La Franche Compagnie !

Bienvenue à Toi Respectable Voyageur ! cheers

La Franche Compagnie ! Nachtsvordertavernebf2

Je t'offre un repas ou une bière ?
Une bière offerte au premier qui la demandera ! drunken

Personne ? drunken

Attention, je vais la boire tout seul moi ... drunken

P'tit Juju entra dans la taverne... Il commanda une bonne biére au Tavernier, et s'assit à une Table, attendant les habitués de la Franche Compagnie...

Hedge ! Une Biére !
Comment vas-tu mon ami ?... la taverne tourne toujours aussi bien ?

Salut ancien Bourgmestre !! cheers

Par solidarité, je te l'offre ta bière, je sais ce que c'ets que la déchéance de ne plus être bourgmestre, et j'offre toujours une bière au prochain qui nous rejoindra ..., d'autant que j'en ai déjà vidé 3 ou ... scratch

... 7 ... je sais plus trop ... drunken

Enfin bref, à la tienne !! drunken

Sans Thé Erel mon ami, j'apprécie que tu m'offres une chopine !
Pour te remercier, je t'offre ce parchemin que je viens de trouver au fond de ma cave ...
Je ne sais même pas de quand il date ... scratch

ni même comment il s'est retrouvé dans ma taverne ... drunken

Merci Hedge !!!
Erel courut rejoindre les autres...

P'tit Juju avait passé une dure journée ; depuis quelques temps, les délits et infractions diverses se multipliaient à Amiens, le guet devait redoubler d'effort et de vigilance...
Ajouté à cela, les résultats des élections Comtales allaient être rendus publics le lendemain.

Il décida donc d'aller, comme à son Habitude à la Franche Compagnie.
Il avait besoin de se détendre, et c'est le seul d'Amiens offrant la possibilité d'une bonne tranche de rigolade !
Quand on entre à la Franche Compagnie, on laisse les soucis à la porte.

Il s'installa donc à une table, et commanda une biére bien fraîche !

Hedge mon ami ! J'espére que ta cave est pleine ! J'ai grand soif !

Ca roule mon p'tit poulet, il suffit de demander, la bière est fraiche et t'attendait depuis trop longtemps déjà !! Wink

Sans Théééééé ! drunken

P'tit Juju avait passé la nuit dans la Taverne ; victime d'un de ses épisodes d'insomnie.
Aux alentous de 4H00 du matin, alors que le Tavernier ronfllait à péter les vitres, P'tit Juju sortit de la Taverne pour attendre l'affichage des résultats de cette élection.

Il revint une heure et demi plus tard, tout joyeux... Il finit sa chope de biére dans le tremblement des ronflements du tenancier ; prit une derniére bouchée de la fricassée d'escargot préparée par Hedge la veille, et sortit sans bruit de la Franche Compagnie.

Hedgehog gisait là depuis quelques minutes déjà ... quelque chose l'avait frappé ou quelqu'un ..., qu'importe ... l'important était qu'il gisait là, sur le sol de la taverne de La Franche Compagnie, le crâne ensanglanté par le coup terrible qu'il avait reçu à la tête. On lui avait même versé de la bière dans la gorge aprés sa perte de connaissance ... pour l'achever peut être ?
Mais qui donc avait pu attaquer Hedgehog ... ?
Un membre de la bande de l'Escargot Masqué ? ...
L'Escargot masqué lui même ?
Lui, en tout cas n'en aurait sûrement plus aucun souvenir à son réveil ...
Mais se réveillerait-il ? ... ...
Avec une telle blessure il est permis d'en douter sérieusement ...

Hedgehog est-il déjà mort ?

Suspect

Seb ... ?
Nerevar ?
Mais que faites vous là ? Shocked

Comment allez vous ? cheers

Ca me fait tellement plaisir de vous voir ... Very Happy

, vous me manquiez tellement vous savez ... cheers

Non, Hedgehog n'avait pas repris connaissance ... et pourquoi parlait-il donc de ses amis ... alors qu'ils avaient désormais disparus ... ...

*Lison passa voir son ami car elle avait apprit, qu'il allait pas tres bien*

Hedge ou ou

*Elle lui tapota le visage pour voir les reactions, il etait pas reveillé.*

*Lison alla chercher une mixture tres odorante puis le mit sous le nez de Hedge, cette mixture a reveillé plusieurs fois des gens qui avait perdu connaissance. Puis sur sa tete elle deposa de l'eau fraiche*

Mon ami je veille sur toi, tu vas t'en sortir. Allez bas toi.

Sois courageux.

