L'Aube

Ne dis pas de bêtises Malbrouk. La seule chose qui me chagrine, c'est de ne pas pouvoir être à vos côtés en ce moment même. Cela fais bien trop longtemps que ma main n'a pas tenu l'épée. Que mes yeux ne se sont pas enflammés en lisant la peur dans les yeux de l'ennemi. Que mon cœur n'a pas battu à un rythme effréné en montant à l'assaut d'un château au milieu de mes compagnons d'arme. Tout ceci me manque. J'espère juste que vous reviendrez en Artois sans être trop abimés. Nous accueillerons votre retour avec un festin bien mérité à La Franche Compagnie.

Stam, Neo, je regrette de ne pas vous avoir croisé aujourd'hui. Je suis pourtant passé dans plusieurs tavernes, mais je ne vous ai pas aperçu. J'espère que nous nous verrons à votre retour.

Non merci Luca, j'ai tout pris avant de partir !

coucou les amis comment allez vous?
Quoi de neuf dans vos villages?
Alric va a azincourt n'hésitez pas lui faire coucou si vous le voyez^^

Citation :

Mes très chers amis,

Je vous adresse un très bref courrier car le temps est une denrée que se fait de plus en plus rare pour moi. Une terrible maladie me contraint à rester chez moi depuis maintenant plusieurs semaines. Heureusement, les médicastres vont bientôt me remettre sur pied, je pense. Moi qui avait de nombreux projets pour le Lierre, je m'attriste de ne pouvoir les partager avec vous. Sitôt que je me sentirai mieux, la première chose que je ferai sera d'accourir en cet endroit, soyez-en sur. En attendant, et en mon absence, n'hésitez pas à prendre des initiatives et à faire vivre notre petite communauté.

Je pense à vous et espère vous revoir très bientôt. Portez-vous bien.

A Arras,
Justinien

Stamat écoute Neo raconter leur périple mais l’inquiétude le gagne lorsque Justinien parle de sa maladie…

Justinien, je te souhaite un prompt rétablissement… Sache que mes pensées, nos pensées t’accompagnent…

Haaa si nous étions à Arras… Neo s’est découverte herboriste… Enfin… Elle a mis au point une tisane… revigorante !

Alors… Concernant Cambrai, c’est vrai que c’est un peu inanimé ces temps-ci… Il se passe peu de choses, ce qui est étrange car leur équipe de Soule, les taureaux, a été élue meilleure équipe pour son animation sur et en dehors du terrain… Mais comme l’a dit Neo, cette équipe est composée des Bourrins et ils ne sont pas en ville… Ceci explique sans doute cela !

Notre échoppe est effectivement presque terminée… Cambrai va bientôt connaître le savoir-faire amiénois en matière de vêtements et de pains… Se dit pour lui-même qu’il connaît une certaine tribun qui risque de ne pas trop apprécier le savoir-faire amiénois…

Mais pour l’instant, nous voici donc en Champagne… Alors, la Champagne… Regarde Justinien du coin de l’œil, se souvenant d’une longue soirée dans une taverne à Amiens où ils avaient eu, Neo et lui, un cours… exhaustif… sur la guerre contre les Champis … Et bien, sans renier la haine farouche que nous leur portons sourit et mis à part une règle ridicule sur le port de l’épée… J’ai rencontré des gens très sympathiques à Compiègne… Vraiment... Et qui pensent aussi que nos vieilles querelles devraient sans doute être… non pas oubliées mais peut-être… déclarées faisant partie du passé… Et qu’on arrête avec cette crainte permanente de l’invasion imminente… Rapport au port de l’épée… Enfin, bref, la Champagne, j’aime bien… Jusqu’ici… touche nerveusement ses allumettes planquées dans sa poche…

Pour la suite, si tout se passe bien, en plus de venir vous voir et aller à Cambrai ouvrir notre échoppe, baptiser une autre taverne et prendre un bain… Comme ça vous savez tout … Je pense que nous repartirons… Vers où ? Nous verrons bien… Sans doute plus loin...

