Balabira - 23 rue de l'Evêque - Amiens

Yefa entre au salon en donnant le bouquet à Bala...et elles s'assoient au divan..
"voilà Bala je suis passée car ça fait du temps que je t'ai pas vu ni à la taverne, ni au marché ..comme tu sais je n'ai pas encore plein d'amis et je ne sors presque pas de chez moi"...Yafa hésite un peu..et reprend: "Pour être sincére Bala il me semble que tu es un peu étrange avec moi et que tu ne m'apprecié pas trop..j'espere bien que j'ai tort mais voila c'est ce que je sentais et je voulais etre franche avec toi.....
Apart ça je suis trés heureuse à Amiens surtout à côté de Diab qui est très agréable et très tendre...
Je veux bien qu'on devienne des amies Bala!!!!! Yefa ajoute

Balabira attrape un mouchoir et souffe de toutes ses forces dedans. Fffffffffffffffffffff....
"Heummm... j'ai attrapé un bon rhume, tu sais, et.... et avec ce froid.... hmmm... avec ce froid il faut être prudente !"

"Moi étrange ?! Avec toi ?... pourquoi donc ?"
*et toi donc pourquoi donc es-tu si inquiète, se dit Balabira. Serait-ce en rapport avec le beau Diab. dont le coeur chavire ?*

"Depuis combien de temps es-tu à Amiens ? As-tu de la famille ici ?" dit Balabira en servant une tasse à Yéfa. "Attention c'est très chaud" précise-t-elle.

"Mais où vas-tu chercher ces idioties !" dit -elle tout d'un coup
"Mais si que je t'appprécie, on ne se connais pas beaucoup, c'est tout ! Je suis certaine que nous deviendrons de grandes amies, tu verras !"

Balabira s'installa près de Yéfa et continua a discuter tout le reste de l'après-midi de choses et d'autres, de son arrivée à Amiens, de son installation chez Diab, de l'aménagement de la maison ...

Yefa se sent soulagée...et apprécie bien ce que Bala vient de lui dire...
"Bon Bala, pour le commencement je suis venue du pays lointain et voila que je me trouve à Amiens..au début j'ai pas eu l'intention d'y rester j'ai voulu continuer mon long chemin vers un pays serein..Mais grâce au chaleureux accueil que j'ai découvert aux amienois j'ai décidé d'y séjourner..j'étais un peu soif et j'ai faim de la longue route j'ai accéder à la taverne ou j'ai rencontré le beau Diab pour la première fois...il a été très accueillant...il m'a bien aidé à y pénétrer dans ce beau village..il m'a bien soutenu..nos rencontres se succèdent...on s'entend bien tous les deux,et je suis installée chez lui..
voila je t'ai tout confié et je suis contente de t'avoir à mes côtés aussi je suis certaine que tu vas être mon meilleure amie"..
Puis elles s'amusent en discutant..
Il est le temps de rentrer chez soi..yefa se lève et embrasse Bala ...
"tu es toujours le bienvenu chez nous, on attend ta visite Bala, d'accord"

Yefa est encore un peu perdue ...se ballade dans les rues d'Amiens les idées désespérés..le cerveau égaré...se trouve sans le sachant comment devant la porte de son amie Bala....

TOC...TOC...TOC....


elle attend un instant et tape encore.....

Balabira était à demi consciente quand elle entendit frapper à sa porte.

TOC...TOC...TOC....

"Hééé ....*hips* t'es rapide, hein ?!"

TOC...TOC...TOC....
"M...Voui...! J'ariiiv'.... *hips* ve suis là....*hips*"

Elle se dirigea vers la porte d'entrée en titubant, et fut stupéfaite de reconnaitre Yéfa devant elle.

"Rhoooo, Yéééééfaaaaaaaaaa *hips* tu es revenue ? "

"Il est pas là, Diabolô *hips*.....mais tu peux rentrer..... il doit me rester une bouteille....'

"Rentre, rentre....*hips*... t'étais où ? Hein ?!"

*Quel mal de crane ! *hips* Ouille ouille ouille, j'ai dû trop forcer sur la bouteille...*hips*...*

Yefa entend l'a voix de Bala qui s'approche de la porte peu à peu elle sourit Son amie est là..en entrant elle embarsse Bala et fut entré jusqu'au salon .."excuse ma visite Bala mais j'avais besoin de quelqu'un je n'ai personne trouvé mieux que toi..."
Yefa s'adresse confortablemet à côté de Bala ..."Tiens ma chère je sis que tu es inquete de ce qui s'est passé entre Diab et Moi ..voilà ce dernier temps on est un peu éloigné l'un de l'autre chacun son champ l'a pris et le travail ...avec qlq querelles intimes .on s'est trouvé au bout du chemin ..on s'est quitté tout en restant des proches amis je le respecte trop ce mec là il a été le plus gentil et brave homme je t'assure..beuuu...eeuuhh...je ne sais pas quoi dire ..c presque fini voilà je cherche une nouvelle demeure et j'y vais m'installer tt en gardant l'espoir et ce sourire car je sais que tout ira bien ..pour Diab je lui souhaite tt le bonheur du monde car il le merite sincerement....
Yefa a l'air pensif et se taie...

