Au milieu de nulle part

P'tit Juju était parti en mission pour la sécurité du Comté... Loin de tout, loin de tous, il était seul, face au danger.

Il veillait depuis trois jours sur le Cadavre puant de ce couard de Dididebeaulieu.
Les crobeaux recouvraient à moitié le corps maintenant décharné du Brigand...
Un coup d'épée bien placé avait suffit à mettre fin aux actes de brigandage qui sévissaient à cet endroit.

Mais le danger est permanent sur ces routes, les brigands sont partout.

Seuls les quelques pigeons qu'il arrivait à recevoir le maintenaient en contact avec la civilisation...
Il avait reçu plusieurs pigeons de Bilbokine, son amie, son Ange. Beaucoup de pigeons officiels : ordres et contre-ordre se suivaient.
Puis, quelques pigeons plus intimes, moins conventionnels... quelques nouvelles d'elle.

Il se mit alors à penser, à réfléchir... Un de ces songes que P'tit Juju avait l'habitude de faire, au pied de son vieux pommier, au fond du verger d'Amiens...
Mais ce n'était pas comme d'habitude, il n'était pas dans son verger, l'arbre sur lequel il était adossé n'était pas son pommier ; alors la seule pensée ne lui suffit pas à libérer les démons qui le hantaient.

Il prit un vieux parchemin, sortit sa plume, celle qui est un peu abîmée à son extremité, une plume de faisan, qui ne sert que pendant les voyages, pour rédiger des missives envoyées par pigeons.

La solitude ravivait en lui le le passé... Son enfance d'abord, dans un château d'Aquitaine, auprés de son pére... La guerre, les Anglois, la séparation d'avec sa Terre tellement aimée, la trahisons par le siens, la fuite, la peur, la misére... Puis la renaissance ! Une ville enfin, pouvait l'adopter, personne ne le connaissait ici : "Amiens", quel doux nom pour lui maintenant.
Il avait renoncé à la noblesse, renoncé à son passé ; il s'était reconstruit une vie... Un ange l'avait receuilli.

Mais le passée a ses fantômes, que nul ne peut fuir... ils vous rattrapent, et vous hantent tout au long de votre vie.

La peur le repris... Peur des brigands ? Non... qu'un seul d'entre eux essaie de s'approcher, et il connaîtra le même sort que le Dieppois couché au bord de la route...
Peur de son passé, d'être retrouvé ? certainement un peu... il vivait avec cette peur depuis plus de deux ans maintenant.
Peur de perdre son Ange... voilà la peur qui le saisit. Elle était déjà partit dans un autre ville... L'éloignement favorise l'oubli il le savait bien...

C'est pour vider son esprit de tous ces trouble que Juju commença à écrire :

Citation :

Il existe des soirs, il existe des nuits, où même la lune ne saurait nous consoler. Où nos regards se perdent dans l’obscurité. Les douleurs oubliées, mais jamais apaisées, assombrissent les pensées clandestines. Voyage d’un vagabond au-dessus du monde. Un ciel étoilé pour seul paysage et nos yeux s’imprègnent de cet immense sage.



Odeur estivale d’un soir, couleurs nocturne éphémères,…
Vient la ronde aux souvenirs…

Seul face au monde, on pense à tout, on ne pense à rien,…. On pense aux autres, on pense à soi…

On pense aux rêves tant désirés, mais jamais réalisés, aux sourires tant voulus, mais jamais reçus, aux phrases blessantes, enfouies dans le silence.


...On revit les années glorieuses de notre vie, rayon de lumière, ballet d’étoiles filantes.

Le ciel gronde, et les éclairs inondent cette étrange solitude.

Souvenir des colères, des rages, des conflits réguliers, comme autant de tortures de l’âme.

Puis l’orage part vers d’autres pensées volatiles.

Mosaïques de visages, de paroles entremêlées, d’émotions passagères souvent contradictoires…

Les rires du passé sont autant d’étoiles dans le ciel que les larmes refoulées…


Ce soir je veux m’abandonner à l’oubli. Ce soir je ne veux plus penser. Ne plus entendre la complainte du vent. N’être ici que pour admirer la nuit et oublier que j’existe seulement...

Il s'arreta... puis il pensa alors à Amiens, et se dit "tiens ! Et si je postais ceci chez les poetes Amiénois !..."