Voilà mes chers compagnons, un peu de précision sur notre vie à Neo et moi… Je me réjouis de vous revoir et de passer du temps avec vous… et voir la réputation de Luca, un Justinien requinqué, faire enfin la connaissance de Lissandre, boire avec Lison, revoir ce fourbe de Flo... Faire revivre Amiens quoi!!...

En attendant que quelques comparses dont la mirifique jaid la pucelle se remettent de leurs blessures, je pêche dans les deux sens du terme près de l'Atlantique tout en cotoyant de ci de là les Bourrins qui ont fait encore une fois parler d'eux, Justinien en a certainement entendu parler à la Salle des Consultations...

Durant cette aventure, j'ai croisé des gens d'autres Comtés certes peu fréquentables mais dont la notion de vie et de mort s'assimile à quelques détails près de la mienne...
Je vais d'ailleurs aider une charmante dame au caractère bien trempée (portant gantelet en fer à la place de sa main perdue dans une rixe) à libérer son fils des geôles d'une ville quite à prendre la ville toute entière s'il le faut, j'espère échapper à un vilain coup car il y a tant à faire encore pour combler cette boulasse qui ne suffit plus à remplir de bonheur mes nuits gourmandes...
Comme quoi le Malbrouk peut être gentilhomme parfois...

J'ai même eu le plaisir de retrouver après tellement d'année sans nouvelle, la grande pretresse de la Soule en la personne de Cleopitre qui avait pris les renes de la Soule après le départ du regretté Arthur33, créateur de ce sport qui plait tant à Stamat, sa ville semble destinée à subir les mêmes outrages qu'Amiens et elle cherche à retrouver un sens à sa vie suite aux changements à venir...

A ce sujet, j'ai été contacté par le Comte du Limousin et de la Marche, redoutable scribe de l'AAP, qui regrette d'avoir été mis trop tard au courant après avoir annoncé qu'une confrérie avait été monté et que par conséquent notre première intention de lancer un exode pour les habitants ayant perdu leur ville était devenue caduque

Citation :

De nous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche,
A vous, Malbrouk,

Salut et paix.

Vous avez pris contact il y a quelque temps avec la maire de Limoges, lui expliquant votre volonté de faire de la capitale du Limousin & de la Marche un refuge pour les expatriés soumis à l'intolérance. Nous avons appris il y a peu que vous aviez renoncé à vos projets, et nous espérons vous faire changer d'avis.

Vous avez monté une confrérie pour vous réunir, et ceci est tout à votre honneur. Notre capitale a une position centrale sur la carte de la France, ce qui en fait une des cités les plus visitées par les marchands et étrangers. Ses atouts naturels en font une perle de royaume. Nous sommes évidemment prêt à discuter des moyens à mettre en oeuvre pour vous accueillir.

Dans l'attente de votre réponse,

Arnaut de Malemort

Mes quelques contacts dans le Royaume m'ont affirmé que c'était la panique dans les villes en péril du Royaume et que de nombreuses altercations verbales soufflaient un peu partout...
Quel dommage que nous n'ayions pu continuer dans ce sens, nous serions devenus une communauté si vivante et puissante avec des connections dans tout le Royaume...

Neo et Stamat (et les autres compagons du lierre aussi), venez donc voyager le plus loin possible vers l'Ouest, peut être aurais-je l'occasion de vous y croiser et de vous faire goûter à des montées d'adrénaline dont vous me direz des nouvelles...

Alors, je vais vous le dire comme je le pense… Et tant pis si cette citation passe à la postérité, éclipsant tout ce qui a bien pu se faire avant… Rendant fade ce qui se fera après… occultant ce qui se fait en même temps… Le sens de la formule et le poids des mots… Pas pour la gloire ni pour les livres d’histoire, juste l’éloquence à l’état brut, le phrasé élégant et le verbe dégoulinant…

« Ho putain ouais qu’nous arrivons !! ».

