux approchait.

Hmmmm...Je ne sais pas trop...Voyons, voyons monsieur, n'oubliez pas qu'il vous faudra cuisiner, repasser, jardiner et surtout, surtout ! Il vous faudra supporter votre épouse 24h/24 ! Etes-vous pret à endurer tout cela ?

Elle déposa un baiser sur sa main avant de la serrer dans la sienne et le regarda d'un air taquin.

Hum; Hum, votre raison s'égare ma chère.... Les taches domestiques sont pour les domestiques. Sinon le chomage s installe.

Quant a vous avoir a mes cotés, c est un ravissement dont je me regale d avance.

Erwyn sourit et se haussa légèrement pour murmurer à l'oreille de son mari un "vil flatteur" aggrémenté d'un clin d'oeil complice.

Dame, n'oubliez pas mon invitation ! Veuillez nous excuser à présent, malheureusement, nous avons encore quantité de choses à faire.

Bonjour à tous, je viens d'arriver dans cette superbe ville et je souhaite acquérir un emplacement.

Si je ne me trompe pas le 175 de la grande-rue des tisserands est encore libre. J'aimerais alors m'y installer pour avoir un accès rapide au bureau du commerce, au marché, a la mairie mais aussi a la bibliothèque grand bibliophile que je suis. C'est pourquoi j'espère que le musé d'Amiens abrite une belle collections de vieux et précieux livres, il faudra que j'y passe un de ces jours.

En tout cas je suis très impatient de pouvoir emménager en espérant que la place ne soit pas déjà occupé.

Merci d'avance

Pinarus

Merci infiniment dame Jaidelachance pour les clés de cette magnifique maison. j'espère vous voir très bientôt a la taverne: La pas chere. Je vous offrirai un verre.

* Quelle tristesse quand la bouteille vous délaisse * Pensait tristement Jaid en mettant son oeil contre le goulot de sa bouteille de Calva.
Si quelqu'un l'avait observé en ce moment précis, il aurait juré qu'elle souhaitait rentrer complètement dedans... Mais non, elle se contentait de regarder d'un air maussade les quelques gouttes qui se promenaient encore contre la parroie de la fiasque, mais qui refusaient de descendre jusque son gosier lorsqu'elle tentait de l'agiter à l'envers, bouche ouverte et langue tendue, comme une paysanne désespérée qui tenterait aujourd'hui de se donner du courage.

Elle en était à ces considérations hautement philosophiques lorsqu'elle vit arriver un homme en guenilles, ou plutôt, elle le sentit arriver avant même de l'apercevoir. Une odeur des plus nauséabondes envahissait les couloirs menant au bureau et au bout de quelques instants, un vagabond apparut devant ses yeux.


Ja entendu qu'y avait une femme de Noblesse qui recherche de la main d'oeuvre chez elle ? Ja suis bon à tout faire. Ja me présente, Nestor-le-Gueux. D'où que je dois m'adresser pour la rencontrer ?

Jaid se boucha le nez encore fragile dû au coup de froid qu'elle avait attrappé au château.

Mmmm... Vous parlez certainement de Lisonlune de Boves née Penthièvre, il est vrai qu'elle cherche un domestique. Je ne suis que responsable du cadastre mais je peux vous indiquer son adresse afin que vous puissiez vous-même la contacter.

Euh....Messire ! Ajouta-t-elle d'une voix inquiète. Au cas où, on ne sait jamais mais au cas où.... si elle refuse d'engager vos services pour une raison qui lui serait propre... Pensez à travailler à la Mine, c'est une journée civique aujourd'hui.

Euh...soyez respectueux envers elle tout de même Messire ! Et sachez qu'elle est mariée !


... Mais le vagabond avait déjà disparu.

Bonjour Jaid,
j'espère que tu vas bien.
je viens te voir car, comme tu le sais peu-etre (les choses vont vite à se savoir et nous ne nous en cachons pas vraiment), je suis avec Sellig depuis hier.
J'habite au 58 rue des Orfèvres depuis quelque temps déjà mais Sellig et moi comptons y habiter ensemble. Pourrais-tu le préciser sur le plan s'il te plait?
Merci d'avance.
Kmi

b'jour je voudrai le 61 pour mon atelier de charpentier et ma maison


merci d'avance ^^

Les ongles poussaient...poussaient...poussaient...
Jaid regardait...regardait...regardait...
Il fallait bien se l'avouer : Elle se laissait aller ces derniers temps. Trois jours sans la moindre boulasse, à ne faire que manger et dormir, ça laissait forcément des traces.

Ce matin elle s'était réveillée toute tremblante, l'oeil sobre et la bouche fraîche, le nez à peine coulant, autant de symptômes qui dénotaient un manque furieux d'alcool s'aggravant d'heure en heure et cette longue chute aux enfers ne pouvait pas durer.

L'enfer.... L'ENFER DE LA SOBRIETE !!!!


Alors, dans un souci de se ressaisir au plus vite, elle avait ingurgité en panique un vieux reste de bière et s'était rendue ici, sur son lieu de travail, avec quelques menus accessoires de beauté.
Son vieux seau à lait prêt à fuir et son couteau encore maculé du sang de son dernier porcinet avaient fait l'affaire.

Prenant garde à ce que personne ne la voit, elle avait ôté ses grosses bottes de Soldat et avait trempé ses pieds dans son seau d'eau chaude dissimulé sous son bureau... et lorsqu'elle avait estimé que ses ongles avaient assez ramollis, le couteau devait entrer en jeu.

... Mais avant que Jaid puisse extirper ses pieds de la bassine, Kmi entra dans le bureau des demandes d'adresses.


Bonjour Jaid, j'espère que tu vas bien.
je viens te voir car, comme tu le sais peu-etre (les choses vont vite à se savoir et nous ne nous en cachons pas vraiment), je suis avec Sellig depuis hier.
J'habite au 58 rue des Orfèvres depuis quelque temps déjà mais Sellig et moi comptons y habiter ensemble. Pourrais-tu le préciser sur le plan s'il te plait?


Rouge de honte et de confusion, Jaid resta les pieds dans sa bassine à observer sa collègue sans bouger.
Le tout, c'était de faire comme si la situation était normale.


Mais bien sûr, répondit-elle en pataugeant sur place. Je le note immédiatement dans le...


C'est alors qu'un homme entra à son tour dans le bureau, se présentant comme Jules_César.

b'jour je voudrai le 61 pour mon atelier de charpentier et ma maison
merci d'avance ^^


* Mais enfin qu'est-ce que c'est que tout ce monde d'un coup ? * Pensa Jaid complètement paniquée. * Il ne se passe jamais rien ici et Clac, tout le monde emménage ? *


Mais euh... ( floc floc )... bien sûr !!!! Répondit-elle à Jules_César. 61 rue des Chaudronniers, oui oui je le note !


Les deux visiteurs restaient là à la regarder sans mot dire. Jaid quant à elle tendait le bras au maximum afin d'attrapper le registre du Cadastre qui se trouvait hors de sa portée.
Elle ouvrit un tiroir pour trouver un double de clefs à remettre à Kmi : Une bouteille roula bruyamment contre les parroies du bois. Mais la clef était là et Jaid la tendit à Kmi.

* Faut que j'arrête, je vais me faire virer d'ici * Pensa-t-elle en continuant de patauger...