163 Grande Rue des Tisserands

Et voilà la nouvelle plaque était posée sur le portillon :

Chez Montsalvy et Valdemord - 163 Grande Rue des Tisserands
Les amis sont toujours les bienvenus ....

Montsalvy rentra dans la maison et finit le rangement.

Quand Vald arriva devant le portillon il remarqua de suite que quelque chose avait change.... Sa belle avait ecrit " Chez Montsalvy et Valdemord"... C'etait donc officiel maintenant et il en etait tres heureux!!!!

Il poussa le portillon traversa la longue allee qui menait a la maison en dissimulant derriere son dos sa surprise.

Il entra et vit sa belle qui etait en train de faire du rangement.

Bonjour mon amour comment vas tu ce matin??

Bonjour mon amour comment vas tu ce matin??

Montsalvy sursauta car elle n'avait pas entendu Vald entrer.

Oups, tu m'as fait peur ....
Je vais très bien et toi mon amour ? Tu as pu voir le Monsieur le curé ?

Elle s'approcha de lui pour l'embrasser mais vit qu'il gardait les mains derrière son dos.

Tu ne me prends pas dans tes bras ?

Oh mon coeur je ne voulais pas te faire peur. Oui je vais tres tres bien. Malheureusement je n'ai pu voir Mr le cure, alors je lui ai laisse un message sur l'hotel j'espere qu'il pourra le voir.

Val etait gene car il ne pouvait prendre Isabelle dans ses bras. Il tenait toujours le chiot qui remuait de plus en plus.

Ma douce, j'ai une surprise pour toi. Regarde....

Oh il est si mignon !

Montsalvy tendit les bras pour prendre l'adorable petite boule de poils. Elle calina le chiot et lui fit un bisou sur la truffe :

Bonjour toi ! Bienvenu dans ta nouvelle maison. Tu verras nous allons bien nous occuper de toi...

Elle regarda Vald et l'embrassa amoureusement.

Merci mon amour. Tu es vraiment l'homme le plus charmant que je connaisse. Je t'aime

Montsalvy était vraiment très émue par le magnifique cadeau que Vald venait de lui faire.

Il faut lui trouver un nom maintenant. On ne va pas l'appeler Boule de poils quand même ....Et au fait, c'est une fille ou un garçon ?

Vald etait heureux de faire plaisir a sa belle.

J'espere vraiment mon amour que ce cadeau te fait plaisir et que tu t'occuperas bien de lui sans pour autant delaisser ton homme.

Il est vrai que lorsqu'il avait receuillit le jeune chiot il ne s'etait pas pose la question de savoir s'il s'agissait d'un male ou d'une femelle. Il prit le chien, l'observa sous toute les coutures, le retourna, et ne voyant aucun attributs masculins en deduit que ce devait etre une demoiselle. Il se demanda comment ils allaient pouvoir l'appeller???

Oh j'ai une idee.... Nous allons l'emmener ce soir en taverne et nous demanderons a nos amis de nous aider a lui trouver un nom. Qu'en penses tu sa pourrait etre sympas.

Puis il redonna le chiot a Isabelle.

Excellente idée mon amour ! Mais je vais aussi y réfléchir cet après-midi de mon coté...
...et ne t'inquiètes pas, je ne vais pas te délaisser. Tu es l'homme de ma vie, mon soleil, ma joie de vivre.

Pour lui confirmer ses dires, Montsalvy mit ses bras autour du cou de Vald et l'embrassa tendrement.

Vald embrassa tendrement sa douce, la serra tres fort et lui dit:

Je t'aime et j'ai tres hate de te retrouver ce soir ma belle

Montsalvy voulait elle aussi offrir un cadeau à l'homme de sa vie. Elle avait longuement cherché ce qui lui ferait plaisir et enfin elle avait trouvé ...
Elle savait que Vald était inquiet de ne pas être en mesure de se défendre en ces temps troublés et qu'il n'avait pas encore les moyens de s'armer correctement....alors, en revenant de sa journée de travail, elle passa faire un achat : une belle dague.
Il pourrait ainsi l'emporter partout avec lui et se sentirait sans doute un peu rassuré.

Elle espérait maintenant que son beau brun ne rentrerait pas trop tard car elle avait hâte de lui offrir son cadeau.

Vald extenue par sa journee de travail rentrait ds sa demeure le coeur leger... Il esperait que le chiot reste seul n'avait pas fait de betises... Il esperait egalement que sa bien aimee l'attendait et lui avait concocte un bon petit plat... Il ouvrit la porte et entra en criant...