Hum, bon bref, nous piquerons vers l’ouest alors… Malbrouk, lorsque nous nous croiserons, j’espère qu’il te restera une ville à assiéger… Dans le cas contraire, j’aurais bien une suggestion sourit à Neo J’ai déjà des allumettes et elles ne demandent qu’à s’embraser…

Neamor, ma douce, ce voyage marquera ton retour parmi la folie de ce monde… Je me ferai fort de remettre ton cœur à l’endroit et de le retourner aussitôt… Que la simplicité soit un objectif que nous compliquerons à souhait… Pour s’amuser et se sentir libres…

Malbrouk, je vois dans la missive du Comte du Limousin une opportunité que nous devons saisir… Notre grand projet d’exode… On peut le faire… Jouons sur l’émoi et la crainte et fort de notre propre expérience d’exilés, de rejetés, d’étrangers dans une nouvelle cité… Fort de cela, dirigeons-nous vers le Limousin, embarquant au passage tous ceux et celles qui le souhaitent… Neo et moi avons déjà pris notre bâton de pèlerin baptiseur de tavernes… Nous pouvons aussi prendre celui d’élus, puisque tel était notre nom lors de la préparation de l’exode…
Comment je vois les choses ? Très simplement… Et comme mentionné auparavant… C’est simple aujourd’hui mais bon sang, on va se faire un plaisir de compliquer tout c’bordel !
Il me faut une liste des villes condamnées ou menacées… Il faut envoyer un message aux maires de ces villes leur annonçant notre passage… Notre message est très clair…

Citation :

Vous pensez pouvoir sauver votre ville ? J’ai le regret de vous annoncer que ce ne sera pas le cas… Nous avons essayé à Amiens, nous y avons cru… Regardez-nous… Des barbares ont rasé la ville… Qu’en sera-t-il de vous ? La Peste, des barbares, des inondations,… sans parler de l’inavouable trahison des autres villes… Préférant vous savoir condamnés, espérant que le Sans-Nom ait suffisamment de sang pour l’abreuver qu’il laisse le reste du comté/duché en paix. Nous ne savons dire quand… Mais seulement que ça arrivera…

.

Ensuite, on va dans chacune de ces villes… regarde Neo Nous ne sommes pas pressés ? Et puis ça nous fera une excursion, avec des monuments, des parcs, des tavernes,…
Dans chacune de ces villes, on placarde en gargote et sur la halle un message très clair sur la situation, ce que nous avons vécu, leur avenir, leurs choix !! Et on leur propose de nous suivre… ou de nous rejoindre… et de faire le tour du Royaume avec nous… Vers notre terre promise… Le Limousin… Se dit quand même que « Le Limousin » sonne moyen comme terre promise mais bon, il s’en contentera…

Malbrouk, si tu es partant… et je n’ose imaginer que cela te laisse de marbre… Nous avons cette possibilité certaine de nous ramasser encore, de nous égosiller en vain… avec un hypothétique résultat !! N’est ce pas tentant ?
Bref, il faudrait répondre au Comte et voir ce qu’il en pense… Et peut-être activer quelques contacts… Je reconnais que c’est brouillon et qu’un rien ne m’enflamme mais, Neo et moi avons besoin d’actions… Compagnons du Lierre ? Votre avis ?

Donc, Sainte d'abord… J’imagine un léger retour en Artois et puis… et puis… Selon le projet… L’ouest directement… ou par escales !!

Bonjour mes chers et bien aimés Compagnons ! Ayant terrassé la terrible maladie qui m'accablait je suis maintenant très heureux d'être de nouveau parmi vous.

Cette missive du Comte du Limousin est un excellente nouvelle ! Malheureusement, je viens de lire dans l'AAP que le sieur de Malemort avait rencontré quelques problèmes dans son Comté et qu'il devait faire face à une sorte de trahison de la part de son procureur. J'aimerais bien en savoir plus avant de faire mon baluchon...

Bien que l'idée me plaise, je ne puis vous rejoindre, pas dans l'immédiat en tout cas. Ma maladie m'a laissé dans une fragile condition physique et je serais une cible facile pour n'importe quel brigand de grand chemin. Il me faut reprendre des forces et je ne sais quand je pourrai à nouveau voyager.

