La Cabane de Jaid ( Demandez une échelle pour monter )

*Bon, à ce que je vois il y a du travail à faire ici...*












* Mais ça tombe bien j'aime retrousser mes manches. Bienvenue chez moi ! *




Grouiiiiiiiiiiikkkk Grouiiiiiiiiiiiikkkkk !!!!!!!!! Criaient les cochons fraîchement installés.



Eh bien avec tout ce raffut, je ne sentirais pas seule !

Il était grand temps de faire du changement, Jaid en avait assez de sa porcherie...Non, ça n'était pas drôle pour elle de partager sa paille avec ses amis porcins, aussi décida-t-elle, avec l'aide de quelques paysans de la ville, de réduire l'espace de sa propriété afin de laisser plus de place au jardin, au milieu duquel elle choisit un arbre solide.






Seulement, il fallait couper les branches à la hache....les bonnes volontés ne seraient pas de trop mais Jaid était déterminée, quitte à transpirer sang et eau toute la journée, à construire sa propre cabane.

Son esprit de Soldat avait pris le dessus : A défaut de vivre dans sa caserne, elle aurait son dortoir à elle, quitte à le construire en haut d'un arbre.
Et puis au moins, elle aurait une bonne vue sur l'horizon, au cas où un ennemi approcherait.
N'ayant rien à faire aujourd'hui, elle se lança dès le matin dans cette vaste entreprise...

Luna entendit parler des travaux que Jaid entreprennait.

Elle était venue en renfort maniant la hache comme elle aurait manier Ondine sa hallebarde. Enfin presque !

L'idée de la cabane dans l'arbre était malicieuse et originale.

Jaid sourit en voyant Luna s'approcher, armes à la main, en vraie amie qui venait lui donner un coup de main. Toutes deux grimpèrent en haut de l'arbre


...et commencèrent à taillader les branches. Le travail était grandiose et difficile : Souvent, les deux femmes se regardaient en souriant avec une mine fatiguée.
Luna taquinait Jaid tout en haut de l'arbre en se balançant malicieusement au bout de quelques branches, ce qui provoquait de grand fou-rires entre elles.
Toutefois, au bout de quelques heures, par un système de poulies qu'elles avaient mis en place, un début de cabane commençait à s'ébaucher








Jaid était déjà satisfaite de ce formidable début. Elle prit Luna dans ses bras et lui dit :


Si tu veux arrêter là, je comprendrai. Jamais je ne saurai comment te remercier pour ton coup de main...

Ho oui pour aujourd'hui je pense que ça suffit.
Je reviendrais demain pour finir.

La journée avait effectivement été dure et laborieuse.
Tout s'était bien passé et à la fin elle ne se rapellait que des bons souvennir.

Ma chère il faudra me payer un coup de binasse à la fin du chantier. Je compte sur toi !

Luna partie en saluant son amie et consoeur à la manière de l'Académie.

Merci beaucoup Luna, répondit Jaid, dans le même Salut. A ton service si tu as besoin...


... Puis elle regarda ses mains couvertes d'ampoules, espèrant que Luna n'en avait pas autant.
Il restait encore beaucoup de pain sur la planche mais Jaid se dit qu'elle continuerait ses travaux demain....et elle s'effondra dans sa porcherie.

Le lendemain Luna arriva le pas trainnant , elle était encore fatiguée.
La journée d'hier avait été harrassante et la soirée mouvementée. Du coup, elle s'était couchée très tard et n'avait pas assez dormi.

Salut Jaid , on se l'a fini ta cabane ?

Jaid vit arriver Luna qui était pleine de bonne volonté mais qui semblait très fatiguée. Elle se sentit coupable.


Quelle vie je te fais mener, dit-elle en enroulant son bras autour de son épaule. Tu as les traits tirés à cause de moi. On ne s'y met que si vraiment tu y tiens

Bien sur que j'y tiens on ne va pas te laisser sans toit.

Elle sourit puis tira Jaid vers la cabane.
Luna attrappa une hache et se dirigea d'un pas résolu vers le bois.

