Petit rappel sur le moyen âge :
Une époque pas si moyenne où la société et les états se bâtissent dans le fracas des épées et avec le dur labeur des paysans.
http://www.decouvertes-gallimard-jeunesse.fr/Decouvertes_GJ/9plus/9plus_quiz_questions.php?doss=13Petit quizz
Le paysan libre et sa famille sont installés sur une terre Louée à un seigneur, la tenure. Les menaces de guerre l’obligent régulièrement à se réfugier au château.
Une petite chaumière
Durant les mois d’hiver, les paysans restent dans Leurs chaumières, faites de pierres et de bois, et recouvertes d’un toit de chaume. En général, elles ne sont constituées que d’une pièce. On se tient la plupart du temps près de la cheminée, source de chaleur et de lumière. Dans le fond, une grande paillasse fait office de lit unique. Les bêtes sont parquées dans une salle attenante, la chaleur animale s’ajoutant ainsi à celle du foyer.
Une soupe et du pain
Le pain est la base de l’alimentation. Cuit dans le four du seigneur, il est bis, mêlé de froment et de son - ce qui Lui donne une couleur brune, peu appréciée par la noblesse. Quotidiennement une soupe de légumes, souvent de chou, mijote dans la marmite, laissée dans l’âtre.
Manger de la viande est rare. Parfois du Lard vient améliorer L’ordinaire. Le cochon est une véritable richesse. Engraissé de glands à l’automne dans tes forêts du seigneur, il sera tué entre la Toussaint et Mardi gras. L’absence de mouches à cette période est La garantie d’un meilleur début de conservation dans le sel.
Les travaux des mois
Avec le retour des beaux jours, les paysans peuvent de nouveau s’occuper du jardin potager et préparer les semailles. Le moment est venu de tondre les moutons. Le berger leur fait traverser plusieurs fois ta rivière pour bien nettoyer leur toison avant de couper la laine à l’aide de gros ciseaux à ressort, les forces.
En juin ou juillet, l’herbe a bien poussé et Les paysans commencent les foins. L’herbe coupée, bien séchée au soleil puis engrangée, nourrira Les bêtes durant tout l’hiver.
Septembre est le mois des vendanges. C’est un dur travail mais aussi une grande fête. Les raisins sont rassemblés dans une grande cuve en bois. Hommes et femmes, pieds nus, Les foulent en dansant pour en extraire le jus qui, quelques mois plus tard, donnera un bon vin.
Des récoltes médiocres
Les champs ne sont pas tous cultivés. Un sur trois est laissé en jachère. Les blés, coupés à la faucille, sont battus sur l’aire du village, pour faire tomber les grains des épis. Une partie est réservée aux futures semailles, l’autre, portée au moulin du seigneur, donnera de la farine.
Mais les menaces de guerre incitent les paysans à ne semer que Le minimum et à partir à la première alerte se réfugier en un lieu sûr, fortifié le château, l’abbaye ou la ville. Les récoltes restent médiocres, sensibles aux variations climatiques. A plusieurs reprises des disettes ravagent le pays.
Prier au quotidien
La religion fait partie de la vie quotidienne. Dans chaque demeure, un espace est dédié à la prière. Les plus pauvres se recueillent simplement autour d’une image pieuse ou d’une croix, les plus riches dans une chapelle ou un oratoire. Tableaux, statuettes ou objets d’orfèvrerie à caractère religieux sont eux aussi autant de supports à la prière. Le seigneur comme te bourgeois peut en emporter dans ses déplacements. Le fidèle fortuné se tourne vers Dieu plusieurs fois par jour et trouve dans son livre d’heures une prière adaptée à chaque moment. Cet ouvrage est illustré de scènes de la vie du Christ et des saints.
L’exemple du Christ
En ces temps de guerre, d’épidémies de peste et de famines, les hommes se tournent vers La religion avec l’espoir que Dieu entendra leurs prières.
L’art religieux met l’accent sur les souffrances et la douleur de Son fils Jésus-Christ dans les scènes de la Passion. Elles rappellent le fondement de ta foi : le Christ est Dieu fait homme, descendu sur ta Terre pour racheter les péchés des hommes.
Chacun doit se repentir de ses fautes
s’il veut entrer au paradis après sa mort.
Partir en pèlerinage
Le pèlerinage est un voyage, à pied ou à cheval, seul ou en groupe, vers un Lieu sacré dans lequel sont conservées des reliques. Le pèlerinage n’est pas obligatoire mais permet d’affirmer sa foi. Les motivations diffèrent d’un individu à l’autre demande de guérison ou d’un pardon à Dieu, remerciement pour un heureux événement...
Ces pèlerins partent peu chargés : un manteau, une besace en bandoulière, un bâton et un grand chapeau suffisent. Ils se rendent en France à Saint-Denis, Tours, Vézelay, Conques, Toulouse...
Certains vont même à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, à Rome, ou à Jérusalem.
En ces temps mouvementés, Les seigneurs restent avant tout des guerriers et aiment les jeux physiques et dangereux. Les codes de La chevalerie régissent Les rapports entre joueurs.
Les chevaliers s'affrontent
Les seigneurs cherchent à s’illustrer dans les tournois. Ces jeux militaires contribuent à l’apprentissage puis à l’entraînement à la guerre. Ce sont de grandes fêtes organisées sur deux ou trois jours. Le sol de la lice est constitué de terre et de sable, arrosé d’eau pour limiter la poussière. Les dames sont à l’honneur. Annoncée par les hérauts, chacune conduit son chevalier, revêtu d’une armure de parade et portant ses couleurs, dans la lice. Les joutes sont très violentes. Dans Le combat à la lance, Les adversaires doivent se désarçonner et ensuite s’affronter à pied à l’épée ou à La hache
Des jeux de stratégie
Les jeux de stratégie font partie de l’éducation du jeune noble. On s’affronte aux dames, au trictrac, à la marelle, mais surtout aux échecs. Les plateaux sont, la plupart du temps, faits de bois de couleur, les pions et les figurines sculptés dans l’os ou l’ivoire. Pour les plus riches, ces jeux peuvent être taillés dans des pierres de couleur ou dans du cristal de roche.
Lors d’une partie, chacun doit se comporter noblement, avec modération et galanterie. Les jeux d’argent et de hasard, comme les dés, n’ont pas bonne réputation, mais suscitent un grand engouement.
Les plaisirs de la chasse
Sport princier par excellence, les chasses à courre ont lieu dans les vastes forêts royales de Vincennes et de Compiègne. Il y est interdit de braconner. On y trouve des cerfs, des renards, des sangliers et même des loups.
L’animal est poursuivi par la meute et Les piqueurs, qui guident les chasseurs en sonnant du cor. Le sanglier est particulièrement dangereux, car il peut faire soudain volte-face et attaquer ses poursuivants à coups de boutoir mortels. Le cavalier, muni d’une courte épée, doit le tuer, tout en protégeant son cheval.
La chasse au vol a la préférence des dames. Dressés pour s’envoler du poing, les faucons fondent sur des pigeons ou des la pins.