Le port d'attache de Lison et Alric

La fournée du jour était sortie du four et refroidissait dans le fournil. Alric quitta son tablier et décida de sortir pour passer en son bureau du guet.

Une fois vêtu de frais, il accrocha son baudrier et capela, pour la première fois, son épée à son côté. Elle était si légère qu'on l'aurait dite portée par des anges, mais son tranchant et sa solidité ne faisaient cependant aucun doute.

Lison était une véritable magicienne, mais pas seulement cela...

*Lison avait décidé de venir voir son ami, il faisait assez froid ce matin. Lison frappa à la porte de son ami *

TOC TOC TOC

Le temps s'étant fort refroidi, Alric avait mis dans l'âtre plus de bois qu'à l'accoutumée. Tout en travaillant, il surveillait de temps à autre ce feu, dont les flammes léchaient parfois le conduit de la cheminée.

Du fond de son fournil, il entendit frapper à la porte. De cette manière, à la fois discrète et décidée, ce ne pouvait être qu'une seule personne...

Entre Lison !!! Je suis dans mon fournil !

*Lison entra dans la maison d'Alric et se dirigea vers le fournil ou elle avait entendu une voie*

Bonjour mon ami
il fait chaud chez toi.

Alric sourit en voyant Lison et rajouta une bûche dans le feu. Puis, il poussa un fauteuil devant l'âtre.

Assied-toi, Lison...

Merci c'est gentil, j'espere ne point te deranger ?

*Lison vit calypso montrer son nez*

Alors quoi de neuf mon ami?

moi je suis pas tres contente Jackmor n'est pas encore venu pour parler de l'enterrement.

Je me demande si je vais pas demander à quelqu'un d'autre

Tu ne déranges jamais, Lison, bien au contraire. Chacune de tes visites est un grand plaisir.

Alric se sentit malheureux à la nouvelle que lui annonça Lison. Ce n'était pas très correct de la part de Monseigneur Jackmor de ne pas avoir encore répondu. Et cette nouvelle mauvaise nouvelle, ou plus exactement, absence de nouvelles, semblait rendre Lison fort malheureuse.
Et vraiment, Alric ne voulait pas de cela pour son amie.

Calypso, de son côté, semblait fort loin de ces préoccupations humaines. Elle profitait totalement de la présence de Lison pour se faire cajoler.

Oui va falloir vraiment que je trouve une solution, de plus notre curé n'est pas tres present cela n'arrange rien l'eglise aristotelicienne à bien changé ou alors c'est Amiens qui n'a pas de chance

Sinon tu as toujours autant de travail dans ton fournil?

Alric devisait avec Lison, les mains dans la pâte à pain...

La boulangerie marche bien à Amiens, en ce moment. Je travaille tous les jours dans mon fournil.

La pâte était prête, Alric cessa de la pétrir pour lui épargner une chute préjudiciable à la qualité du pain. Elle allait maintenant reposer un peu.
Alric essuya ses mains sur son tablier et quitta la pièce pour s'asseoir face à Lison.

Tres bien, dis moi Alric je prepare les fetes de noel nous allons avoir besoin d'aide pourrais tu fabriquer de bons gateaux et autre ?

Avec grand plaisir Lison. La patisserie n'est pas l'art que je pratique le plus couramment, mais je pense qu'il n'y aura pas de soucis.

Tu as des recettes préférées ?

Pourquoi ne part faire une buche de noel? moi j'ai pas de preference fais en plusieurs pour les amienois. Personnelement j'aime un peu tout. Embarassed

J'espere que les fetes de noel seront reussi et que l'on nous apportera un sapin, puis faut que je cherche des cadeaux pour le 25.

Il commance a se faire tard je vais pas tarder à rentrer chez moi mon ami.

Tu sais que tu peux rester ici tant que tu veux. Et même si, en pleine nuit, tu n'arrivesà dormir chez toi, tu peux venir ici. Ma porte t'est toujours ouverte.

Alric réfléchit quelques instants et regarda la pièce dans toutes ses dimensions...

Je crains que ce soit court pour faire une bûche assez grande pour tout Amiens ; je vais être obligé d'en faire plusieurs...

Merci c'est tres gentil de ta part je sais que je peux compter sur toi si je vais pas bien.

Oui fait plusieurs buches Alric une grande sa va etre difficile a transporter.

*Lison se dit qu'il faisait pas tres chaud*

Il va faire froid cette nuit, tu as vu les tavernes aujourd hui étaient fermées a certaines heures.

J'avoue mon ignorance sur les tavernes, car je ne suis pas sorti de la journée.

Alric se tournat vers Calypso et lui fit un clin d'oeil.

Tu aurais pu me le dire, toi qui est allée vagabonder cet après-midi...

Le petit félin leva des yeux ronds vers Alric où l'on lisait sans équivoque un grand étonnement.

*Lison regarda Alric parler à Calypso*

lol!

Bon je vais pas tarder Alric, il se fait tard puis demain il va falloir que je m'occupe des stastitiques pour amiens car aujourd hui les registres étaient pas à jour.

Je comprends tout à fait Lison...

Comme un fantôme, une expression de tristesse passa sur le visage d'Alric.

Tu sais que tu peux venir et partir comme et quand tu veux de cette maison. Tu es ici chez toi, Lison.

Sur ces dernier mots, et malgré lui, la voix d'Alric trembla un peu.

Oui je sais mais sa me gene de venir sans te prevenir.

Mais toi aussi tu peux me rendre visite quand tu veux tu serras le bienvenue.

Alric sourit à l'invitation de Lison.

Merci Lison, c'est très gentil de ta part. Mais surtout, ce que je ne veux pas, c'est que tu te sentes gênée de venir ici sans prévenir. Préviens-tu quand tu rentres chez toi ?

Non je me vois mal dire cela lol!

Alric sourit de nouveau et cligna de l'oeil à l'adresse de Lison :

Et bien, c'est pareil ici pour toi.

Merci beaucoup Alric, je te laisse je vais aller faire un dernier tour en taverne , puis je rentre dormir.

Passe une bonne soirée à tres bientot.

Au fait n'hésite pas à t'inscire aux tournois pour les fetes de noel Wink

*Lison caressa Calypso et fit une bise à Alric*

Au revoir mon ami

Alric avait promis à Lison de passer la voir chez elle avec Calypso, et il était hors de question qu'il ne tint pas parole.
Aussi, il rafraîchit sa mise et enfila des vêtements propres.

Calypso ?! Tu viens, nous allons voir Lison ?

Elle étonnerait toujours son compagnon ; elle semblait avoir tout compris tant elle paraissait soudain plus radieuse.
Alric lui tendit le bras et Calypso grimpa pour se jucher sur ses épaules.

Ainsi paré, Alric sortit.

La semaine avait été longue, la journée aussi, et Alric était épuisé. Il décida donc de monter dans sa chambre, s'allonger sur son lit.

Il n'avait pas revu Calypso depuis la veille où il l'avait laissée chez Lison. Sans doute était-elle encore chez elle.

Nul doute que la petite chatte aimait beaucoup Lison. Et elle n'était pas la seule...

La journée, une autre journée, s'achevait. Une journée de nouveau passée au fournil.

Depuis deux jours, Alric n'avait pas revu Calypso. Elle avait du prendre pension chez Lison ; il n'était pas inquiet.
Quant à savoir ce qu'elles pouvaient se raconter... Calypso semblait avoir le don de lire dans les pensées d'Alric, et il craignait - un peu - qu'elle ne les révélât à Lison...