Bonsoir mon amour tu es la??

En entendant Val rentrer, Montsalvy s'avança vers lui ....l'embrassa...

Oui je suis là, j'étais en train de finir de préparer le diner ...tu m'as manqué mon amour.

Sur ce, elle lui tendit le cadeau qu'elle avait acheté pour lui :

Moi aussi mon amour j'ai voulu t'offrir quelquechose. Un objet qui te fasse te souvenir de moi toujours, quoi qu'il arrive. un objet que tu garderas près de toi tous les jours.

vald etait fortement surpris du cadeau de Mont. C'etait donc sa que cedingue essayait de camoufler tout a l'heure a l'ecu d'or. En voyant le cadeau Vald ne su quoi dire.

Oh mon amour comme elle est jolie cette dague. Je l'aime deja tout autant que je t'aime toi. Merci mille fois mon coeur.

Il prit la dague, retira le foureau et s'exclama en soupesant la lame.

Au moins maintenant je suis bien protege!!!!

Puis il la remit dans son etui et alla la ranger sous son lit pour l'avoir au cas ou un intrus tenterait d'entrer dans sa demeure pendant la nuit.

Aujourd'hui, après avoir travaillé dans son moulin, Montsalvy décida de faire faire une petite promenade à Rastacouette, la petite chienne que Vald lui avait offerte hier.

Elle bricola une laisse et un collier avec quelques bouts de corde que Lilly lui avait passés hier en taverne et entraîna la petite bête dehors.
Celle-ci, un peu effrayée au début, se laissa vite emmener dans les rues d'Amiens où elle renifla le moindre coin de maison, le moindre poteau...et la balade dura ainsi un bon moment.
En rentrant la petite chienne s'écroula, épuisée, devant la cheminée et s'endormit aussitôt.

Montsalvy la regarda, amusée et commença à préparer le diner.

Vald avait travaille toute la journee dans le champ de cedingue. Il etait epuise car il avait couru toute l'apres midi apres ce satane cochon qu'il devait occir. C'est pourquoi il etait heureux de rentrer et de retrouver son amour. Sitot franchis le seuil de la porte rastacouette accouru vers lui.

Oh ma belle rastacouette comment vas tu?

Puis il l'a pris dans ses bras, la porta a hauteur de sa tete et la calina.

Il la reposa et se diriga vers la cuisine. Il y rentra a pas de loup et prit sa belle par la taille.

Bonsoir mon amour, tout cela sent horriblement bon!! Que nous as tu concocte de bon ce soir??

Ce soir Montsalvy rentra seule à la maison après être passée voir ses amis en taverne.
Valdemord travaillait beaucoup ces temps-ci et elle ne le voyait pas longtemps. Le pauvre ne ménageait pas sa peine pour leur permettre de vivre plus aisément.

Elle donna à manger à Rastacouette et monta se coucher. Heureusement que la petite chienne était là pour lui tenir compagnie.
Elle s'allongea dans le grand lit froid et s'y sentit bien seule. Elle avait hâte que Vald vienne l'y rejoindre....

Montsalvy se réveilla à l'aube et découvrit que Vald était déjà parti travailler. Elle ne l'avait ni entendu rentrer hier soir, ni entendu partir ce matin.

Elle était fière de son ardeur au travail mais son amour, sa tendresse lui manquaient.

Enfin, décidée à attaquer la journée du bon pied, elle se leva, s'habilla, pris un rapide repas et partit travailler.
Elle s'arrêta au passage souhaiter un joyeux anniversaire à Alric.

Après sa journée de travail et quelques moments entre amis en taverne, Montsalvy regagna sa maisonnette.

Elle n'avait pas vu Vald de la journée et son moral s'en ressentait. Son beau brun lui manquait terriblement.

Arrivée devant la maison dont aucune fenêtre n'était éclairée, elle soupira et se décida à entrer.
Ce soir tout lui semblait vide, triste et sans âme. Elle calina la petite chienne et lui donna à manger. Elle ranima le feu dans la cheminée et s'installa sur le divan enroulée dans une couverture....Le grand lit froid qui l'attendait là-haut ne lui faisait pas envie du tout.
Rapidement le silence de la maison et la fatigue de la journée eurent raison d'elle et elle s'endormit.

Montsalvy se réveilla soudain, frigorifiée.
Le jour commençait à se lever et le feu s'était éteint dans la cheminée. Elle avait passé la nuit recroquevillée sur le divan et se sentait maintenant pleine de courbatures et lègèrement fiévreuse.