Elle était du genre tétue comme fille et quand elle avait quelque chose en tête, Luna ne l'avait pas ailleurs. La fatigue s'en alla rapidement car le travail primait.

Et dit moi ma chère Jaid comment embrasse Shazame ?

Luna regarda son amie entre deux coup de hache et réprima un fou rire.

Quel plaisir de voir Luna toujours en forme et motivée. Rien ne semblait jamais entailler sa mauvaise humeur et tandis qu'elle commençait à se mettre à la tâche, elle lança :


Et dit moi ma chère Jaid comment embrasse Shazame ?


Jaid resta un instant bouche-bée, hâche à la main, sourire ouvert et stupéfaite.


Mais....Mais...le vieux grigou ? dit-elle en rougissant. Je ne m'en souviens même pas ! Attend un peu que je t'attrappe toi !

Et Jaid se mit à lui courir après, toutes deux haches à la main, dans un joyeux fou-rire à travers le jardin.

Luna entendit Jaid baffouiller, comme elle s'y attendait et puis elle lui courrut derrière offenser par sa question .
Enfin Luna n'y croyait pas.
Elle courrut alors dans tous les sens pour ne pas se faire attraper. En riant, heureuse de se petit jeu. Puis renchérie :

Il était rouge comme une tomate et du vider sa chope d'une traite pour se redonner de la contennance. Je suis sur que s'était mémorable.

Jaid courrait toujours derrière Luna, toutes les deux riaient à gorge déployée dans le jardin.

Il était rouge comme une tomate et du vider sa chope d'une traite pour se redonner de la contennance. Je suis sur que s'était mémorable.

Et Luna éclata de rires de plus belle.
Toutes les deux galopèrent ainsi en riant pendant un long moment, amusées par le petit jeu de se courir après, puis au bout de quelques minutes, elles s'arrêtèrent en même temps et reprirent leur souffle, la main contre un arbre et le corps presque plié en deux.


Tu sais ce qui me fait le plus peur ? Haleta Jaid en se tenant le ventre. C'est que tu suives cet homme qui te plaît tant et que tu quittes Amiens.

Elles soufflèrent encore quelques minutes.


Je ne sais pas ce que je ferais si tu partais. Je sais qu'il n'y a encore rien entre vous mais... enfin quoi, c'est à l'homme de faire ses bagages non ?

Pendant qu'elle écoutait Jaid, Luna posa le dos contre un arbre et se laissa glisser jusqu'au sol le souffle encore rapide.

Oui s'est une éventualité.
Je ne suis pas encore arriver là, à me demander s'il doit vennir sur Amiens ou si je dois partir. Je laisse la vie m'emmemer là ou il faut aller.

Luna regarda le ciel parsemé de nuages de nombreux souvennirs remontèrent à la surface. Le soleil était timide aujourd'hui.
Se rapellant qu'elle n'était pas seule, elle se releva.

La vie m'a conduite à la caserne d'Amiens.
Bien et si on mangeait un peu on reprendra le travail après.

Elle sourit à Jaid.

Tu ne m'as toujours pas dit s'y Shazame embrasse bien !

Incroyable ça s'est de la cabane.
On n'est vraiment trop forte.

Luna n'en revennait pas du travail abattu en deux jours.

Il va falloir pensé à y installer quelques meubles : table, chaise, pallaisse.

On peut aussi te construire un petit abris au pied de l'arbre pour que tu puisses y vivre la journée, recevoir ta copine Luna...

Elle se mis à rire.

Et en haut se serait l'endroit pour dormir et y invité un beau jeune homme . Un coin juste à toi !

Dès l'aube, alors que la nuit coulissait doucement pour laisser place à un jour évanescent, Jaid était partie de sa caserne en emmenant Kro avec elle. Elle ne montait pas encore dessus car le diable d'étalon l'avait envoyé dinguer violemment hier, mais elle souhaitait familiariser son cheval avec son domicile, son futur "chez lui".

