[RP] Outch! V'là deux breizhoneg!

Ce soir là Marno rentre seul chez lui, tête basse, mais content d'être revenu dans cette bonne ville d'Amiens. En passant près d'une maison il remarque des lumières à l'intérieur, s'approche et commence à entendre comme de la musique.

En s'approchant de plus près, Marno s'aperçoit que les habitants de cette ravissante bâtisse se trouve dans leur jardin, il s'approche, va à leurs rencontres en espérant se faire payer une bonne prune.

Il s'aperçoit que l'un de porte un instrument bizarre sur lui, et se dis :

"alors là je sens que ça va devenir intéressant "

Hep, bonjour Messieurs, alors bien installé !!!

Quelques peu ébloui par la lumière se dégageant de la fenêtre d'où batifolaient des habitants, Yanno les observaient. Ils avaient l'air déjà bien lancés dans la soirée, les victuailles trônaient sur la table-à-manger et quelques pichets de vin se vidaient de leur contenu dans les gobelets des joyeux lurons.
L'jeune homme il avait l'estomac qui coassait comme une grenouille et la langue qui se desséchait en voyant toutes ces choses, presque à portée de mains... Et ces gens faire bombance... Eux deux qui n'avaient pas mangé depuis le soir d'avant...
Il tourna douloureusement la tête en direction du vieux qui sûrement, avait la même tête que lui quelques secondes auparavant.

Hé l'kozh ! Ca m'dirait bien d'nous faire inviter, n'est-ce pas ? J'ai une de ces naon ! En disant cela, l'estomac du Yannick fit un énième borborygme. Dis ? On toque ?

Lomic n'eut point le temps d'ouvrir sa bouche pour répondre qu'un homme s'approcha d'eux. Il les regardait, puis ses yeux se portèrent sur son instrument, puis revinrent aux deux bretons.

Hep, bonjour Messieurs, alors bien installé !!!

Noz vat messire ! Installé, installé... euh... Nous sommes de joyeux voyageurs en quête d'un quelconque logis, mais avant tout de quoi remplir nos pauvres estomacs... Seriez-vous propriétaire de cette charmante maison ? Et si cela est le cas, pouvez-vous nous abriter pour cette nuit ? Nous vous paierons avec ce que nous avons ; jouer de la musique, faire danser les gens.

Yanno le regardait en supplique. Espérons qu'ils aient demandé à la bonne personne...

Ah je suis désolé, je dois justement partir ce soir en voyage, mais j'habite en effet cette charmante demeure avec une amie qui se prénomme Neo.

Vous m'avez l'air bien brave, je pense que si vous frappez à sa porte, elle ne pourra vous refuser un peu de chaleur et de quoi vous rassasier pour calmer vos ventres qui sonnent l'alarme.

Marno fouilla tout de même dans son cabas pour voir si il n'avait pas quelques nourritures à leur donner.

J'ai justement un peu de pain et de viande, je vous laisse tout, j'ai assez mangé pour ce soir et surtout n'hésitez pas à aller rendre visite aux autres habitants d'Amiens, ce sont tous mes amis et ils ont le coeur sur la main.

Fanfan en sortant de la taverne passant par la rue des tanneurs quand il entendit une voix qu'il connaissait bien: Marno, en pleine discussion avec 2 personnes âgées qu'elle avait déjà entre-aperçues et qu'elle avait l'intention d'inviter le soir de Noël, mais qu'elle n'avait pas revues à ce moment là.

"Oh , Marno, tout va bien? Tu me présentes? Des amis à toi?" lui dit Fanfan en souriant et en s'approchant.