Sans entrain elle se leva, se prépara à partir travailler et emmena Rastacouette se promener.

Une journée supplémentaire sans voir son beau brun était passée. Montsalvy regagna tristement sa demeure. Elle était maintenant franchement inquiète : qu'était-il arrivé à Vald ?

Elle ne se sentait pas très bien...fièvreuse, faible et surtout angoissée.

Aussitôt entrée, elle gagna le divan où elle se blottit dans une couverture, la petite Rastacouette sur les genoux.
Elle ne savait que faire, elle était passée à son ancienne maison mais elle n'avait trouvé personne. Dans le village personne ne l'avait vu aujourd'hui, ni ne l'avait embauché.

L'angoisse lui coupait l'appétit et elle ne prépara pas à manger. Elle resta dans le noir, devant la cheminée, grelottante de fièvre sous sa couverture.

Une nuit de plus était passée....une nuit de plus sans Valdemord.

Au matin, Montsalvy ne réussit pas à se lever. Le coeur serré d'angoisse et de tristesse elle resta prostée chez elle.

Elle n'avait ni la force de se préparer à déjeuner, ni celle de sortir voir du monde.
Elle passe juste en coup de vent au guet d'Amiens s'aquitter de ses tâches quotidiennes mais elle ne recontra personne fort heureusement car elle était incapable de parler.

Elle regagna sa demeure et s'y enferma pour pleurer, les volets bien fermés.

Cela faisait bientôt une semaine que Montsalvy n'avait plus revu Vlad. Pas de nouvelles non plus, pas une lettre....rien. Il avait purement et simplement disparu.

Après être passée par l'angoisse, le désespoir, la colère....Montsalvy décida de ne pas se laisser aller et, en ce dimanche matin, elle se leva en meilleure forme que les jours précédents. Sa fièvre était tombée.
Elle prit son bain et s'habilla avec soin. Après avoir ouvert en grand sa maisonnette, elle emmena Rasta se promener et voir ses amis en taverne.

Montsalvy entendit frapper et vint ouvrir sa porte.
Elle vit son amie Bleuet sur le seuil mais celle-ci n'avait pas son sourire habituel...elle paraîssait inquiète et fatiguée.

Viens ma belle, entre ! Tu n'as pas l'air d'aller fort, toi. Raconte moi un peu ce qui t'arrive, je pourrais essayer de t'aider.

En attendant que son amie lui raconte ce qui l'amenait, elle leur servit une tasse de thé bien chaud à toutes les deux.

Montsalvy écouta son amie lui raconter son mal être. Effectivement Bleuet avait une petite mine ces derniers jours...elle était nerveuse et avait un perdu de sa gaieté habituelle.

Elle serra la main de son amie dans les siennes.

Je sais ma Bleuet, cette guerre use les nerfs de tout le monde en ce moment. On se sent pris au piège et beaucoup de projets sont en attente. Mais ne t'en fait pas trop quand même car tu as l'essentiel, l'amour de Lokos. Vous êtes ensemble et le reste n'a pas vraiment d'importance.

Pour ton Baptême, Lison pourra peut-être le célébrer très peu de temps après celui de Mandray ?

Lokos et toi êtes un peu à cran en ce moment mais votre amour est bien plus fort que ces petits malentendus.
Je vais te donner quelquechose pour te sentir mieux. Je crois que le plus important pour le moment est que tu retrouves ta légèreté et ta bonne humeur... tu verras alors que tous tes soucis s'effaceront. Je crois que Lokos est inquiet car il ne reconnait plus sa Bleuet chérie....alors on va la lui rendre, d'accord ? Sinon il va perdre son légendaire sens de l'humour et ça serait dommage non ?

Montsalvy se leva et alla fouiller dans la grande armoire qui occupait un pan de mur de la grande pièce. Elle prit des feuilles séchées dans différents pots et les mélangea dans un sachet de lin. Elle ferma ce sachet et le tendit à Bleuet.

Tiens, prend ça et fais toi une infusion le soir avant de te coucher. Ne t'inquiètes pas il n'y a rien de bien mystérieux là-dedans, juste quelques plantes : de la passiflore, de l'aubépine, du coquelicot et de la mélisse. Et surtout passe me voir quand tu veux, ma porte est toujours ouverte pour toi ma Bleuet.

Elle prit son amie dans ses bras et lui déposa un bisou sur la joue.