Ceci n'avait rien d'un poéme, en tout cas, ce n'était pas le but, mais ce bout de parchemin avait eu le mérite de redonner un coin de sourire à Juju...

Il prit la route, et se dit que plus vite il serait rentré, plus vite il retrouverait Amiens, sa Douce, Kelly, qui lui maquait tellement...et son verger, son arbre...

Aprés avoir passé une bonne partie de la journée à se reposer, au bord de la mer, P'tit Juju commença à ranger ces affaires...
Le sable de la plage de Bertincourt commençait à lui brûler les pied.

En se levant, il vit... il n'arrivait pas décrire ce qu'il voyait, cela brillait dans le sable, le reflet du soleil presque couchant l'empêcher de voir quel objet pouvait bien se trouver ici.
Il s'approcha donc, et découvrir une bouteille de verre.
Pff... lui qui avait espéré trouver un écus d'or sur cette plage, il se trouva trés déçu.

Il s'apprétait à jeter la bouteille lorsqu'un détail le surpris : la bouteille porter encore son bouchon de cire ; elle n'avait pas était ouverte !
Son poid indiquait pourtant à P'tit Juju que celle-ci était vide...

Il regarda donc l'intérieur de la bouteille, et vit un simple parchemin, roulait à l'intérieur.
"Tiens, un message de marin en perdition" pensa-t-il.
Il décida donc d'ouvrir cette bouteille ; il la fracassa contre un rocher, et prit le parchemin...

Quelle surprise fût la sienne lorsqu'il déroula le Parchemin... les deux parchemins en fait, car il y en avait deux... le premier était un message écrit, le second n'était pas compréhensible.
P'tit Juju lu donc le premier :



Les battements du coeur de P'tit Juju s'était accelérés, ses mains tremblaient...

Mais qu'était donc ce "trésor d'Amiens" ?! Il n'en avait jamais entendu parler.
Et ce "Seigneur"... en était-il vraiment un ? Ce message datait de prés de deux siécles, il n'y avait qu'un seul moyen d'en vérifier l'exactitude : Percer ce secret et découvrir le trésor.
Il lui fallait absolument le trouver maintenant...
Il regarda de nouveau le deuxiéme parchemin :






Seul, il ne pourrait jamais déchiffrer ce... ce... cette chose !
Il fourra donc les deux parchemins dans son sac, regarda autour de lui pour être sûr que personne ne l'avait vu, et décida de rentrer au plus vite à Amiens, où il trouverait certainement l'aide dont il avait besoin.

*Lison qui était dans son bureau de la mairie la fenetre ouverte entendu une voix, cette voix ne lui étais pas inconnu, elle regarda par la fenetre et vit son ami ptitJuju qui était de retour. Lison décida alors de descendre l'accueillir*

Bonjour mon ami, comment vas tu?
As tu fais bon voyage?

*Lison regarda et écouta juju, les parchemin qu'il avait dans ses mains, avaient l'air d'être difficile à dechiffrer.*

Un trésor à Amiens mon ami?
Dans le verger?

Je suis pas très douée pour déchiffrer mais je susi prete à t'aider mon ami surtout pour les habitants d'Amiens.

Lafouine entendit un Homme parler à forte voix sur la place... elle accouru bien sûr pour savoir ce qu'il se passait.
L'ancien maire tenait dans ses mains deux vieux parchemins en mauvais état, et parlait du "Trésor d'Amiens".

Ah... dit-elle de sa voix stridente. Le Trésor d'Amiens !
Vous ne le connaissez donc pas jeunes ignorants ?

Il y a une vieille légende sur le Trésor d'Amiens... mais j'hésite à vous la conter maintenant, elle est longue, et il faudrait m'écouter... Il semble pourtant que dans ce village, personne ne veuille écouter une vielle radoteuse comme moi, dit-elle en riant.

Elle connaissait une vieille Légende, à propos de ce Seigneur d'Amiens, mais elle tenait là une revanche !
Elle pouvait les aider, mais personne ne l'écoutait jamais... Alors elle hésitait encore à raconter cette histoire.