Marno lui sourit également

"Excusez moi de vous déranger, mais il fait drôlement froid et si le coeur vous en dit, j'habite quelques maisons plus loin,55, rue des Orfèvres et je vous offre un bon grog avec des patisseries, au coin du feu...Bon, Marno, je sais que tu prépares tes affaires pour ton départ...mais que çà n'empêche pas tes amis de passe...Je file un court instant,jusqu'à la municipale et je vous rejoins à la maison..."dit Fanfan en s'éloignant d'un pas vif

C'qu'il faisait froid ! Yanno remuait ses orteils dans ses chausses, il avait pas envie d'avoir des gelures comme l'année passée, ça non ! Et puis il avait pas que froid aux doigts-d'pieds, le froid s'immisçait dans ses vêtements, il remontait le long des jambes, s'attaquait à sa colonne vertébrale puis rejoignait son cou là où un autre froid l'avait déjà pris. Enveloppé dans le froid qu'il était le jeune homme. Claquant des dents, un frissonnement l'assaillis. Espérons que sa mâchoire ne soit pas trop gelée, qu'il puisse encore parler.
Il avait suivit l'arrivée d'une femme, il lui avait sourit comme il pouvait, la regarda repartir d'une démarche chaloupée et maintenant, il essayait de tendre la main vers l'homme pour qu'il puisse lui donner de quoi le réchauffer et lui déverrouiller un peu sa mâchoire.
Une fois un morceau de pain dans sa bouche son estomac grogna de plus belle. Vivement qu'il soit rassasié !

Piv eo an den-se? lui dit Lomic.

Parce que je suis déjà venu ici ? Pas plus que toi l'kozh.

Comment ca si il le connaissait... il en a des bonnes l'ancien des fois.
Yanno regarde au loin une chouette qui s'élance depuis le bord du toit... Si seulement il pouvait voler lui aussi.
Perdu dans ses réflexions, il n'entendit pas qu'on lui adressait la parole. Yanno dû se répéter les phrases de Lomic dans sa tête avant de répondre.

Saozad eo? Kloge eo eus bez dindanañ out ar tok. Saoezneg eo, nan?

Saozad eo ? Mais non, ca va pas ? Il te prend quoi l'vieux ? T'as pas assez dormi tout comme moi, mais là tu radotes!

Dans c'te ty? Y'a un lipig à evet? Mat eo! Bon, vous nous emmenez? Sec'hed 'm eus !

Bah oui, attends qu'j'y d'mande ! Rho.

Il regarda l'homme. Excusez-le, parfois il perd un peu la boule, mais ca dure pas très longtemps. Le temps de boire un bon pichet et tout se remet en place. Vous voudriez bien nous montrer par où on peut entrer dans votre maison ? J'ai peur d'avoir à couper mes orteils dans un court instant sinon...

Yanno le regarda et lui fit un sourire gelé.

Lomic grommelait, il aimait bien faire ça, grommeler. Surtout à l'intention de Yann. C'te vihan paotr' s'prend pour qui hein? Le descréditer comme ça... Va c'her! Il va connaître le courroux du vieux c'lui-là! Et en plus, pour rien n'ajouter à la chose, c'est qu'il fait frisket! Font tous exprès là-haut pour lui rendre la vie dure au pauvre Lomic?

Serre les dents et regarde vilainement Yannick. L'aime pas qu'on manque de respect aux aïeuls l'Lomic.

Moutik... si j'perd ma boule, au moins j'en ais eut une hé! Et la vieillisse a toujours apporté la sagesse, aussi comparable par sa grandeur que l'insouciance des jeunots.

Lâche un glaviot, vieille habitude lorsqu'il chiquait avec son vignoned Goulven à la criée d'Montroulez. Penser aux pesked lui donna soudainement un vilain gargouillement sourd venu des tréfonds de son bide.

Heñvel out eget un tamm gweleoù brein marmouz! ragea t-il en posant un regard irrité sur son ventre affamé.

[ Vihan paotr' Petit homme
Va c'her! Juron breton : Mon cul
Moutik Mignon
Vignoned Ami
Montroulez Ville de Morlaix
Pesked Poissons
Heñvel out eget un tamm gweleoù brein marmouz! Espèce de vile raclure de crachat de singe ]