Avant de partir, Lilly passa devant la taverne de son Hérisson. Elle vit de la lumière et entra une dernière fois.

A peine passé la porte, Lilly aperçu Hedge, elle lui sauta au cou et lui fit un gros bisous. Hedge fut très étonné de voir cette jeune femme se jeter sur lui^^. Hedge ne la reconnaissait pas.

Elle ne comprenait rien, elle était partie et était de passage ici seulement. Que s'était-il passé pendant son absence? Pourquoi son Hedge ne se souvenait plus d'elle?

Elle se recula et vit un gros bandage autour de sa tête, apparament Hedge avait eu un accident.

Ils parlèrent un moment et elle découvrit qu'Hedge ne se souvenait de pas grand chose, juste de Cari qui l'avait assommé. Lilly lui rappela son nom et quelques petites choses.

Au bout de quelques minutes, son ami était fatigué, Lilly lui dit au revoir. Ils partirent chacun de leur côté. Lilly se promit de revenir très rapidement pour venir prendre de ses nouvelles.

P'tit Juju entra dans la taverne, et cria :

Votons pour La Franche Compagnie ! Soutenons Hedgehog ! cheers

*Lison avait été joué au ramponneau, mais le tavernier sequestrait a chaque fois Lison, dans sa cave pour pas qu'elle en sorte. Décidement que lui reprochait le tavernier? Qu'avait elle ou dit? Lison ne comprenait pas mais en ce moment, elle avait une drole d'impression peut etre que c'etait pour l'éloigner de ce qui se passait en artois ou a amiens. Si sa se trouve personne ne s'apercevra de sa disparition.*

Fermeture définitive en cours

AH NON

La disparition de la plus ancienne taverne d'Amiens..... NON définitevement NON

Bouh Hedge affraid

la boulasse t'aurait-elle tournée la tête !!

Voyant la pancarte, Jula crut d'abord à un canular. Regardant de plus près, elle reconnut l'écriture de Hedge...

Non, impossible ! C'était La Taverne, Celle dans laquelle elle était entrée pour la première fois, Celle qui étais là depuis son arrivée...

Bien décidée à comprendre le pourquoi du comment, la jeune femme s'assit sur le seuil de la porte, prête à entamer une gréve de la faim si nécessaire...

ah non non et non, bon sang Hedge, tu pourrais attendre qu'on revienne, tu vas pas fermer la Franche. Je suis pas d'accord, mon hérisson, tu es en manque de boulasse et en manque de lilly et cdingue, attend nous s'il te plait, à mon retour, je veux pouvoir y aller. En plus, je commence tout juste à savoir jouer au rampo alors ferme pas ta taverne. Je te préviens si tu la fermes, j'ai plus aucune raison de revenir à Amiens Twisted Evil

NON A LA FERMETURE DE LA FRANCHE COMPAGNIE

messire Hedgehog vous ne pouvait pas nous faire ça je sais que vous êtes un peux fatigué mais ne fermer pas et vous êtes pas si vieux que ça ,car j'ai bien parler avec vous et écouter vos histoires ...
je vous embrasse messire

Ivara, une jeune femme, aux longs cheveux noirs, errait dans les rues d'Amiens, elle portait un simple morceau de tissu blanc qui avait l'air de lui servir de robe ainsi qu'un espèce de bracelet en argent. On pouvait lire la peur et la fatigue sur son beau visage, lorsque l'on croisait ses deux grands yeux noirs, on ressentait une sensation de bien être, de douceur au plus profond de nous même. On aurait dit que la jeune fille avait le don d'apaiser les âmes tristes, tourmentées ou solitaires, elle dégageait un sentiment de sécurité, d'espoir.

La nuit tombée, et après avoir marché pendant un bon moment dans la ville, Ivara s'arrêta devant une grande bâtisse qui avait l'air d'être abandonnée, elle s'approcha tout doucement, une pancarte marquée fermeture définitive se dressait devant la maison, sur la façade on pouvait y lire FRANCHE COMPAGNIE, la chance lui souriait enfin, c'était une auberge, elle allait pouvoir peut être y trouver de quoi manger quoique vu de l'extérieur, elle se demandait si cette taverne était toujours entretenue, elle avait l'air déserte, personne n'avait l'air dans prendre soin. Elle regarda discrètement par la fenêtre et ne vit pas un chat à l'intérieur, elle ouvrit donc la porte et s'y faufila discrètement après avoir vérifié qu'il n'y est personne dans les environs. Elle fit le tour du propriétaire, l'endroit était poussiéreux apparament personne ne venait faire le ménage ici, il restait même encore quelques choppes dans l'évier. Ivara soupira en se disant que c'était bien dommage de laisser mourir un si bel endroit, elle devait faire quelque chose mais avant son estomac criait famine. Elle alla dans l'arrière salle et trouva un morceau de viande ainsi qu'une miche de pain, elle les dévora en deux secondes et alla se servir un verre de bière qu'elle but d'un trait. A la fin du repas et comme elle n'avait pas d'argent, elle alla faire la vaisselle, une fois terminée, elle passa un grand coup de balai et en profita pour faire les poussières. Après une bonne heure de nettoyage, la nuit était déjà bien avancée et la fatigue se faisait de plus en plus sentir, ne voulant pas être vue, elle descendit dans la cave, là elle trouva un vieux matelas ainsi qu'une couverture qui trainait par terre, sans plus attendre, elle se coucha et s'endormit aussitôt.