En plus de cela, je ne sais si je trouverai le courage et le cœur de quitter ma tant aimée Artois...

Où êtes-vous donc passé, Compagnons ?

Vous n'êtes pas tous parti pour le Limousin quand même ?

[désolé mais il va falloir vous passer de moi pendant un moment, je n'ai plus une minute à moi. Essayez de faire vivre un peu la communauté, j'essaierai de passer bientôt]

Mon cher Stam, cette nouvelle m'attriste. Tu sais pourtant bien que les routes ne sont pas sures et qu'il faut s'armer au mieux pour pouvoir affronter les nombreux bandits de grands chemins qui infestent nos routes et nos forêts.

Souhaites-tu que je vienne te rejoindre pour te prêter main forte ? Rien ne me ferais plus plaisir.

45 JOURS !!! Stamat pensait à toute allure aux conséquences de cette nouvelle sur leur projet… Surtout ne pas paniquer, c’était un contretemps bien entendu mais finalement, ce temps pouvait être mis à profit pour peaufiner l’exode… Bon… J’espère en tout cas que ta blessure te permettra néanmoins de séduire le personnel féminin du dispensaire qui t’a accueilli pour ta convalescence…

Où es-tu ? En 45 jours, j’ai largement le temps d’aller à Ghent, de convaincre la population, de faire un peu de geôle si le maire est aussi acariâtre qu’on le dit, de repasser par Cambrai prendre quelques affaires et de descendre te rejoindre… Ou à tout le moins, d’entamer mon tour par la Champagne par exemple… Je pense que Varenne et Langres sont menacées.

Justinien, merci de ton offre, elle me va droit au cœur, c’est… tellement dans l’esprit du Lierre… J’ai d’ailleurs croisé à Tournai Stella et son fiancé qui m’ont offert aide et assistance lorsque j’étais dans le besoin… Connaissant, disons, le passif que nous avions elle et moi, c’est une preuve que le Lierre est plus fort que tout… Pour ton offre, je pense que ça ira maintenant, le maire de Tournai a pris mon bouclier en gage pour me permettre de manger… J’ai juste des impôts à payer… Les routes sont très dangereuses dans ce Comté, on ne compte plus les attaques sur de pauvres voyageurs… Mais si l’envie de voyager te prend, tu es le bienvenu évidemment, je vais monter à Ghent d’ici quelques jours…

Maintenant, où en sommes-nous dans notre projet d’exode ? Comme vous le savez, chers compagnons, nous envisageons de bâtir un havre dans le Limousin, les Terres des Lierres… Je vous répondrai franchement que… Nous avançons, malgré certains coups du sort qui nous retardent… Mais nous avançons…

Stamat sort alors de la poche de son mantel deux papiers froissés et les tend à ses compagnons Ce sont d’une part le courrier que nous avons adressé aux maires… et d’autre part, le projet de Constitution que Malbrouk nous a concocté à l’aide d’une gente demoiselle…

Citation :

Monsieur le Maire, Chers habitants,

Vous n’êtes pas sans savoir qu’un vent de panique souffle sur le Royaume, que des villes sont menacées par un même mal, prenant différentes apparences, mais mû par une même volonté… L’éradication pure et simple de ce qui fut, laissant place à un tas de cendre et à une population désemparée et éparpillée. Croyez-moi, cela va arriver… Demain, ce sera peut-être votre voisin et vous aurez un moment de répit… Mais après ? Quelle certitude ? Quel avenir ?

