Le port d'attache de Lison et Alric

Merci bien Alric donc je resterais encore ce soir.

*Lison regarda Calypso*

*Lison essuya sa joue*

Veux tu que je fasse quelque chose??

Merci beaucoup Lison... Je veux seulement que tu te reposes et que tu essaies de panser les plaies de ton coeur. Je te promets de t'aider.

Alric avait passé la journée dans son fournil. Maintenant, le pain du jour refroidissait doucement, sous la compétente surveillance de Calypso.

Alric était toutefois inquiet. Il n'avait pas vu Lison de la journée, et elle n'était pas revenue ce soir.

Il ne savait que trop combien le courant de la Somme était tentant...

Alric n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit tant il était inquiet. Calypso elle-même devait l'être, à en juger par sa nervosité ; elle ne cessait de tourner en rond, d'aller et venir de la porte à la fenêtre.

Mais où donc était Lison ?

L'inquiétude rongeait de plus en plus Alric, et tout son esprit était désormais tourné sur une seule pensée : où était Lison ?
Vivement, il s'habilla et se chaussa, bien décidé à courir les rues d'Amiens pour la retrouver.

Alors qu'il s'apprêtait à franchir le seuil, Calypso sauta sur son épaule ; il ne l'avait pas vue arriver.

Tu es inquiète aussi ? Tu veux venir chercher Lison avec moi ?

Dans les yeux de l'animal, une petite lueur semblait répondre :

Oui.

*Lison n'était pas aller chez Alric, depuis plusieurs jours alors qu'elle lui avait dit qu'elle resterait chez lui. Elle avait errée dans les rues passé à l'écu chez Guigui. Mais elle avait l'air d'être tranparente ou bien c'est elle qui avait du mal à suivre les discution, elle retourna chez Alric. Elle devait aller s'excusez, il devait être tres inquiet. Son visage à Lison était pale, elle avait l'air fatiguée, ses yeux étaient encore rouges*

*Lison frappa à la porte*

Alric c'est Lison

Alric était arrivé au bout de la rue Motte quand, machinalement, il regarda en arrière. Intuition, habitude ? Qu'importe...
Une fine silhouette remontait l'allée de sa maison. Lison à n'en pas douter.

Fou de joie, certain de ce qu'il avait vu, il revint sur ses pas.

C'était bien Lison, sur le pas de sa porte. Il appela :

Je suis là Lison.

*Lison se retourna et Vit Alric.*

Tu es la mon ami, je pensais que tu étais déja parti à ton bureau de lieutenant.

*Lison avait des tas de papiers dans les mains elle avait passé la nuit, à essayer de rediger une messe*

Non mon amie. J'étais mort d'inquiétude et je partais te chercher dans Amiens.

Mais entre, nous serons bien mieux à l'intérieur.

*Lison était confuse, elle ne voulait pas que son ami s'inquiete pour elle, elle était génée. Ne savant quoi dire à Alric*

Désolé Alric, tu sais actuellement je suis pas mal perdue, et j'ai parfois du mal à pensée à plusieurs chose ma preoccupation était de faire une messe pour Duffal.

Ce n'est pas grave. Désormais, je suis tout à fait rassuré...

Et Calypso aussi.

Alric sourit en voyant le félin manifester sa joie de revoir Lison.

*Lison regarda le felin qui ronronnait lorsqu'elle le caresse*

Mon ami, je dois aller à la cathedrale je dois aller donner une messe, veux tu m'accompagner??

Bien entendu Lison. Je t'accompagne.

Alric s'effaça pour laisser le passage à son amie.

*Lison n'avait pas encore mit le deroulement de sa messe en ordre mais allait vite à la cathedrale accompagne de son ami*

Merci Alric allons y déja que je suis pas bien en avance

D'accord. Dépêchons-nous.

De retour chez Alric, Lison s'assoit pres du feu.
Elle parla avec Alric

Je suis vraiment triste que tu soit le seul de mes amis à être venu à la messe, dire que j'avais fait un effort en y travaillant toute la nuit dessus.

J'ai l'impression d'etre inutile, lorsque je vais en taverne parfois j'ai l'impression aussi que je suis invisible

Ou alors c'est moi qui ne suis plus capable de faire attention aux autres.

*Calypso s'approcha d'elle*

Je crois que, malheureusement, peu de personnes sont au courant du malheur qui te frappe.

Mais c'est vrai que, moi aussi, j'attendais plus de monde à la messe de ce matin.

Calypso sauta sur les genoux, pensant sûrement, par cette marque supplémentaire d'affection, réchauffer un peu le coeur de Lison.

Dire que plein de monde se plaignaient de pas avoir de curé.

Enfin la prochaine messe, c'est pas pour de suite.

*Lison caressa Calypso*

Et toi Alric, tu n'es jamais triste toujours pret a aider les autres comment fais tu?

Tu sais, c'est aussi une manière de ne pas penser au passé. Moi aussi, je peux te le dire, j'ai perdu l'être que j'aimais le plus au monde. Mais c'était il y a bien longtemps.

Un visage refaisait surface dans la mémoire d'Alric. Une larme se chargea de l'évacuer...
D'un revers, Alric l'essuya. Et, pour le chasser définitivement, il sourit.

Seule Lilly le savait, et encore, je doute qu'elle s'en souvienne encore. Les circonstances n'étaient pas propices...

Alric, que puis je faire pour te remercier de cet accueil?

Je n'ai pas trop eu le temps de manger avec tout cela et je commence à avoir mon ventre qui gargouille.

*se tient le ventre*

Entendant les récriminations de l'estomac de Lison, Alric sourit... Calypso aussi devait avoir faim d'ailleurs.

Tu as raison. Je vais aller nous préparer un petit quelque chose à manger et à boire. Je reviens. Ne bouge pas.

Alric quitta la pièce et se dirigea vers sa cuisine.

Merci mon ami, tu es sur que tu ne veux pas que je t'aide?

Non. J'en suis certain. Tout ce que je veux, c'est que tu trouves ici du repos.

merci encore

*Lison s'installa pres de la cheminée vers le feu*

Alric revint au bout de quelques minutes.

Il portait sur un plateau quelques victuailles : viande froide, pain frais, fruits, miel. Du pied, il poussait un petit tonnelet de bière.
Alric déposat son chargement à proximité de la cheminée.

Tiens Lison, mange à ta faim. En revanche, pour la bière, il va falloir attendre un peu si on ne veut pas que le tonneau ne nous saute au visage.

La perspective d'une douche à la bière fit sourire Alric.