Il est vrai qu'elle n'avait pas songé à construire de box pour lui, tout simplement parce qu'elle ignorait qu'elle posséderait un cheval si vite. D'ailleurs, tout semblait aller trop vite depuis deux jours.



Allez ici Kronenbourg !!! Grimaça-t-elle pour qu'il la suive car la bête se cabrait. Viens là, cannasson !


Kro ne semblait pas trop apprécier Jaid, force était de constater qu'ils auraient sûrement des problèmes tous les deux. Déjà rien qu'hier, en guise de premier contact, il l'avait botté à travers les box du château. Ouuh la sale bête !
Le plus doucement possible Jaid l'attacha à l'arbre de sa Cabane puis lui prodigua quelques caresses. De ses grands yeux mobiles Kro la fixait d'un regard menaçant, pret à récidiver.
Jaid n'insista pas. Elle n'était pas très patiente aujourd'hui. Elle plaça un peu de foin devant Kro et le laissa tranquille.

Puis elle escala l'arbre jusque chez elle, sans échelle ce matin. Elle avait besoin d'exercice.
Une fois dans la cabane, elle se surprit à regretter de ne pas avoir demandé un peu de tabac à Born hier. Fumer l'aurait certainement relaxé à cet instant précis où l'inquiétude rongeait les soldats de l'Artois.
En guise de cigarette, elle trouva une écharde sortie d'une planche et la plaça dans sa bouche.

Pas de cochons aujourd'hui, ni de vaches, il fallait attendre les ordres avant de travailler... il n'y avait que ce jeune toquard à s'occuper, le préparer à un départ d'où il ne reviendrait pas, peut-être...il était si novice lui aussi, si peu préparé à accomplir son destin de destrier. Il était tellement fougueux, tellement innocent, il aura tant à apprendre lui aussi de ce que peut coûter l'arrogance des Hommes.
Attendre, attendre...ça dévore par l'intérieur. Il n'y a rien de pire que de ne pas savoir. Ne pas comprendre.

Jaid s'assit sur la terrasse de sa cabane et se mit à scruter l'horizon...




Le ciel resterait gris aujourd'hui. Une tristesse silencieuse et angoissante enveloppait tout le paysage. Les arbres griffés par les premiers froids de l'automne commençaient déjà à jaunir.
Rien n'était éternel il est vrai, tout ne faisait que mourir et revivre... Jaid espérait ne pas mourir.
Le regard perdu vers les plaines lointaines de sa si chère Artois, tandis que Kro hénnissait tranquillement autour de l'arbre, elle se répéta cette sombre pensée.

* Je ne veux pas mourir *
* Je ne veux pas mourir *

Un peu plus tard dans la journée [ petit délire perso ]

Il y avait quelque chose qui n'allait pas.
En fait, Jaid soupçonnait Kro d'être fénéant....








Elle entreprit de lui faire faire quelques exercices afin de créer une vraie complicité entre eux. Le palfrenier du château l'avait bien dit : "Plus vous passerez de temps avec votre cheval, plus lui et vous ne ferez qu'un". Mais oui, mais oui...
Jaid n'aurait jamais imaginé avoir un cheval pour partenaire. Elle rêvait d'autre chose pour une future vie à deux. Après avoir longtemps hésité, elle consentit à descendre de sa cabane sous l'oeil intrigué du cannasson...




Il la voyait venir, le gredin. Lui non plus n'était pas dupe et savait très bien ce qu'on allait exiger de lui.
Refusant de travailler, Kro entreprit de filer en douce à travers le jardin...






Jaid le rattrappa dans une grimace et se mit à le faire travailler. Le cheval accepta la longe et fit quelques pas, au bout de quelques minutes il se mit à marcher mollement à travers le jardin....

Galope !!! Galope !!! Cria Jaid à pleins poumons.
Mais le dada ne galopait pas.
Galope !!! Galope !!! Cria-t-elle plus fort.