Je suis d’Amiens, en Artois… En fait… J’étais d’Amiens en Artois… Des bruits ont commencé à courir, des rumeurs ont grondé et enfin une cacophonie incessante… Nous avons essayé de montrer que nous méritions de rester chez nous… Mais la sentence lapidaire finit toujours par tomber… Chez nous, ce furent des barbares, ailleurs ce sera une épidémie, une inondation, ou encore autre chose… Le mal prend bien des formes mais frappe inexorablement… Les rumeurs sont suivies par des actes et rien ne les arrête… Il y aura sans doute un référendum populaire pour « choisir » la bête à sacrifier… Vous verrez alors que la belle unité d’une région ne tient généralement qu’à un fil…

Nous avons donc été rejetés, repoussés à Arras, la capitale de l’Artois, avec trois jours de délai pour se choisir une nouvelle ville… Trois jours pour décider de son futur… J’ai perdu mes compagnons de lutte, mes amis et nous devons tous nous reconstruire et recommencer ailleurs… Mais ailleurs, ce n’est pas chez nous… L’étiquette de résidant qu’on nous colle ne masquera jamais l’âpre réalité… Nous sommes des étrangers… Des étrangers chez nous ! Des étrangers qui se sont soudés, rassemblés sous le nom de « Confrérie du Lierre ». Même loin, nous savons que nous pouvons toujours compter les uns sur les autres.

Pourquoi ce message ? Parce que vous pouvez agir... Refuser ce sort funeste qui vous attend… Prendre votre destin en main et participer à quelque chose de grandiose. Parce qu’accepter un jour… c’est l’accepter toujours… Et que vous ne voulez pas cela !

Nous sommes les Partisans du Lierre et nous allons recréer une communauté loin de tout cela. Nous sommes en discussion avec le Comte du Limousin qui pourrait nous accueillir… C’est au centre du Royaume, lieu de passage et de grande activité. Nous formerons Les Terres du Lierre, une communauté colorée, vivante, libre…

Voyez en ce message l'espoir d'une vie nouvelle où il fera bon festoyer dans les tavernes bondées parmi une foule éclectique mais unie par une même envie de vivre plutôt que de survivre.

Habitants des villes concernées par une disparition à venir, il ne tient qu'à vous de choisir votre destin, vous pouvez rester dans votre Comté/Duché et vous intégrer dans une ville voisine de la vôtre qui vous accueillera ou bien tenter une aventure sans précédent en contribuant à édifier une nouvelle Cité au Centre du Royaume où tout sera à faire, où tout sera à penser, où tout ne sera que nouveauté mais où nous serons tous unis par un même destin qui nous contraint à quitter notre ville natale sans que nous puissions échapper à ce triste dessein...

Choisissez votre destin, prenez le temps de la réflexion et rejoignez nous si le coeur vous en dit. Ensemble, nous pourrons édifier une ville plus vivante que jamais après avoir vécu dans une ville morte depuis trop longtemps.

Ensemble, soyons les créateurs d'une ville qui ne connaîtra pas les tourments de la désolation.

C’est une décision tellement difficile à prendre… Je le sais que trop bien… J’ai hésité… Mes compagnons ont hésité et nous le regrettons chaque jour…

Croyez en ma profonde tristesse et que j’aurais mille fois préféré ne pas avoir à vous adresser ce genre de message…

Si d'aventure vous étiez tentés, contactez Malbrouk dit le vieux bouc ou Stamat77 afin qu'ils vous expliquent avec précision le projet qui est en cours…

Malbrouk et Stamat77

Citation :

La Constitution Des Terres Des Lierres
An De Grace Quatorze Cent Cinquante Neuf

Instituant un code communautaire relatif à la création d’un foyer indépendant dans le Comté du Limousin et de la Marche au sein de la ville de Limoges

La Confrérie du Lierre,

Vu les différents événements ayant conduit nombre de gens à devoir fuir leur cité promise à une disparition pure et simple,
Vu la déclaration d’intention des dits Partisans faite aux maires des villes perdues,

Statuant conformément à ses convictions et par la grâce d’Aristote,

A arrêté la présente Constitution

Article 1 : Les Partisans et les Compagnons des Terres des Lierres

Par la présente constitution, il a été défini que Partisans et Compagnons des Lierres se distingueraient non par le désir commun d’un rassemblement mais par les moyens mis en œuvre pour y parvenir : le Partisan sera acteur de ce rassemblement, par mobilisation physique et matérielle, alors que le Compagnon sera un sympathisant de ce rassemblement, de par ses convictions et ses actes, mais sans présence physique dans le Comté susnommé.

