Si le vent de la tempête,
Dans les voiles de ton coeur,
A transformé ta juste quête
En traversée du malheur.
Console-toi.
Si, voguant désormais sans erre,
Tu dérives au gré des courants.
Si te semble trop loin la terre,
Et ses rivages rassurants.
Appelle-moi.
Je suis la rade-abri,
Le radoub qui répare les coeurs.
Le mien a déjà tant appris,
Qu'il saura assêcher tes pleurs.