Les minutes passèrent, longues et agaçantes, et Jaid eut soudain l'impression de perdre son temps.
Il fallait trouver une solution. Elle ne pouvait tout de même pas laisser cette carne avoir raison de sa volonté. Déterminée, elle s'approcha de Kro et le regarda droit dans les yeux.


Tu veux devenir un guerrier ? Tu veux devenir un destrier fier de servir son Pays ? Tu veux que l'histoire retienne ton nom ?

Le cheval eut pour réponse une drôle de mimique.





Tu veux quoi alors ? L'amour ? La Sécurité ? Tu veux que je te traite comme si tu étais mon chien de compagnie ? Que je te donne à manger quand t'as faim ? Non mais tu rêves ou quoi ? Et pourquoi pas t'aimer non plus ?


Et bizarrement, le cheval se mit à galoper. Il galopait très bien d'ailleurs. Médusée, Jaid le regarda dans un soupir qui en disait long sur ce qu'elle pensait de leur avenir en tant qu'unité. Elle qui n'aimait rien ni personne. Le dada se mit soudain à faire une démonstration de triple galop et Jaid comprit le message qu'il voulait lui faire passer depuis le début....
Excédée, elle s'approcha de lui une nouvelle fois...



Bon allez, tu as gagné. On va promener....

Un pigeon, un peu déplumé par la course, vient se poser

Citation :

"Ma chère Jaid!

Mon voyage se termine bientôt, je suis de retour dans quelques jours. Manon va bien et a très bien supporté le voyage, sûrement l'effet ta potion magique. Je n'ai pas déserté Amiens , juste pris un peu de recul avec certains évènements. Dès mon retour, on se fait une boulasse d'enfer. Encore merci pour tout. A bientôt. Bisouille de Manon et Fanfan"

... 15, 30, 45, 60, 75.... j'enlève 45 parce qu'une de mes vaches est morte de cause naturelle...25 pour le rachat d'un cochon... Plus les bouteilles de lait... moins un seau neuf... mais c'est la ruine ces bestioles !! S'écria Jaid en faisant ses calculs du jour.

Et l'autre idiot qui ne sert à rien là !! Pesta-t-elle en regardant Kro.





Oui bah tu peux m'ignorer va, t'as surtout de la chance que je ne puisse pas revendre ta carcasse, t'es tellement gras à force de ne rien faire que je ferais fortune avec toi !!!

Tout en grimaçant comme à son habitude, Jaid en était à se demander où elle avait encore pu perdre son couteau. Un bruit intempestif l'empêchait de réfléchir : Celui d'un pigeon claudiquant sur les planches de la cabane.





Elle regarda le volatile qui semblait avoir souffert d'un long voyage et découvrit que celui-ci portait un message.

Fanfan et Manon allaient bien. Jaid allait mieux.
Elle se dit qu'une fois encore, le cannasson l'avait échappé belle...

Un pigeon se posa après un long périple

Citation :

"Chère Jaid,

Je suis désolée de ne pouvoir être avec toi pour ce grand jour, mais j'y serai par la pensée. Malgré l'acquisition d'un cheval, la route est longue et nous ne serons à Amiens que demain. Alors, on arrosera encore çà demain.
Bonne journée et à demain.
Bisouille
Manon et Fanfan"

Fanfan continua son chemin et s'arrêta devant chez Jaid afin de lui déposer quelques brioches devant sa porte. Elle la savait matinale autant qu'elle, mais espérait tout de même que celle ci n'était pas encore partie travaillée et qu'elle pourrait apprécier ces viennoiseries avec son café. Puis elle poursuivit sa route car le temps passait et Manon allait surement bientôt se réveiller.

Kmi, qui avait été il y a quelques jours, surprise mais heureuse d'acceuillir Jaid chez elle, se dit que peu-être jaid serait heureuse si Kmi lui rendait visite, elle décida donc de se lancer.

Armée d'un panier contenant des petits pots de beurre et de confiture (ça me rappelle quelque chose...^^) qu'elle avait fait elle-même, ainsi que d'une bonne bouteille de cidre, elle tenta l'ascension de l'arbre jusqu'à la cabane de Jaid...
Arrivée en haut, elle jeta un coup d'œil sur les alentours...
La vue était superbe!
Elle se mit à rêvasser...