Invité

Ivara se réveilla en sursaut en entendant une porte grincer, elle se leva en vitesse et tourna la tête en direction de la petite lucarne, le jour était déjà levée, il était temps pour elle de faire ce qu'elle avait à faire. Si ses pas l'avaient transporté jusqu'à Amiens, c'était qu'il y avait une raison, elle ne savait pas encore laquelle mais espérait ne pas tarder à la découvrir. Sa mission était peut-être, cette taverne, après tout, elle avait atterrit directement devant cette vieille bâtisse abandonnée, en la voyant, elle avait tout de suite sentit que cette demeure était l'âme de cette ville, elle avait le don pour savoir ce qu'il allait et n'allait pas, c'était un peu son travail d'aider les autres, de leur apporter paix et sérénité. Elle ne pouvait pas laisser cette auberge mourir dont les souvenirs se faisaient ressentir, il fallait qu'elle essaye de la sauver à tout prix.

Ivara monta tout doucement, sans un bruit, le cœur qui battait à vive allure, arrivée à l'entrebâillement de la porte, elle pencha la tête et aperçut un homme en train de se servir à boire, dans un réflexe, elle se colla au mur et attendit qu'il finisse sa bière. Lorsqu'elle entendit enfin partir, elle le suivit discrètement du regard, et le vit s'asseoir sur une table où était posée plusieurs documents. Elle en profita pour l'observer en faisait bien attention à ne ce qui ne la voie pas, ses yeux se promenaient sur lui, c'était un bel homme brun qui avait l'air d'avoir souffert et même de souffrir encore. Elle pouvait le sentir sans avoir besoin de s'approcher tellement son mal être était grand, apparament, il était malheureux, c'était le genre de messire à faire comme si tout allait bien devant les autres, il était bien trop fier pour montrer que quelque chose ou quelqu'un le mettait dans cet état là. Elle en avait vu beaucoup des hommes comme ça, il ne savait pas exprimer ses sentiments et sans le vouloir faisait du mal à son entourage. Par sa froideur et sa distance, il allait perdre la personne qui l'aimait le plus au monde et allait finir sa vie tout seul à force. Cela serait bien dommage pour lui, il fallait qu'elle trouve une idée pour le faire changer de comportement mais pour l'instant, elle devait s'occuper de la Franche.

Après plusieurs minutes de réflexion, elle se demanda si elle allait enfin pouvoir quitter la taverne pour pouvoir se mettre à sa tache, elle espérait que cet homme n'allait pas rester là pendant des heures, elle avait encore mille chose à faire, il fallait qu'elle s'occupe de cet endroit, ensuite de cet homme et surement d'autres personnes. Elle se dit qu'elle allait surement rester un bon moment dans cette ville, il allait falloir qu'elle trouve d'autres lieux inhabités. Elle regarda l'homme une dernière fois, et le vit plongé dans ses papiers, elle soupira en pensant, encore un qui se tue au travail pour oublier ce qu'il a sur le cœur. Et bien, elle n'était pas prête de pouvoir sortir de cet endroit, cet homme allait la mettre en retard, elle décida de retourner dans la cave en attendant son départ. Au moment de descendre la dernière marche, elle trébucha sur une choppe qui trainait là, l'objet se fracasse sur le sol, elle prit peur et courut se cacher derrière les tonneaux en espérant que l'homme n'avait rien entendu....

Invité

Ivara entendit la porte s'ouvrir d'un coup et prit encore plus peur, elle se colla contre les tonneaux et essaya de se faire la plus petite possible lorsqu'elle perçut une espèce d'hurlement provenir d'une des salles en haut, elle se mordit la lèvre pour ne pas rire, le messire avait probablement du tomber ou se blesser. Ce n'était pourtant pas drôle, mais elle s'imaginait la scène et rien que d'y penser, un sourire se dessinait sur son visage. Puis, elle entendit bruit sourd, on aurait dit le fracas d'un objet, apparament, l'homme était entrain de se débattre avec quelque chose ou quelqu'un. Elle avait eu de la chance encore cette fois-ci.