Article 2 : Les Terres des Lierres

Les Terres des Lierres sont, en accord avec le Comté du Limousin et de la Marche, une terre d’accueil, non pas un terrain conquis. Il n’est en rien question par la création de ce territoire de remettre en cause la légitimité du Comté susnommé, ainsi que son autorité, son pouvoir décisionnel, et sa souveraineté.
Par la grâce d’Aristote, il a été décidé que cette terre d’accueil serait désormais et pour toujours un refuge pour tous les gens ayant subi des drames dus aux cataclysmes, autant naturels qu’humain, et par conséquent privés de leurs terres ancestrales, mais également pour chaque gens souhaitant rejoindre cette terre sans aucune raison stricto sensus.
En conséquence, la Table Ronde se garde le droit d’accepter tout nouvel arrivant au sein des Terres des Lierres.

Article 3 : le gouvernement des Terres des Lierres

La gouvernance des Terres des Lierres sera effectuée par une Table Ronde composée par un représentant de chaque ville souhaitant rejoindre à plus ou moins long terme les Terres des Lierres. Ce représentant pourra être Partisan ou Compagnon et aura été préalablement élu par l’ensemble des habitants de sa ville d’origine ayant subi ou en passe de subir un cataclysme.
Toute prise de décision, quelle qu’elle soit, sera soumise à un vote de la Table Ronde.
Tout représentant d’une nouvelle cité souhaitant rejoindre les Terres des Lierres sera en droit d’entrer à la Table Ronde.

Article 4 : L’économie des Terres des Lierres

4.1. Chaque Partisan ou Compagnon pourra, sur la base du volontariat, participer à l’élaboration d’une économie propre aux Terres des Lierres, ce afin de permettre en premier lieu de financer le déplacement des personnes intéressées par l’installation sur les Terres des Lierres.
4.2. L’économie devra en outre être la force des Terres des Lierres de par la diversité d’origine de ses habitants et par conséquent les échanges qu’ils pourront envisager avec leur province d’origine.

Article 5 : la religion

Toute confession sera acceptée si tant est qu’elle respecte les individus, et qu’elle ne porte pas atteinte aux convictions de chacun.

Article 6 : Les Forces de défense

Il sera du devoir des Partisans et des Compagnons de servir et de contribuer à la défense des Terres des Lierres si d’aventure elles devaient être mises en péril. Par conséquent, chacun devra prendre en compte, en son âme et conscience, que l’intérêt des Terres des Lierres passe en priorité sur l’intérêt de sa province d’origine.
Négliger cette notion fondamentale serait se positionner aux antipodes des principes de la confrérie du Lierre.

Article 7 : Le pouvoir judiciaire

Tout contrevenant aux lois en vigueur dans le Comté du Limousin et de la Marche sera soumis à la justice dudit Comté. En aucun cas, les Terres des Lierres ne se substitueront au pouvoir judiciaire de ce Comté. Cependant, Partisans et Compagnons auront l’obligation de se plier aux droits et devoirs institués par la Table Ronde. Il n’y a par conséquent pas de séparation du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire.

Article 8 : révision de la constitution

Etant donné que les Terres des Lierres en sont encore au stade de genèse, la Table Ronde sera amenée à réviser la présente constitution dans le respect de son esprit de liberté et de solidarité.

Comme vous pouvez le voir, le projet mûrit, grandit, s’épanouit dans nos têtes… Des voix s’élèvent un peu partout, des signes d’intérêt également mais encore assez peu d’actes concrets… Un tour des villes menacées me semble nécessaire pour informer les habitants, répondre à leurs interrogations,…

Ces Terres des Lierres seront aussi les vôtres… Si l’aventure vous démange, n’hésitez pas à nous rejoindre dans notre action…

Et sinon, que devenez-vous ? Parce que je parle je parle mais j’aimerais de vos nouvelles…