Puis elle se rendit compte au bout d'une dizaine de minutes qu'elle restait là devant la porte comme une idiote au lieu de voir si Jaid était là... ^^

TOC, TOC, TOC !

Une tête timide pointa le bout de son nez hors de l'encadrure. Jaid tendit l'oreille : Personne dans la rue.
Ses grands yeux noisette firent un tour d'horizon pour s'assurer que son ouïe ne la trahissait pas. Même son nez légendaire ne flairait rien à trois rondes alentours.

C'est qu'elle sortait tout juste de son bain dans lequel elle s'était prélassée durant plus d'une heure et que ce soir, à coup de chopines moultement répétées, elle s'était donnée le courage de faire ce qu'elle s'apprétait à faire.

Vêtue d'une simple serviette, le corps encore mouillé de l'eau du bain, elle se risqua à mettre un pied dehors.




* Eh bien tu vois, Aristote ne t'a pas puni ! *

Le plus difficile était presque fait. Ne lui restait plus qu'à ôter le plus naturellement possible la serviette qui recouvrait son corps entièrement nu et cueillir ainsi, dans son plus simple appareil, les quelques pommes accrochées à son arbre.

Au bout de quelques secondes, Jaid se trouva complètement dénudée et frissonnante.
Cela lui semblait presque agréable de se promener de façon aussi impudique, profitant de l'air du soir et du vent glacé qui contractait peu à peu chacun de ses... muscles.

Peu à peu pourtant, elle fut prise d'un doute et s'empara discrètement de sa lentille grossissante qu'elle pointa en direction de son voisin...

Citation :

... Image agrandie d'un tronc d'arbre, non, ça ne pouvait pas être ça tout de même ... pas pratique à orienter ces trucs là... quelques feuilles et quelques pommes, le cheval qu'elle avait oublié, du crottin partout ... mais aucune trace du Sir Malbrouk.

Eh bien tant de mal pour rien, se dit-elle en riant.


Elle s'apprétait à renter chez elle sur la pointe des pieds lorsqu'elle entendit tout à coup le bruit de quelques pas tout en bas la rue.




Lisonlune ....Madame le Maire d'Amiens en personne, visiblement pressée mais gardant le pas digne, qui en une fraction de seconde avait croisé son regard puis avait tourné la tête en faisant semblant de n'avoir rien vu.


* C'est bon, je vais être virée du conseil * Pensa Jaid.





Et tout de suite après, quelques pas beaucoup moins clairs dans la rue.


Le pestilentiel Nestor-le-gueux, qui suivait sa maîtresse comme un bon toutou sauf que les toutous eux ne traînent pas autant la patte...





Mais...Mais....Mais c'est qu'il me regarde le vicieux !!! S'écria Jaid qui, furieuse, s'empara des pommes restées à portée de mains et les balança en direction du vagabond.

Et là ce fut la cata. Le Valet de Lison, loin d'être géné par la nudité de Jaid ni par les pommes que celle-ci lui jetait à tour de bras, se mit à glousser dans sa barbe et à ramasser les pommes une à une en disant :

Merci Dame! Crévin qu'al sont bonnes !



Jaid désespérée finit par s'asseoir sur le rebord du plancher et lui donner les quelques pommes qui lui restaient.
Le valet la remercia par quelques révérences et disparut à l'angle de la rue non sans s'en mettre plein les yeux une dernière fois.
Jaid faillit fondre en sanglots.


C'est à ce moment qu'arriva Kmi qui montait à l'échelle de l'arbre... Jaid chercha des yeux sa serviette : Vite vite se la remettre sur le corps !

Kmi n'avait pas vu que Jaid se trouvait à sa hauteur, tout près d'elle, car elle semblait rêvasser. C'est au moment où elle frappa à la porte de sa cabane que Jaid dit d'une voix désespérée :


Ouiiiiii ?