Elle s'apprêta à sortir de sa cachette doucement au moment où elle vit un objet qui brillait, cela venait des escaliers et cela se rapprochait de plus en plus, dans un réflexe elle se plaqua aux futs. Entre deux tonneaux, elle put apercevoir l'amiènois tenant dans sa main un couteau et de l'autre une lampe, elle s'affola en entendant ses paroles et se tourna vers le mur, il y avait bien un escargot qui gisait à quelques centimètres d'elle. A cet instant, elle pria pour qu'il dévale le reste des marches, cela permettrait au moins de faire diversion. Elle commença à paniquer et regarda partout autour d'elle pour essayer de trouver un échappatoire, la lucarne était trop petite, même si elle était menu, ce n'était pas encore assez pour passer par la fenêtre. La seule sortie était par l'escalier, là où se trouvait le messire qui voulait jouer aux fléchettes avec l'escargot. Apparament, il n'avait rien trouvé d'autres à faire, il n'avait pas vraiment envie de retourner travailler et cela n'étonnait guère Ivara, cet homme était têtu, cela se sentait de suite et il avait fallu qu'elle tombe sur lui. La prochaine fois, elle penserait à fabriquer une potion contre ce genre de personne au moins juste le temps d'accomplir sa mission.

Pour l'heure, il fallait qu'elle trouve un moyen de se sortir de ce pétrin, soit, elle attendait qu'il se rapproche et pendant qu'il serait concentré sur l'animal, elle contournerait les tonneaux sans un bruit mais, c'était solution était assez risquée. Soit, elle devait l'assommer, là c'était encore plus dangereux surtout qu'elle était incapable de faire du mal même si des fois certains crétins le méritaient. Elle écouta les bruits de pas qui s'avançait vers elle et retint son souffle, elle n'osait même plus respirer tellement, elle tremblait de peur. Au bout de quelques minutes, elle essaye de se calmer et reprit ses émotions tant bien que mal, ses mains s'agrippaient de toutes leurs forces à une planche en bois qui se trouvait là, il ne fallait pas qu'elle soit découverte sinon tout son plan risquait d'être compromis, au grand moyen les grands remèdes. Une éclair traversa dans sa tête, elle avait la solution enfin elle croyait l'avoir, elle se souvint que lors de son dernier voyage, elle avait rencontré une personne qui lui avait donné un petit sachet de poudre en lui expliquant que le contenu était soit disant magique. Lorsque l'on en versait sur une personne ou une chose, ceux-ci disparaissaient, bien évidemment, elle ne l'avait pas cru et ne le croyait toujours pas, mais elle allait s'en servir comme arme cela était quand même mieux que de lui mettre un coup de planche en pleine tête, là au moins elle ne risquerait pas de le tuer. Elle prit le sachet d'une main et plongea l'autre dedans, elle attendit qu'il soit juste au-dessus des tonneaux, se leva précipitamment en lui balançant de la poudre en plein visage, ce qui eut effet de l'aveugler et sortit de sa cachette en courant, au passage, elle sentit que l'homme l'attrapa d'une main pendant qu'il se frottait des yeux de l'autre en vociférant. Elle tira son bras de toutes ses forces pour se dégager, en laissant échapper un petit gémissement et s'enfuit à toute enjambée de la taverne. Dans la bataille, si on pouvait appeler ça comme ça, elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait perdu son bracelet....

Invité

Ivara arriva devant la Taverne, la porte était ouverte, elle passa sa tête devant l'embrasure, un coup d'oeil à droite, puis à gauche, personne, elle se faufila et alla s'installer près du comptoir. Assise par terre en tailleur, elle commença à le parcourir, c'était toutes les pensées de Lilly, elle feuilleta les pages, à l'affut d'une confidence croustillante, le début était pas très intéressant, elle s'arrêta lorsqu'elle vit le nom de Caribsxici.

Citation :: Janvier 1456
Je me demande encore pourquoi je suis revenue à Amiens, j'avais surement du trop boire ce jour là, je suis avec un homme froid insensible, qui vous dis je t'aime un jour et vous crie dessus de l'autre. Comment je fais pour être si patiente, peut-être tout simplement parce qu'au début, il n'était pas comme ça. Il n'est jamais là pour les moments les plus importants pour moi, où est le Cari qui mettait des pétales de roses dans mon bain, celui qui aimait s'amuser avec des glaçons, celui qui passait des journées avec moi, voir même des soirées, celui avec qui j'étais si complice. Aujourd'hui, plus rien, plus personne, seul son travail compte, un baiser volé de temps en temps en taverne et encore faut que j'insiste..........