A l'époque de César il n'y avait pas un alphabet différent Peut-etre qu'en trouvant la 1ère lettre celle ci correspond au A

Pas très clair tout ca...

coucou à tous , j'ai peut être une piste .
Il existe un college "césar Franck" sur Amiens .
César Franck était un organiste et compositeur belge.
Donc je ne sais pas s'il faut se référer à ce césar là ?
il a composé pour le théâtre , musique profane et sacree .(et instrumentale ).
heu ouais c'était une idée comme ça , je crois que je m'égare là .

j'ai trouvé .
je mets la réponse tout de suite ?

P'tit Juju compris enfin !

Oui Aliric ! Non seulement Louis IX et bien Saint Louis, mais c'est aussi le neuviéme Roy de la Dynastie des Capétiens ! Donc le Neuviéme aprés Capet !

Nous tenons là une premiére piste !
Comme je te l'ai dit, l'arbre de Louis IX était un vieux chêne... il y a un trés vieux chêne au fond du Verger, j'ai même ouïe dire que ce chêne précédait Charlemagne ! Ca ne peut être que là !

P'tit Juju réfléchi un instant...

Mais attendez une minutes ! Nous ne savons même pas ce que nous cherchons ! Inutile de foncer tête baissée vers le verger...

Il se tourna vers Lafouine :

Vielle Fouine, tu sais des choses que nous ne savons pas ! Tu peux nous aider dans cette quête... Si tu parles, je suis sûr que tous ici t'écouterons avec attention !

Lafouine avait trés envie de raconter cette Histoire... Elle était méchante, et n'aimait pas vraiment les gens ; mais cette légende faisait partie du Patrimoine de la ville, elle ne pouvait pas la garder pour elle...

Alors elle commança à parler, tandis que le monde qui affluait de plus en plus sur la place faisait cercle autour d'elle :

Cette Histoire m'a été contée par ma mére, qui la tenait de sa mére.

Il y a bien Longtemps, Un Homme régnait en maître sur la ville, Charles Delasommes...
Charles Delasommes était un descendant direct de Clodion le Chevelu, le premier Franc à avoir conquit l'ancienne cité de Samarobriva, Amiens pour les Romains.

Son régne fût marqué par la prospérité de la ville et de ses habitants, mais aussi et surtout par l'extension incroyable de son verger : le verger d'Amiens disait-on était le plus grand du monde !
La beauté du verger faisait sa légende... comme dans toute légende, la beauté était éxagérée à chaque récit, si bien que partout, ce verger était comparé aux Jardin de Babylone... Amiens devint presque la huitiéme Merveille du Monde.

Des Jalousie commencérent à naître, des questions aussi ! Comment Amiens avait-elle pu en si peu de temps devenir plus florissante que n'importe qu'elle autre ville ?...
Et ce grâce à un seul Homme : Charles Delasomme.

La légende dit que Charles Delasommes détenait un secret... un secret qu'il n'avait dévoilé qu'à une seule personne : sa fidéle servante, Jourdenette Madeline... Dites Jourdenette Lafouine.

Elle s'arreta un instant, pensive, les Amiénois était maintenant pendu à ses lévres...

P'tit Juju resta stupéfait... Non seulement, cette vieille vipére connaissait beaucoup de chose sur ce trésor, sur l'Histoire d'Amiens... mais en plus, elle était directement liée à ce trésor !

Sa famille avait semble-t-il connu le Trésor d'Amiens ; il fût subitement trés impressioné par Lafouine.

il chuchota aux autres :

Elle va peut-être pouvoir nous guider dans cette quête, il faut l'insiter à continuer...

Faut il chercher dans la cathédrale d'amiens , dans la galerie des rois ?

Dame Lafouine fût surprise par une voix qui s'écriait du coup "Faut il chercher dans la cathédrale d'amiens , dans la galerie des rois ?"... sans raison aparrente.

Elle reconnu la demoiselle qui faisait des "enigmes" aux Amiénois.

Hé ben ma petite, il semble que vous soyez meilleure à poser des énigme qu'à les resoudre ! Un peu de jugeotte voyons ! Qu'iriez-vous faire du côté de la Cathédrale ?! dit-elle avec son petit rire habituel

Puis elle repris :
Puisque vous semblez tous pressés de continuer les recherches, allons au verger, je vous conterais la suite en route, et une fois là-bas... Car, c'est bien au verger qu'il faut aller, et c'est écrit clairement sur le message du seigneur Charles Delasomme... rajouta-t-elle en regardant Biquoulette