Yefa se tourne vers son amie et lui pose une bise au joue en lui réclamant: "merci bien ma chère Bala mais je viens de demander un nouveau logement pas loin de chez toi..j'attends encore les clefs Merci encore mon amie tu es très gentille ..merci pour ce chaleureux accueil j'espère que je t'ai pas déranger .."
Je suis heureuse de ton amitié ..voilà bientot je vais avoir ma propore maison n'hesiter pas à venir chez moi tant que tu le veux..tu sois toujours la bienvenue..
Yefa embrasse Bala et pars en souriant d'avoir une telle compagnie à ses côtés:D

En se réveillant sur le divan, Balabira était toute fourbue. Mal à la tête, mal au dos, mal partout.

Que cette nuit avait été étrange, elle avait fait de drôles de rêves....
Pire ! Des cauchemars !... Ses amis disparaissaient tous les uns après les autres. Ils se séparaient, se déchiraient, et s'évaporaient sans que jamais personne de les revoie.
Le village devenait un village fantôme où les poules prenaient le pouvoir. Elles frappaient aux portes des maisons : Toc-toc-toc ! Et s'infiltraient partout !
Toc-toc-toc !
*Aïe, ma tête ! Quelle Boulasse ! Mais qu'est ce qu'il s'est passé ? J'ai bu tant que ca ?!!*

Balabira chassa de son esprit ces images dont elle ignorait la cause et passa dans la cuisine pour prendre un remède pour son mal de crane.
"Ouush ! Mon dos ! Mazette ! c'est plus de mon age de dormir sur le sofa !"
"Comment je vais moissonner aujourd'hui dans cet état !?"

En silence, elle se prépara un déjeuner complet pour attaquer cette journée et retourna dans sa chambre pour revêtir des habits propres.

Ce n'est qu'en repassant dans le séjour qu'elle vit l'étole de Yefa oubliée sur le sofa.
Elle se souvint alors de son passage, mais tout était très vague dans sa tête.

N'hésite pas à venir chez moi tant que tu le veux..tu sois toujours la bienvenue..

Elle se pencha, la pliera soigneusement et la pris en sortant de chez elle afin d'aller lui rendre.

Xyza arriva devant chez Balabira.
Elle savait que celle-ci était absente, l'ayant croisée en taverne quelques jour plus tôt, elle avait entendu parler d'un départ pour un mouvement militaire.

En fouillant dans le pot de fleurs devant la porte, elle trouva une clef qui lui permis de rentrer.

Chouette Baraque ! Ce sera super pour quelques jours de tranquilité !

Ainsi Xyza s'installa dans ces lieux comme si elle y était invitée. Elle s'alluma un feu, fouilla les placards pour se faire à manger, puis en fin de soirée, elle pris possession d'une chambre et y resta jusqu'au petit matin.

Xyza se réveilla tôt dans ces draps qui sentaient bon les fleurs.
Elle se prépara un copieux petit déjeuner pour bien commencer la journée, puis se rendis en ville afin de voir ce qu'elle pouvait glaner.

Entendant les rumeurs, elle retourna illico reprendre ses affaires, en laissant tout en plan.

A son départ la porte de la maison était grande ouverte et son passage était marqué dans toutes les pièces : la cuisine en désordre, le lit défait et la cheminée qui fumait encore...

Pfff ! Je crois que j'ai eu chaud !

Après un périple de 4 longs jours, une éternité pour la jeunette qui n'avait jamais quitté sa chère ville natale, Balabira rentra enfin à Amiens.
Elle était pressée de retrouver le confort de sa maison... Elle était tout aussi pressée d'en repartir pour faire la fête avec ses camarades...

En arrivant devant chez elle, elle s'arrêta un instant, surprise de constater que la porte était ouverte, et battait au gré du vent.
Qui avait pu oser ? Qui s'est permis ? Rhooo.... Son sang ne fit qu'un tour. Elle se précipita à l'intérieur, attrapant au passage une pierre de sa main droite, prête à la lancer en pleine tête de l'intrus qui se trouvais dans l'intimité de sa demeure.

"Montrez-vous, manant ! Montrez-vous, j'appelle le guet !"

Comme personne ne répondait, elle commença à inspecter toutes les pièces une à une, poussant doucement les portes d'une main, soulevant sa pierre de l'autre.

Quelle porcherie ! se dit-elle en fin de visite.

Elle referma soigneusement sa porte d'entrée avant d'aller faire une toilette et enfiler d'autres vêtements, laissant toute les preuves en plan.

"Cette histoire attendra demain ! J'ai mieux à faire !"

Elle reparti quelques temps plus tard, toute fraiche et guillerette, refermant la porte à double tour et en glissant la clef de sa demeure bien au chaud, dans son décolleté.