Février 1456
Ça y est, Cari est partit en retraite pour un long moment, après tout ce n'est pas plus mal, malgré tout je m'ennuie de lui. Enfin, j'y suis arrivée, j'ai mon échoppe, il devrait être fier de sa fiancée.........

Mars 1456
Cari est de retour, les choses ont changé, j'ai changé mais pas lui, même après plusieurs semaines d'absences, il est toujours aussi froid. Pourquoi faut-il que ça soit un autre qui me fasse toutes ses déclarations, ses poèmes? Parce que cet homme a peut être rien à faire de moi.......

Ivara s'arrêta de lire, rien de passionnant jusque là, elle le parcourut à toute vitesse jusqu'au mois d'Août, juste avant l'agression de Lilly, vu l'écriture, on pouvait voir que la jeune Amiènoise était en colère.

Citation :: Août 1456,
rooo oui, c'est moi la méchante, je suis dans une ville où les gens, enfin la plupart, jugent les autres sans même les connaitre et ne sont même pas capable de dire ce qu'ils pensent vraiment en face. Je voyage depuis des semaines, je fais des allers et retours et ça se permet de me juger alors que ça me voit 5 minutes en taverne. Et oui, j'aime deux hommes, seulement moi je suis pas comme certaines, je m'en cache pas. La plupart des femmes ont eu le même problème et certaines ont même fait pire que moi. En tous cas, moi, jamais je me mettrais à avec un homme en sachant que je le laisserais tomber lorsque je deviendrais noble. Enfin bon, Amiens est comme ça, une ville de langues de vipères, qui jugent mais au final, ne font pas mieux que les autres.

Je vais décrire Cari à ma manière, tel que je le vois, après tout c'est bien moi la plus proche de lui. Tout le monde le croit parfait, gentil, drôle, et bien ils ne vivent pas avec. C'est un être austère, qui ne pense qu'à lui, pas fichu de faire une seule déclaration, faut le forcer pour faire un poème ou autre. C'est un homme qui fuit aux moindre problèmes au lieu de les affronter, avec lui, on ne peut pas parler, dès qu'on dit un truc qui lui plait pas, il prend la fuite. Il ne connait vraiment rien à l'amour, on se demande s'il sait ce qu'aimer veut dire. Il veut du changement mais ne fait aucun effort bien qu'il croit en faire, presqu'un an qu'on est ensemble, on s'est marié et pourtant, on vit toujours séparément. Et les belles promesses qu'il m'a fait, on devait voyager, faire le tour de l'Artois, il devait abattre le mur pour ne faire plus qu'un chez nous, et mon deuxième poème. Rien, je n'ai rien vu de tout ça. Oui, Cari est un mec marrant et tout le tralala, il assure niveau boulot, il sait plein de choses, en ami oui, mais pour le reste, à part les câlins et la patience; parce que j'avoue, il faut me supporter; il est pas terrible. La seule fois qu'il m'a prouvé son amour c'est lorsqu'il a tout quitté pour venir me rejoindre en champagne, même ses voeux de mariage, c'était du pipeau. "Ma Lilly, je ne te promet pas que la vie sera rose -ou bleu ou mauve ou jaune... -, mais je te promets d'être toujours là pour t'aider et d'affronter les difficultés avec toi."

Elles sont belles ses promesses, premières difficultés et il se sauve, quel menteur, il croit lui que je souffre pas aussi, je viens de perdre mon bébé, je souffre autant que lui, sinon plus. Il peut dire de moi, je lui avais promis de lui être fidèle, et je l'ai été, je lui ai même tout avoué pour qu'on commence un mariage parfait sans démons.

La question que je me pose, c'est pourquoi, je l'ai pas quitté avant, entre un homme comme lui et un homme qui nous prouve son amour tous les jours, par de magnifiques déclarations, y a pas photo, le choix est vite fait. Alors pourquoi je l'ai épousé, peut-être parce que je voulais pas le blesser, peut-être........

Tout simplement parce que je l'aime, malgré tout ça, je l'aime peut être pas comme il faut, mais je l'aime et que j'ai envie de croire au pardon.

Après cette lecture, Ivara décida de boire un coup, et d'aller poster ses fameuses pensées aux ragots pour que tout le monde puisse les lire. Une fois sa bière finie, elle arracha la page et alla en direction de la place pour l'afficher.

» la maison de biquoulette